C’est à la suite d’un différend familial qu’un homme a dérobé une chargeuse de l’usine où il est salarié et s’est lancé dans la ville de Saint-Astier avec l’engin.
La gendarmerie a tenté d’arrêter l’homme, mais celui-ci a volontairement percuté à plusieurs reprises le véhicule des militaires.
Par chance les gendarmes sont parvenus à s’extraire de la voiture. Le pire a été évité.
L’homme a complètement détruit le véhicule avant de se lancer à toute vitesse sur la route en provoquant de nombreux dégâts et renversant des véhicules stationnés. Il a même tenté d’écraser un gendarme du PSIG qui arrivait à pied. Le militaire a ouvert le feu.
L’homme a terminé sa course en dans un abri de garage. Il a été interpellé et conduit à l’hôpital après avoir été blessé par un ricochet de balle. Ses jours ne sont pas en danger.
Deux gendarmes ont été blessés durant l’intervention. Actu17
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Pollution : une société crée un « arbre » innovant capable de purifier l’air et libérer de l’oxygène
Par Emeline Férard – Publié le 03/05/2019 à 12h49 Vous lisez actuellement :Pollution : une société crée un « arbre » innovant capable de purifier l…
La société mexicaine BiomiTech a conçu une tour en forme d’arbre capable de filtrer les gaz et particules contenus dans l’air. Grâce à son système reposant sur des microalgues, elle peut également libérer la même quantité d’oxygène que 368 arbres.
Neuf personnes sur dix respirent un air pollué dans le monde. C’est le constat glaçant révélé en 2018 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les données, la pollution de l’air extérieur comme intérieur reste en effet dangereusement élevée dans de nombreuses régions à travers le monde. Et elle a un impact dramatique : chaque année, quelque 7 millions de personnes meurent à cause de cette exposition.
Face à ce fléau, de multiples inventions ont vu le jour à travers le monde pour tenter de réduire la pollution atmosphérique. L’une des dernières en date a de quoi étonner. Nommée BioUrban 2.0, elle a été développée par la société mexicaine BiomiTech. Il s’agit d’une tour en acier capable de filtrer les gaz et les particules contenus dans l’air pollué pour ensuite libérer du dioxygène (O2).
Le secret de la structure de quatre mètres de haut construite en forme d’arbre réside dans son extrémité. Au sommet, se cachent 500 litres de microalgues capables de filtrer le dioxyde de carbone (CO2), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde d’azote (NO2) mais aussi 99,7% des particules PM 2,5 et PM10 qu’elles capturent à l’extérieur comme à l’intérieur.
Le Roundup fait son retour dans les magasins. Il ne contient plus de glyphosate, mais de l’acide acétique dosé à 6 pour cent, vendu 12€9 pour 1,2l. Le vinaigre blanc contient de l’acide acétique compris de 5 à 8 pour cent vendu moins de 1€ le litre. Monsanto vous propose donc un équivalent au vinaigre blanc dix fois plus cher Ne vous laissez pas abuser……
En Bretagne on n’a pas de pétrole mais on a Eco leau®, un kit pour faire 20% d’économie de carburant en y ajoutant… de l’eau. De l’eau de pluie. Si, parfaitement ! Explications. http://MOTEUR.BZH
Depuis un demi-siècle, l’Américain Arthur Ashkin étudie la lumière et les lasers. Aujourd’hui, il estime pouvoir en tirer une énergie verte plus rentable que le solaire.
En 2018, Arthur Ashkin recevait le prix Nobel 2018 de physique pour ses travaux ayant débouché sur la création de « pinces optiques », des faisceaux lasers permettant d’isoler et de déplacer de minuscules corps comme par exemple une bactérie vivante. Les premières utilisations envisagées furent biologiques, les « pinces » ont d’ailleurs servi à créer un test sanguin contre la malaria. Mais le scientifique a dès le début estimé que la lévitation laser pourrait servir à soulever des matériaux. Après tout, la lumière est une onde. On pourrait donc profiter de cette « force » à plus d’un titre.
Aujourd’hui âgé de 96 ans, Arthur Ashkin pourrait se satisfaire de cette récompense et de voir ses travaux repris et prolongés par d’autres. Au lieu de ça, il veut les utiliser comme base d’une nouvelle énergie. La force de la lumière pourrait être détournée pour générer de l’électricité.
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Pourquoi il faut dire halte aux aliments ultra-transformés
« Le sucre, c’est l’alcool de vos enfants »
Vous ne regarderez peut-être plus les biscuits Oreo de la même manière. D’après Greenpeace, le géant américain Mondelez, qui fabrique le célèbre gâteau à base d’huile de palme, aurait en effet participé à la déforestation de 25.000 hectares de forêt tropicale.
Et ce alors même que la multinationale avait promis de se fournir en huile de palme durable d’ici 2020. « La multinationale Mondelez commerce encore avec des producteurs qui pratiquent la déforestation. L’huile de palme peut être produite sans détruire les forêts et les espèces qui y vivent, contrairement à ce que continuent de faire les fournisseurs de Mondelez. Les orangs-outans sont aujourd’hui au bord de l’extinction : ils sont sacrifiés pour des biscuits », explique sur le site de l’ONG environnementale Kiki Taufik, responsable de la campagne forêts à Greenpeace Indonésie.
« On est à un an de l’échéance et Mondelez est lié à des producteurs responsables de déforestation, en Indonésie et en Malaisie. On avait pris 25 producteurs qu’on sait responsables de déforestation en Asie du Sud-Est, et Mondelez est lié à 22 d’entre eux », détaille de son côté Cécile Leuba, chargée de campagne forêt à Greenpeace France, sur Franceinfo.
Voir aussi cette vidéo de « l’Obs » :
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ANALYSE Trop cher à développer tout seul, pas de partenaire en vue pour partager les coûts, et une réglementation chinoise qui empêcherait le développement de la technologie en Chine… PSA serait sur le point de jeter l’éponge.
C’était l’une des technologies sur lesquelles PSA avait misé. Selon nos confrères des Echos, le deuxième constructeur français serait sur le point d’abandonner l’Hybrid Air, un concept d’architecture de moteur révolutionnaire associant un moteur thermique avec un moteur hydraulique.
Le moteur hydraulique, développé par l’allemand Bosch, l’un des tout premiers équipementiers mondiaux, est entraîné par la pression emmagasinée dans un réservoir d’air comprimé. Un choix qui présente plusieurs avantages. En termes d’efficacité, tout d’abord, avec un rendement du groupe moteur-pompe hydraulique de l’Hybrid Air avoisinant les 95%, meilleur que certains moteurs électriques. Avec 69 grammes de CO2 rejetés par kilomètre, la C3 Hybrid Air faisait mieux que les meilleures modèles de véhicules hybrides électriques, ouvrant une nouvelle voie à côté des technologies développées par Toyota.
En effet, la pollution est pourtant une question très sensible, auprès de la population comme des autorités. Ces dernières réfléchissent depuis plusieurs mois à la mise en place de péages urbains, pour limiter l’accès des véhicules les plus polluants au centre des mégalopoles. Un système de tirage au sort pour les nouvelles plaques d’immatriculations et des incitations fiscales incitent également les consommateurs à se tourner vers des véhicules électriques, ou au moins hybrides.
Seuls ces deux types de véhicules pourraient en effet demain être autorisés à rouler en centre-ville. Or selon la définition donnée par les autorités chinoises, un véhicule hybride dispose d’une batterie. C’est donc un hybride forcément électrique. Au regard de la réglementation chinoise, la technologie Hybrid Air à air comprimé ne serait donc pas considérée comme un hybride. On comprend dès lors la réticence d’éventuels partenaires à investir de fortes sommes sur une technologie de rupture qui serait de facto exclue du premier marché automobile mondial.
Une solution « mild hybrid » ?
Déjà au dernier salon de l’Automobile à Paris en octobre dernier, le groupe avait laissé entendre que s’il ne trouvait pas de partenaire constructeur pour partager les coûts de l’industrialisation de cette technologie d’hybride « abordable », il renoncerait pour se rabattre sur une technologie dite « mild hybrid » plus traditionnelle avec une réserve électrique pour démarrer. En même temps, Carlos Tavares avait annoncé le développement d’une solution de véhicule électrique. D’ailleurs, selon nos confrères des Echos, le « père » de cette technologie, Karim Mokaddem, aurait quitté PSA pour un fonds d’investissement technologique.
Reste maintenant à savoir ce que Bosch compte faire de cette technologie. Selon Les Echos, le groupe se laisse jusqu’à l’été pour décider s’il la développe. Sur certains marchés, notamment dans les pays émergents comme l’Inde, elle pourrait avoir un réel avenir. Mais ce n’est pas PSA qui l’écrira…
Patrick Déniel, Pauline Ducamp, Frédéric Parisot
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Un essaim de 20 000 abeilles suit la voiture d’une femme pendant deux jours lorsque la reine se retrouve coincée à l’intérieur
(Tom Moses)14/03/2019
Carol Howarth ne s’attendait très probablement pas à ce qu’un voyage à l’épicerie se termine par une opération de sauvetage.
Mais c’est exactement ce qui s’est passé. Une reine d’abeilles s’était retrouvée piégée dans son véhicule avec un essaim de 20 000 abeilles qui l’ont suivie. Une équipe d’experts a été appelée à la rescousse.
La femme avait garé sa Mitsubishi Outlander dans la ville de Haverfordwest, au pays de Galles, pour faire quelques courses. On ne sait pas comment ni quand la reine des abeilles est entrée à l’intérieur, mais un bourdonnement s’est rapidement fait entendre près de la fenêtre arrière du véhicule. À un moment donné, pendant l’absence de Mme Howarth, Tom Moses, un résident local, est passé près de sa voiture, a vu l’essaim et s’est inquiété.
« C’était spectaculaire. J’étais en train de rouler quand j’ai vu le grand essaim brun », a dit Moses. « Beaucoup de gens étaient vraiment étonnés, les voitures ralentissaient et les gens prenaient des photos. »
« J’étais un peu inquiet, puisque la voiture était garée en ville tout près d’un bistro, et que quelqu’un pourrait faire quelque chose de stupide et se blesser ou blesser les abeilles. »
Heureusement, M. Moses a fait ce qu’il fallait et a appelé les apiculteurs locaux. Ils sont arrivés et ont pu enlever les abeilles avant même que Mme Howarth ne revienne de ses courses. Mais ce n’en était pas fini avec les abeilles, du moins pas encore. La reine était toujours en fuite.
« Le lendemain, j’ai réalisé que quelques abeilles m’avaient suivi jusqu’à la maison », a dit Mme Howarth.
Il s’est avéré que la reine était toujours coincée dans le véhicule. Mme Howarth a donc rappelé les apiculteurs pour une autre tentative de sauvetage et, cette fois, ils ont réussi.
La reine a été sauvée, saine et sauve, et réunie avec ses sujets. Pendant ce temps, Roger Burns, des apiculteurs du Pembrokeshire, se demandait comment Sa Majesté s’était retrouvée dans cette situation difficile. « Nous pensons que la reine des abeilles avait été attirée par quelque chose dans la voiture, peut-être quelque chose de sucré et qu’elle s’était glissée dans un trou sur le balai de l’essuie-glace du coffre ou peut-être sur la charnière », a-t-il dit.
« L’essaim d’environ 20 000 abeilles l’avait suivie et se tenait sur le coffre de la voiture. »
En 30 ans d’apiculture, M. Burns a dit qu’il n’a jamais rien vu de tel. « C’est naturel pour les abeilles de suivre la reine, mais c’est une chose étrange à voir et c’est assez surprenant de les voir suivre une voiture pendant deux jours. C’était assez amusant », a-t-il ajouté.
En trois ans, 5 géants pétroliers ont dépensé 1 milliard de dollars pour bloquer les lois oeuvrant pour le climat
L’étude dénonce une stratégie de lobbying intense : les groupes pétroliers ont dépensé 200 millions de dollars par an « pour contrôler, retarder ou bloquer les politiques contraignantes motivées par le climat ».
27 mars 2019 – Laurie Debove
Une étude d’InfluenceMap a révélé que, depuis la COP21, les cinq plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse (Exxon Mobil, Royal Dutch Shell, Chevron, BP et Total) ont investi plus d’1 milliard de dollars en lobbying afin de pouvoir continuer leurs activités liées aux énergies fossiles sans respecter l’Accord de Paris. Interrogés, les grands groupes nient ces résultats.
Les beaux discours sont-ils à la hauteur des actes réellement engagés ?
C’est ce qu’a voulu vérifier InfluenceMap dans une étude compilant les principales dépenses des groupes pétroliers en lobbying. Alors que la plupart d’entre eux communiquent en grande pompe sur leurs efforts pour s’engager à tenir l’objectif de +1,5°C maximum fixé par l’Accord de Paris lors de la COP21, ils continuent d’investir massivement en lobbying, directement ou à travers des prestataires, pour s’assurer que les législations ne soient pas contraignantes envers leurs activités.
L’étude dénonce une stratégie de lobbying intense : les groupes pétroliers ont dépensé 200 millions de dollars par an « pour contrôler, retarder ou bloquer les politiques contraignantes motivées par le climat ». Ce lobbying aurait notamment entravé les efforts des gouvernements du monde entier pour mettre en œuvre de telles politiques après la COP21.
En octobre 2018, le dernier rapport du GIEC nous rappelait qu’il est urgent et vital d’initier un changement complet de système pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Un seul demi-degré supplémentaire entraînerait une surenchère de sécheresses, inondations, canicules et extrême pauvreté pour des centaines de millions de personnes.
Suite aux demandes des signataires de l’Accord de Paris, ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et Total, ont dépensé près de 195 millions de dollars en communication autour de leurs « actions vertueuses » pour le climat. Dans les exemples cités, ExxonMobil a ainsi fait un tapage publicitaire autour de sa R&D sur les biocarburants à base d’algues alors que les 10 000 barils de biocarburant par jour qu’il espère atteindre d’ici 2025 ne représenterait en fait que 0,2% de sa capacité actuelle de raffinerie, « ce qui constitue essentiellement une erreur d’arrondi » pointe l’étude, et pas un engagement ambitieux en faveur du climat.
« Malgré l’apparente prise de conscience des actionnaires, plutôt que de changer de cap, la réponse des principaux PDG du secteur pétrolier a été de s’engager à renforcer l’image de marque positive pour le climat, comme lors du Forum économique mondial de cette année à Davos. Cette évolution s’est accompagnée d’une hausse des dépenses en capital consacrées à l’exploration des combustibles fossiles en 2018, avec le rebond du prix du pétrole. » Extrait de l’étude
Questionnés par l’AFP, Chevron et Shell ont renié les conclusions de cette étude. Pourtant, sur plus de 110 milliards de dollars d’investissement de capitaux prévu pour 2019, seuls 3,6 milliards sont destinés à des projets bas-carbone, selon le rapport d’InfluenceMap.
Encore plus préoccupant, un tout récent rapport de l’Agence Internationale de l’Energie montre que la demande énergétique mondiale augmente à une vitesse record jamais atteinte auparavant (2,3% en 2018). La demande pour tous les combustibles a donc également augmenté, avec les combustibles fossiles représentant près de 70% de cette demande pour la deuxième année consécutive. Au lieu de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, nous sommes en fait en train de les augmenter toujours plus. Le temps est à l’action.27 mars 2019 – Laurie Debove
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Voici pourquoi une voiture électrique émet en réalité plus de C02 qu’un diesel
20/04/2019261
En Allemagne, les voitures électriques émettent plus de CO2 que les voitures à motorisation diesel, à en croire une étude réalisée par le physicien allemand Christoph Buchal.
En tenant compte des émissions de CO2 liées à la production de batteries et du mix énergétique allemand, qui fait encore la part belle au charbon, les voitures électriques émettraient de 11 à 28% plus que leurs équivalents diesel, selon cette étude présentée mercredi à l’institut Ifo de Munich.
La batterie d’une Tesla ? Entre 11 et 15 tonnes de C02 !
L’extraction et le traitement du lithium, cobalt et manganèse utilisés pour les batteries demande beaucoup d’énergie. Ainsi, la batterie d’une Tesla Model 3 représente entre 11 et 15 tonnes de C02. En tenant compte d’une durée de vie de 10 ans et d’une utilisation à hauteur de 15.000 kilomètres par an, cela revient à 73 à 98 grammes de CO2 par kilomètre, selon les scientifiques allemands Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn.
Des émissions de CO2 pour la recharge
A cela s’ajoutent les émissions de CO2 liées à la production d’électricité nécessaire pour faire rouler les modèles électriques. En réalité, selon l’étude, une Tesla émettrait in fine plutôt entre 156 et 181 grammes de CO2 par kilomètre, ce qui est davantage qu’une voiture diesel comparable de la marque allemande Mercedes, par exemple. Ces chercheurs allemands ne jugent dès lors pas d’un bon oeil le fait que les responsables européens assimilent les voitures électriques à des véhicules zéro émission.
La limite de 59 grammes de C02 par kilomètre prévue pour 2030 correspondrait selon eux à une consommation « techniquement irréaliste » de 2,2 litres de diesel ou 2,6 litres d’essence par 100 kilomètres. Ces nouvelles limites poussent les constructeurs automobiles européens, y compris allemands, à se tourner massivement vers l’électrique. « Pour le climat, il eut été pourtant préférable de miser sur des moteurs au méthane (gaz naturel). Leurs émissions de CO2 sont un tiers plus basses que celles du moteur diesel », soulignent ces scientifiques allemands.SOURCEDPA avec rédaction en ligne
Un accord tarifaire secret, conclu en 2015 entre l’État et les sociétés d’autoroutes, vient d’être dévoilé par une enquête de France 2. Cet accord prévoit notamment des hausses de prix aux péages jusqu’en 2023. Cet arrangement avait été signé en 2015 par les ministres Emmanuel Macron et Ségolène Royal afin de calmer la grogne des sociétés d’autoroute, mécontentes du gel des tarifs des péages qui avait été décidé en 2015.
Le document a été gardé secret, et on comprend vite pourquoi. Dans une enquête réalisée pour L’Œil du 20 heures, France 2 dévoile la teneur d’un accord secret conclu avec les sociétés d’autoroute et signé par Emmanuel Macron et Ségolène Royal.
Cet arrangement, qui prévoit notamment « noir sur blanc » des augmentations de tarifs aux péages, avait été conclu pour mettre un terme à la grogne des sociétés d’autoroute, mécontentes du gel des tarifs aux péages.
Des sociétés d’autoroute furieuses du gel des tarifs
En 2014, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie et Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, avaient décidé de s’attaquer aux tarifs des péages des autoroutes. La ministre de l’Écologie avait pris différentes mesures, notamment le gel de la hausse des péages afin de « rendre aux automobilistes un peu d’équité tarifaire ».
Mais les autoroutiers ne l’ont pas entendu de cette oreille : le texte prévoyant le gel des tarifs est immédiatement attaqué en justice par les sociétés d’autoroute. La pression est telle que « l’État finit par signer un accord, une sortie de crise », rappelle francetvinfo.
Un document soigneusement tenu secret
Les termes de cet accord ont longtemps été soigneusement tenus secrets. Ils ont finalement été rendus publics grâce à la détermination d’un ancien élu écologiste de Grenoble qui s’est battu pendant deux ans pour obtenir la publication du document, précise francetvinfo.
En 2016, le tribunal administratif lui a donné raison, et le ministère de l’Economie a été contraint de communiquer à l’élu « dans un délai de trois mois, l’accord conclu le 9 avril 2015 entre l’État et les sociétés d’autoroutes ». Selon les journalistes de France 2, qui ont pu consulter le précieux document, les termes de l’accord dévoilé sont assez défavorables aux automobilistes.
Un cadeau aux sociétés d’autoroute ?
En effet, le document stipule que les sociétés d’autoroute, qui s’engagent à financer 3,2 milliards de travaux sur 10 ans, obtiennent en retour « une stabilité fiscale » et une clause « allongeant la durée des concessions ». Mais ils obtiennent surtout, pour compenser le gel des tarifs en 2015, des « hausses de tarifs additionnelles […] chaque année de 2019 à 2023 ».
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