la hausse des prix continue

Carburants : et la hausse des prix continue

Consommation

Le diesel est presque aussi cher que l'essence./ - RelaxNews - Alexandru Nika/shutterstock.com
Le diesel est presque aussi cher que l’essence./ RelaxNews  /  Alexandru Nika/shutterstock.com

La hausse des carburants est quasi incessante depuis le début de l’année. Il faut remonter à mars 2013, pour trouver des tarifs aussi élevés. Ces augmentations mettent à mal les ménages les moins aisés et compliquent l’activité de nombreuses entreprises.




Tous les carburants sont touchés par la hausse des prix et le gazole, ce n’est pas une surprise, est en première ligne, avec des tarifs qui n’avaient pas été atteints depuis mars 2013, selon le magazine Auto Plus. Après une année 2017 plutôt calme, la hausse est continue si l’on regarde les prix pratiqués à la pompe, les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ayant poursuivi leur augmentation ces dernières semaines, selon des chiffres officiels publiés lundi.




Le litre de gazole, carburant le plus vendu en France avec environ 80 % des volumes, vaut ainsi en moyenne 1,4059 euro, en hausse de 0,94 centime, selon les dernières données hebdomadaires publiées lundi par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Bien entendu, ces chiffres peuvent varier à la pompe selon les stations. Le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) s’affiche à 1,4909 euro, en progression de 0,64 centime. Celui du sans plomb contenant jusqu’à 10 % d’éthanol (SP95-E10) vaut 1,4715 euro, en hausse de 0,65 centime. Enfin, le sans plomb 98 (SP98) a atteint 1,5554 euro le litre, ayant pris 0,64 centime.

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Evidemment, ces hausses qui affectent le porte-monnaie des automobilistes, relèvent de différents facteurs. Le prix des carburants varie en fonction des cours du pétrole, du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de celle de la demande. Parfois, certains facteurs en compensent d’autres. Parfois, c’est l’ensemble de ces facteurs qui tire dans le même sens (lire page 3) en l’occurrence la hausse, après une accalmie fin janvier et un mois de février plutôt orienté à la baisse). Les premiers pénalisés au niveau de leur pouvoir d’achat sont les familles modestes, ceux qui ne peuvent se passer d e leur véhicule pour raison de travail ou encore ceux qui vivent dans les secteurs délaissés par les transports collectifs, et qui se sentent exclus du discours sur la mobilité cher au Président Macron.
Parmi eux, de nombreux de véhicules diesel, une motorisation promise aux oubliettes de l‘histoire pour cause de pollution avérée, mais qui a été longtemps encouragée par les pouvoirs publics à l’aide de détaxe qui la rendaient moins onéreuse que l’essence. Mais l’exigence écologique est passée par là. Le levier fiscal sert aujourd’hui à réorienter les automobilistes vers les moteurs à essence. Le gouvernement a plusieurs fois confirmé qu’il voulait réaliser « la convergence entre l’essence et le diesel », avec une hausse de 10 % prévue pour le diesel, sur la seule année 2018.
Pas sûr cependant que ces hausses successives soient réellement dissuasives pour l’automobiliste. Aucune étude ne montre une incidence réelle du prix des carburants sur le nombre de kilomètres roulé. A chaque nouvelle hausse constatée, l’automobiliste contribuable râle un bon coup. Et puis, il roule… En 2017, la consommation de carburant a encore augmenté de 5 % Et cela fait presque un demi-siècle que cela dure, précisément depuis 1973 date du premier choc pétrolier…

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