la pollution causée par les munitions au plomb.

Les munitions au plomb menacent l’environnement et la santé

L’Agence européenne des produits chimiques estime que 30 000 à 40 000 tonnes de plomb sont dispersées dans les écosystèmes par la chasse et le tir sportif

Par STÉPHANE FOUCARTTemps de lecture : 3 min

A hunter leaves his shotgun open for walks across a field on the opening day of France’s hunting season in the area, in Lamnay, northwestern France, on September 24, 2017. / AFP PHOTO / JEAN-FRANCOIS MONIER

Les munitions utilisées par les chasseurs et les tireurs sportifs sont à l’origine d’une contamination insoupçonnée au plomb des écosystèmes et posent un risque pour l’environnement et la santé humaine. C’est le constat majeur d’une expertise rendue publique, mercredi 12 septembre, par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Tout comme les peintures, les munitions au plomb polluent les écosystèmes et sont néfastes pour la santé, d’après une étude de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Les munitions au plomb polluent l’environnement

La chasse est décidément dans l’oeil du cyclone. Pointée du doigt par Nicolas Hulot comme une des raisons de son départ du gouvernement, la voici de nouveau épinglée. Une étude de l’Agence européenne des produits chimiques met en lumière la pollution causée par les munitions au plomb.

munitions plomb

Tireur sportif © Scharfsinn

Et la pollution est impressionnante : 30.000 à 40.000 tonnes de plomb polluent les écosystèmes européens, selon le quotidien Le Monde, qui a consulté le rapport, dont « 21.000 tonnes sont utilisées par les chasseurs, dont un maximum de 7 000 tonnes dans les zones humides et de 14.000 tonnes sur la terre ferme »

L’effet du plomb étant beaucoup plus important dans les zones humides, ce sont par conséquent les ressources en eau qui sont touchées. Deux risques sont donc cumulés : l’un pour l’environnement et l’autre pour la santé humaine.

Deux millions d’oiseaux meurent chaque année d’une intoxication au plomb

Selon l’étude, deux millions d’oiseaux meurent chaque année d’une intoxication au plomb. De nombreux travaux ont déjà démontré, ces dernières années, les effets néfastes du plomb, même à petites doses. Les volatiles meurent de saturnisme, soit en picorant les grenailles, soit, pour les rapaces, carnivores, en se nourrissant d’animaux intoxiqués.

munitions plomb

Après un coup de feu © SVshot

Et de l’homme à l’animal il n’y a qu’un pas que les chasseurs franchissent en mangeant leur butin : les animaux tués par ces munitions sont toxiques pour la consommation humaine, même quand on enlève les chairs autour de la blessure. Pour rappel, la France est un pays de chasseurs : 25 % des 5,2 millions de chasseurs européens sont français. Pourtant, des alternatives existent : les munitions en acier.

fabriquer du « poulet » sans poulet

Comment fabriquer du « poulet » sans un gramme de viande ? « Envoyé spécial » a enquêté sur les secrets des aliments ultratransformés

Le magazine « Envoyé spécial » du jeudi 13 septembre enquête sur l’alimentation ultra-transformée. Extrait de ce reportage où un industriel explique comment faire du poulet… sans poulet.

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France 2France Télévisions

Mis à jour le 15/09/2018 | 14:47
publié le 13/09/2018 | 

C’est un procédé clé de l’agroalimentaire, mais que l’on voit rarement : « Envoyé spécial » a pu découvrir une usine qui pratique le « cracking ». Dans la société visitée par le magazine, plus de 50 000 tonnes de pois jaunes destinés à finir dans nos assiettes sont travaillés, sans qu’aucun ne ressorte entier de l’entrepôt : ils vont être décomposés en trois ingrédients. « Le pois contient un quart de volume en protéines, un quart de volume en fibres et la dernière moitié c’est de l’amidon, explique l’industriel. Le travail de notre usine, c’est de séparer ces trois composants. » 

pour flasher plus

Les voitures radars roulent en dessous des limitations de vitesse pour flasher plus

Lorsque l’on rencontre une voiture radar qui flashe en roulant, celle-ci circule souvent en dessous des limitations de vitesse, que ce soit sur des routes à plusieurs voies ou sur des axes à double sens. Et ceci n’est pas une légende comme vous pouvez le voir ci-dessous sur deux captures écran de la tablette de contrôle du radar.

Lors de reportages dans les journaux locaux ou nationaux, les journalistes embarquent dans les véhicules radars lors des missions de contrôle, certaines photos avec une résolution importante permettent de lire la vitesse de circulation du véhicule radar. Cette information est indiquée en bas à gauche en-dessous du panneau indiquant la limite de vitesse. Tout en haut, en dessous du logo GATSO, est également indiquée la vitesse de circulation du véhicule radar au moment de la dernière infraction relevée.

incitation à doubler voiture radar

Sur cet axe 2×2 voies, la vitesse est limitée à 110 et le véhicule radar circule à 97 km/h. Au moment de la dernière infraction relevée, il circulait à 102.6 km/h.

incitation à doubler voiture radar

Sur cet axe à double sens, la vitesse est limitée à 90 et le véhicule radar circule à 84 km/h. Au moment de la dernière infraction relevée, il circulait à 80.2 km/h.

Alors pourquoi les voitures radars roulent en dessous des limitations de vitesse ? L’explication est simple, pour flasher plus !

Mais pas forcement pour la première raison qui vient à l’esprit… Car rouler à 80 sur une départementale limitée à 90 n’est pas fait uniquement pour inciter les véhicules derrière à doubler.

En effet, le problème vient également des caractéristiques techniques du GATSO MILLIA qui nécessite pour fonctionner un différentiel de 20 km/h entre la vitesse du véhicule radar et la vitesse du véhicule qui double comme le résume très bien le tableau ci-dessous que l’on rencontre partout sur Facebook et qui est issu de notre page présentant la tolérance des radars.

vitesse tolérance voiture radar

Dans une zone limitée à 110, en roulant à 104 km/h, la voiture radar ne mesure que les véhicules qui la double à plus de 124 km/h, c’est à dire tous les véhicules qui sont en excès de vitesse puisque la vitesse retenue après application de la marge de tolérance sera de 111 km/h. Si la voiture radar roulait à 110 km/h, elle ne mesurerait que les véhicules circulant au-delà de 130 km/h pour une vitesse retenue de 117 km/h.

Quand on sait que la majorité des excès de vitesse relevés par les radars automatiques sont inférieurs à 5 km/h, on comprend facilement pourquoi il faut que la voiture radar roule en dessous de la vitesse limite autorisée pour enregistrer un maximum de petites infractions !

Il existe une seconde limite technique pour laquelle la vitesse de circulation du véhicule radar n’est pas une contrainte mais qui nécessite de ne pas respecter le Code de la Route…

En effet, le véhicule radar ne peut mesurer la vitesse de circulation des véhicules qui le double uniquement si ces derniers circulent sur la voie limitrophe située à sa gauche. Comme on le voit ci-dessous, sur une autoroute à 3 voies, le véhicule radar devra circuler sur la voie du milieu pour pouvoir verbaliser les véhicules qui circulent en excès de vitesse sur la voie la plus à gauche et cela même lorsque la voie de droite est libre et que le véhicule circule en dessous des limitations de vitesse!

voiture radar voie centrale

Mais ce n’est pas la seule infraction que peuvent commettre les véhicules radars… Parfois eux aussi circulent en excès de vitesse !

excès de vitesse voiture radar

un système simple et ingénieux

Australie : un système simple et ingénieux retient les déchets des égouts au lieu de les laisser filer vers l’océan

07/09/2018

Australie : un système simple et ingénieux retient les déchets des égouts au lieu de les laisser filer vers l’océan

Facebook/Keith Anderson

Les égouts débordent facilement dans les villes lorsqu’il y a de gros orages et autres fortes pluies. Non seulement ils sont remplis d’eau, mais aussi de toutes sortes de déchets qui s’accumulent dans les rues. Alors pourquoi ne pas agir pour empêcher que toutes ces ordures ne finissent dans l’océan ?

C’est à ce niveau que le gouvernement de l’Australie a décidé d’agir, plutôt que de s’atteler à la difficile – et quasiment impossible – tâche d’aller récupérer les déchets dans la mer.

À quatre petites voix près.

L’Assemblée nationale refuse (encore) d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi

À quatre petites voix près.

CAPTURE TWITTER/ERIC COQUERELL’assemblement nationale refuse (encore) d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi.

POLITIQUE – À quatre petites voix près. Tard dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre, les députés ont voté contre l’amendement proposé par l’élu LREM François-Michel Lambert, proposant d’inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate d’ici 2021, à l’occasion de l’examen du projet de loi alimentation et agriculture. 35 députés ont voté pour, 42 contre.

Sur Twitter, le député des Bouches-du-Rhône n’a pas caché sa déception, demandant « au gouvernement et à la profession agricole d’agir pour gagner la bataille contre le glyphosate ». À noter que ce n’était pas le seul amendement proposant cette interdiction qui était examiné ce soir. Mais porté par un membre de la majorité, il était celui qui avait le plus de chances d’aboutir.

Voir l'image sur Twitter

Les 42 salopards qui ont voté contre l’interdiction du glyphosate cette nuit :

Bérangère Abba (LREM)
Gabriel Attal (LREM)
Laetitia Avia (LREM)
Florian Bachelier (LREM)
Didier Baichère (LREM)
Sophie Beaudouin-Hubiere (LREM)
Bruno Bonnell (LREM)
Jean-Jacques Bridey (LREM)
Stéphane Buchou (LREM)
Fabienne Colboc (LREM)
Frédéric Descrozaille (LREM)
Christelle Dubos (LREM)
Coralie Dubost (LREM)
Jean-Luc Fugit (LREM)
Stanislas Guerini (LREM)
Danièle Hérin (LREM)
Guillaume Kasbarian (LREM)
Célia de Lavergne (LREM)
Nicole Le Peih (LREM)
Marie Lebec (LREM)
Jean-Claude Leclabart (LREM)
Martine Leguille-Balloy (LREM)
Roland Lescure (LREM)
Monique Limon (LREM)
Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM)
Graziella Melchior (LREM)
Amélie de Montchalin (LREM)
Jean-Baptiste Moreau (LREM)
Cendra Motin (LREM)
Zivka Park (LREM)
Patrice Perrot (LREM)
Anne-Laurence Petel (LREM)
Béatrice Piron (LREM)
Marie-Christine Verdier-Jouclas (LREM)

Jean-Yves Bony (LR)
Gilles Lurton (LR)
Jérôme Nury (LR)
Alain Ramadier (LR)

Bruno Millienne (MODEM)

Thierry Benoit (UDI)

Voir l'image sur Twitter

Tous ces amendements avaient le soutien de l’ensemble de la gauche, plaidant pour un « signal fort » sur ce sujet. Ce faisant, ce refus d’inscrire une bonne fois pour toute ce produit jugé cancérogène probable par l’OMS dans la liste des herbicides prohibés passe très mal.

Un salaire de 22 000€ bruts

le 12 septembre 2018 – Par Audrey – Catégorie: Les radars en général

Offre d'emploi pour conduire une voiture radar privée

Un salaire de 1800 euros pour conduire une voiture radar privatisée

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Depuis le mois d’avril 2018, de nouvelles voitures radars privatisées circulent dans les départements de la région Normandie. Les contrôles radars sont effectués par des employés de la société privée Mobiom, filiale du groupe Challancin Accueil et Services.

Afin de pouvoir faire rouler les 26 véhicules prévus et respecter le cahier des charges fourni par la Sécurité Routière dans le cadre d’un marché public, la société a lancé le recrutement de plusieurs dizaines de chauffeurs.

Un salaire de 22 000€ bruts

Quelque soit le département concerné, Calvados, Eure, Manche, Seine-Maritime ou Orne, le profil recherché est le même.

Il faut bien sûr « apprécier fortement conduire un véhicule de tourisme au quotidien » et qu’aligner les kilomètres chaque jour ne fasse « pas peur”…

Il est également nécessaire de respecter les procédures de travail établies avec la plus grande rigueur (prise de poste, suivi de l’itinéraire communiqué par le coordinateur du centre opérationnel, compte rendu de mission, signalement d’événements, …).

Le système GPS avec l’itinéraire de contrôle à suivre

GPS route à suivre radar privé

Enfin, pendant les heures de missions, il faut être « un conducteur exemplaire » et s’appliquer « à respecter en tout point et à tout moment le code de la route ».

Comme les voitures radars roulent aussi bien de jour comme de nuit, la semaine comme le weekend ou les jours fériés, le temps de travail est annualisé.

Avec ce profil, la rémunération pour le poste de conducteur de voiture radar est 22 000€ bruts par an auquel il faut ajouter les indemnités repas. Cela représente donc un salaire mensuel de 1 833€ euros bruts soit environ 1 412 euros net.

Des conditions à respecter

La société Mobiom impose également quelques conditions à respecter pour obtenir le poste.

En premier lieu, il faut bien sûr disposer de son permis de conduire et cela depuis au moins 3 ans. Un capital de 10 points minimum est également apprécié…

Il faut également disposer d’un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) vierge.

Enfin, vous aurez encore plus de chance d’obtenir le poste en postulant sur leur site internet si vous disposer d’une carte de professionnel de la sécurité privée délivrée par le CNAPS (Conseil National des Activités Privées de Sécurité).

Le poste de travail avec un champ de vision encombré

Interieur voiture radar privé


Le plus étonnant dans cette histoire

Près de Redon, le radar a été volé


Du radar pédagogique volé au lieu-dit la Chevalleraye, il ne reste que le massif en béton ; trop lourd à emporter ?
Du radar pédagogique volé au lieu-dit la Chevalleraye, il ne reste que le massif en béton ; trop lourd à emporter ? | PHOTO OUEST-FRANCE

Le radar pédagogique, installé au lieu-dit la Chevalleraye, à Bains-sur-Oust, près de Redon, a disparu.

Dimanche 2 septembre 2018 dans la matinée, Elisabeth, une automobiliste habituée à circuler sur la route menant de l’étang de Via au Pont-Quénot, remarque que le radar pédagogique installé par la mairie, au lieu-dit la Chevalleraye, dans la commune de Bains-sur-Oust, près de Redon, n’est plus en place.

Elle est intriguée car la veille, la machine était encore là. Se doutant bien que les ouvriers des services techniques ne sont pas intervenus un dimanche, elle pense que le radar a été volé.

Effectivement, l’appareil a bien disparu « peut-être dans le but de récupérer le panneau photovoltaïque », s’interroge-t-on à la mairie.


Le plus étonnant dans cette histoire c’est que ledit radar a été retrouvé quelques jours plus tard au même endroit mais en pièces détachées.

vidéo qui fait actuellement le tour du monde

« Le Mensonge dans lequel nous vivons », une puissante vidéo qui fait actuellement le tour du monde ! Et on comprend pourquoi…


Cette fameuse vidéo, « The Lie We Live » (Le mensonge dans lequel nous vivons) est en train de faire le tour du monde et c’est compréhensible ! Le narrateur y présente pas mal de faits qui ne tournent pas rond dans notre société, de quoi faire réfléchir les plus petits et les plus grands et de quoi nous ouvrir les yeux sur le monde dans lequel nous vivons. Le but de tout être humain est d’atteindre le bonheur, mais à quel prix ? Prenez le temps de partager cette vidéo à vos proches, qu’elle soit vue par le plus de monde possible… 


Crédit: Freshtastical (Spencer Cathcart)

des tests d’inhalation sur des cobayes humains et des singes.

Humains et singes cobayes : ces études sur le diesel qui dérapent

  • Hugo LARA



gaz d'échappement

Financées par des constructeurs automobiles allemands via un organisme de recherche, deux études visant à prouver l’innocuité du diesel ont réalisées des tests d’inhalation sur des cobayes humains et des singes.


Le gasoil semble avoir altéré le raisonnement de certains constructeurs allemands. Après le scandale des tests d’émissions truqués par Volkswagen en 2015, le groupe automobile est avec Daimler, BMW et l’équipementier Bosch, accusé d’avoir financé un groupe de recherche ayant conduit des tests sur des hommes et des singes.

Révélée le 26 janvier par le New York Times, la première étude menée en 2014 a confiné une dizaine de primates pendant quatre heures dans un pièce où étaient injectées les émanations du moteur diesel d’une Coccinelle. Les singes étaient maintenus calmes par des dessins animés. D’après le journal, les scientifiques n’avaient cependant pas été informés que le modèle fourni avait été adapté pour réduire ses niveaux de pollution.

 

Défendre le diesel après son classement comme cancérigène


Commandée par le Groupe européen de recherche sur l’environnement et la santé dans le secteur du transport (EUGT), largement financé par les constructeurs incriminés et aujourd’hui disparu, l’étude avait pour but de défendre le diesel après son classement en tant que cancérigène par l’Organisation mondiale de la santé, selon le quotidien Américain.

Une seconde étude effectuée en 2016 sous l’impulsion du même groupe de recherche a cette fois impliqué environ 25 jeunes hommes et femmes en bonne santé. Mise au jour par les journaux allemands Stuttgarter Zeitung et Suddeutsche Zeitung, l’étude a fait inhaler aux cobayes du dioxyde d’azote à différentes doses pendant plusieurs heures. Le test, réalisé par un institut rattaché à l’université d’Aix-la-Chapelle en Allemagne, n’a pas permis de déterminer l’impact des gaz d’échappement sur les sujets.

 

Les constructeurs s’excusent et condamnent


Daimler s’est dit « consterné », affirme « condamner fermement » ces tests et indique avoir lancé une enquête pour déterminer comment une telle étude a pu être élaborée. Pour les tests conduits sur des singes, Volkswagen s’est excusé, accusant « le manque de jugement de certaines personnes » etexpliquant que « les méthodes scientifiques choisies à l’époque étaient mauvaises ». BMW affirme n’avoir eu aucun rôle direct dans cette étude et n’avoir pas été impliqué dans sa conception.

UN PERMIS POUR LES TROTTINETTES

PARIS : VERS LA CRÉATION D’UN PERMIS POUR LES TROTTINETTES ÉLECTRIQUES ?


Trois opérateurs de location de trottinettes en libre-service sont désormais disponibles à Paris. [© FRANCOIS GUILLOT / AFP]

De plus en plus présentes à Paris, les trottinettes électriques en libre-service doivent désormais trouver leur place dans l’espace public.

Face à l’arrivée d’un troisième opérateur de trottinettes électriques en libre-service dans la capitale, Christophe Najdovski, l’adjoint à la mairie de Paris en charge des transports, a annoncé ce dimanche 9 septembre sur France Info qu’il souhaitait l’instauration d’une «réglementation nationale pour définir la catégorie de ces véhicules».


Pour l’élu, il s’agit de «réguler ces déplacements», alors que ce nouveau mode de transport est en pleine expansion et cohabite désormais avec les piétons. «Nous demandons au gouvernement et à l’Etat qu’il puisse y avoir un permis accordé par les collectivités, une sorte de licence», a-t-il ainsi demandé.

Pour lui, l’objectif est d’intégrer ces engins – dont certains peuvent aller jusqu’à 40 km/h – aux flux piétons et routiers. Sauf que selon la réglementation actuelle, les trottinettes ne peuvent rouler à plus de 6 km/h sur les trottoirs et sont interdites sur la route.


En attendant une nécessaire législation, l’élu propose donc aux trois opérateurs, Lime, Bird et Bolt, d’adhérer à la charte de bonne conduite, déjà signée en juin par les opérateurs de scooters électriques et vélos en libre-service.