Le Problème de L’Hydrogène

L’Allemagne sombre dans l’hydrogène… Et Macron applaudit… (Tribune)

L’Allemagne a fait le choix d’investir dans l’hydrogène (H2) à grands coups de milliards d’euros pour en faire un « carburant du futur » neutre en émissions de gaz à effet de serre afin de remplacer les produits pétroliers, notamment dans le secteur du transport. Ce qui est une aberration, même si la production de l’hydrogène « vert » par électrolyse de l’eau ne pose en elle-même aucun problème.

Et le Président français Emmanuel Macron (qui veut réindustrialiser la France) applaudit à cette folle orientation qui est une impasse économiqueet technique pour la société. Elle enrichira assurément toute une cohorte de promoteurs à coups de subventions juteuses accordées par Bruxelles dans le cadre de sa politique de « Taxonomie verte ».

Une production renouvelable problématique

L’Allemagne est confrontée à la difficile gestion de son réseau électrique à cause de sa production erratique et intermittente d’électricité d’origine renouvelable soutenue par 25 milliards d’euros annuels injectés dans l’éolien et le solaire photovoltaïque fabriqué en Chine.

Les Allemands espèrent réguler leurs productions d’électricité en transformant en hydrogène (H2) par électrolyse de l’eau afin d’utiliser leurs surplus indésirables d’électricité pour les stocker., ou pour les injecter dans les réseaux de gaz de ville créant ainsi des piles à combustible.

Ces dernières peuvent ensuite restituer environ un quart de l’électricité stockée à un coût prohibitif en cas de pénurie les nuits sans vent.

C’est la notion de « Power to Gas (P2G) » (de l’électricité vers le gaz) et de « Power to Power (P2P) » (de l’électricité vers… l’électricité).

Une autre possibilité de stockage de l’énergie vient de la combinaison de l’hydrogène avec du dioxyde de carbone (CO2) afin de produire du méthane ou du méthanol. Mais ce procédé est encore plus cher et requiert beaucoup d’énergie.

Selon le rapport demandé en septembre 2015 par Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’Économie, le coût du méthane produit par cette synthèse serait près de trois fois plus élevé́ que le prix de gros du gaz naturel.

Il faut ainsi beaucoup de foi (ou de mauvaise foi…) pour espérer produire des quantités massives de méthane ou de méthanol à partir d’hydrogène.

L’illusion de l’hydrogène « mirifique » est entretenue par au moins trois arguments « plaisants » astucieusement distillés aux grands médias dénués de culture scientifique qui les relaient sans les comprendre, et aux responsables politiques trop heureux de promettre des lendemains qui chantent à leurs électeurs.

Le premier argument séduisant consiste à déclarer que la combustion de l’hydrogène dans les transports ne produit que de l’eau (ce qui est vrai).

Le second argument impressionnant souligne qu’avec un kilogramme d’hydrogène (H2) (et une pile à combustible), une voiture peut parcourir 100 km (ce qui est vrai aussi).

Mais peu souligne qu’un kg d’H2 représente un volume de 11.000 litres (11 mètres cubes) à la pression atmosphérique et à température ambiante (15°C), 16 litres sous forme liquide à – 253°C et 25 litres compressés à 700 fois la pression atmosphérique (700 bars).

Quelques constructeurs ont commencé à fabriquer des véhicules électriques à pile à combustible à hydrogène, mais leur coût élevé limite leur diffusion et semble conduire dans à une impasse.

L’avenir de la production automobile ne dépend donc pas de niches pour riches et sera encore longtemps ancrée dans les produits pétroliers. Le développement significatif des véhicules à hydrogène vraiment « vert » n’aura jamais lieu, sauf peut-être, dans un avenir lointain, à partir de l’énergie nucléaire, seule capable de produire l’électricité nécessaire à la demande en grande quantité.

Le troisième argument « massue » déclare que l’électricité en surplus issue des éoliennes et autres panneaux photovoltaïques, est gratuite, voire même à prix « négatif » (ce qui est vrai aussi… mais pas pour tout le monde).

En effet, dans ce dernier cas, les producteurs éoliens et solaires sont toujours payés grâce aux subventions et aux taxes sur l’énergie (électricité, carburants,…) prélevées dans la poche des consommateurs.

Une étude pour le Premier ministre indique d’ailleurs que « les éléments technico-économiques disponibles […] de production solaire avec stockage à l’aide d’hydrogène révèlent des coûts de production extraordinairement élevés, même pour une expérimentation.

Et France Stratégie, une institution rattachée au Premier ministre, estime qu’ « en raison de son coût, le stockage énergétique via l’hydrogène dans le réseau de gaz n’apparaît pas pertinent à un horizon prévisible ».

La production d’hydrogène

Ni les médias, ni le grand public, ni les responsables politiques, ne se demandent comment est produit ce gaz, ni à quel coût, ni d’où vient l’énergie pour le fabriquer, le compresser, le liquéfier, l’utiliser.

L’hydrogène n’est pas une source d’énergie mais juste un « transporteur d’énergie » (vecteur) qui doit d’abord être produit à partir d’autres énergies. Il n’existe presque pas dans la nature « à l’état libre », même si c’est le principal composant dans l’Univers et sur Terre où les atomes d’hydrogène y sont combinés à l’eau et aux hydrocarbures.

Aujourd’hui, seulement 4 % de toute la production mondiale d’hydrogène provient de l’électrolyse mais… en tant que sous-produit de la préparation électrolytique du chlore et de l’hydroxyde de sodium !

Le reste provient du charbon (4%), du pétrole (7%), et surtout du gaz naturel méthane (85%) par le procédé industriel du vaporeformage pour des applications dans la chimie industrielle (raffinage, pétrochimie, engrais,…).

Des recherches sont actuellement en cours afin de trouver une solution pour produire de l’hydrogène sans hydrocarbure, comme par exemple, la décomposition thermique de l’eau dans des réacteurs nucléaires à haute température (HTR). Mais aucune percée n’est encore en vue pour une production « verte » économique, ni pour une utilisation publique facile de l’H2.

Les impitoyables bilans énergétiques et financiers de l’hydrogène « vert » dans les transports ont toujours été mauvais tout simplement parce que les lois de la physique sont défavorables à son utilisation courante (production, stockage, transport, utilisation dangereuse,…) et ne se soumettent pas aux décisions politiques.

La « société hydrogène »

Jusqu’au sommet de l’État, nos élus préfèrent, par cynisme, ce qui brille auprès des médias pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir plutôt que d’améliorer le sort de leurs concitoyens en se préoccupant d’investir dans des moyens de production sur le long terme, en « bon père de famille ».

Malgré les multiples avertissements sur l’impasse technique, économique et écologique de l’hydrogène comme « carburant » pour les véhicules (y compris les bus et les trains), l’Allemagne et la France subventionnent à fonds perdus (pas pour tout le monde) ce développement alors que c’est une gabegie financière.

Nos élus ne seraient-ils que les instruments aveugles d’une politique européenne suicidaire emmenée par des lobbies allemands du gaz (Gazprom) et du charbon (inauguration de Datteln 4 en 2020) ?

Ils ont pourtant les moyens de savoir que l’H2 est une impasse, mais ils construisent sciemment des galères dont les rameurs sont tous les Européens qui devront ramer fort pour payer leurs fautes impardonnables…

Ces élus, volontairement ou non, soutiennent les « écolos-collapsologues » haineux qui souhaitent un effondrement de la société industrielle d’ici 20 ans. Et ils les aident soit par cécité, soit par intérêt personnel bien compris !

En attendant, de puissants lobbies financiers et politiques estiment pouvoir profiter de ces milliards d’euros de subventions allemandes et européennes. La France (Nicolas Hulot) a déjà mis 100 millions d’euros « sur le tapis » en juin 2018 pour l’hydrogène.

Ils espèrent tous un profit financier en favorisant le concept fallacieux de future civilisation de l’H2.

Les uns y voient un moyen de développer leurs énergies intermittentes éoliennes et solaires, et les autres pensent qu’il faudra beaucoup d’électricité, et donc de réacteurs nucléaires, pour produire cet hydrogène…

D’autres encore espèrent vendre des nouveaux bus, ou des trains à hydrogène, ou des électrolyseurs géants, à cette illusoire société de l’hydrogène.

Le seul dindon de la farce est le contribuable qui ne bénéficiera pas du retour de ces juteuses subventions prélevées dans ses poches, et qui voit les prix de l’électricité, des carburants, et de l’énergie en général, augmenter sous le poids des taxes pour payer toutes ces gabegies.

En conséquence, le prix de l’électricité domestique atteint 300 €/MWh en Allemagne malgré les fortes subventions, et dépasse les 300 €/MWh au Danemark.

En France, il n’est encore que de 160 €/MWh grâce au nucléaire, mais… en augmentation rapide avec la percée des énergies renouvelables subventionnées.

Cette politique énergétique de l’Allemagne et de la France soutenue par l’Europe s’apparente à du «  vol en bande organisée » dont le repaire de brigands est à Bruxelles.

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hydrogène: un pari très cher

Les voitures à hydrogène: un pari très très cher relevé par Toyota et Hyundai

C’est la « nouvelle frontière » écologique. Les véhicules à hydrogène ont une grande autonomie et se rechargent très rapidement. Toyota et Hyundai parient sur leur avenir. Mais Daimler abandonne. C’est très cher, complexe et dépendant d’une lourde infrastructure inexistante. La Commission européenne et le gouvernement français s’y intéressent fortement.

Toyota Mirai II à hydrogène

Toyota Mirai II à hydrogèneTOYOTA

Pour les Jeux olympiques de Paris en 2024, Toyota, champion de l’hydrogène, mettra à disposition « 3.000 voitures et 1.200 bus à pile à combustible », selon une source interne du constructeur japonais. Une révolution, alors que l’électrification démarre à peine? L’hydrogène devient en effet la « nouvelle frontière » écologique. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a appelé jeudi 16 juillet à « investir dans les nouvelles technologies », prenant l’exemple de l’hydrogène.  « C’est aujourd’hui que ça se joue: soit la France est capable de se doter maintenant d’une stratégie pour l’hydrogène et nous aurons notre propre hydrogène vert, soit nous serons obligés de nous approvisionner ailleurs », a martelé le locataire de Bercy. Il ne faisait certes pas allusion à l’industrie automobile. Mais le Premier ministre Jean Castex avait annoncé un objectif mercredi lors de sa déclaration de politique générale: « faire de l’économie française la plus décarbonée d’Europe ».  Le jour même où la Commission européenne édictait son plan pour développer la production d’hydrogène propre. Clairement: les transports sont concernés et donc l’automobile. Le problème, c’est que l’hydrogène pour les véhicules… ce n’est pas pour tout de suite en Europe.Bruxelles espère voir l’hydrogène représenter 12% à 14% du mix énergétique à l’horizon 2050. Pour atteindre cet objectif, il faut toutefois augmenter la capacité de production de ce gaz vecteur d’énergie, encore balbutiante aujourd’hui, avec des investissements entre 180 et 470 milliards d’euros.

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L’Allemagne mise sur l’hydrogène

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L’Allemagne entend devenir le fournisseur numéro 1 de l’hydrogène dans le monde. Face aux enjeux du réchauffement climatique, les grandes puissances mondiales développent différentes stratégies pour aborder les défis de la transition énergétique. L’Allemagne a récemment annoncé un plan de développement de la technologie de l’hydrogène. L’objectif du pays : décarboniser son industrie et devenir le producteur et fournisseur numéro 1 d’hydrogène dans le monde.

iStock-Fokusiert

Un plan de 9 milliards d’euros

Le programme de développement adopté début juin entre dans le cadre d’un plan colossal de 130 milliards d’euros annoncé par le gouvernement allemand pour relancer son économie au sortir de la pandémie. L’Allemagne prévoit 50 milliards d’euros d’investissement dans la transition énergétique. La portion consacrée au développement de l’hydrogène inclut l’investissement dans la recherche, les infrastructures de production et le développement de partenariats internationaux. Le gouvernement ambitionne de consacrer 7 milliards d’euros au développement du marché intérieur et 2 milliards au développement de partenariats à l’échelle mondiale. A moyen terme, ce plan a pour objectif d’augmenter la capacité de production du pays à environ 10 Gigawatts avant 2040. Dans un plan adopté en décembre 2019, l’Allemagne s’était donné pour objectif de réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici l’année 2030, par rapport à ce qu’elles étaient en 1990.

Le marché de l’hydrogène

L’hydrogène, qui permet de stocker de l’électricité, se présente comme une solution intéressante dans le cadre de la transition énergétique. Il permettrait notamment d’augmenter l’autonomie des batteries des voitures électriques et de « décarboner » les transports publics. On le retrouve aujourd’hui dans les secteurs de l’industrie comme l’acier, où il est produit à partir d’énergies fossiles. Le gouvernement allemand prévoit la production d’hydrogène « verte », produite à partir d’électricité durable (panneaux solaires, éoliennes, etc.). Le secteur ciblé par l’Allemagne est l’automobile, en voie forcée de décarbonation, après plusieurs affaires liées à des moteurs diesel frauduleux. Le plan de relance allemand s’engage clairement en faveur de l’énergie durable, refusant notamment l’octroi de primes à l’achat pour les véhicules à essence.

La concurrence chinoise et européenne

L’Allemagne n’est pas le seul pays à convoiter l’hydrogène. En Europe, la France entend consacrer 1,5 milliard d’euros de fonds publics sur trois ans pour développer un avion neutre en carbone d’ici 2035, propulsé à l’hydrogène. En 2018, l’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, avait proposé un plan de développement de l’hydrogène, avec un budget de 100 millions d’euros sur deux ans. L’ancien ministre avait alors déclaré : « cette molécule, qui renferme énormément d’énergie, va devenir indispensable compte tenu de l’étendue de ses propriétés : elle permet de stocker l’électricité, d’alimenter des voitures, de recycler du CO2, de rendre les processus industriels plus propres ». La Chine, également engagée dans la course à l’hydrogène, s’est quant à elle fixée pour objectif de produire 1 million de voitures électriques à piles à hydrogène d’ici 2030. Les Chinois accusent cependant un net retard sur le développement de la technologie sur laquelle les Allemands, les Japonais et les Coréens planchent depuis plusieurs années.

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Ces mesures QUI VONT FRAPPER

Ces mesures validées par Macron qui vont exaspérer les automobilistes

Le président de la République a annoncé, ce lundi 29 juin, reprendre à son compte la quasi totalité des propositions émises par la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Plusieurs d’entre elles visent à réduire la place de la voiture.

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Dans le jardin de l’Elysée, face aux 150 personnes tirées au sort de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), Emmanuel Macron a expliqué qu’il n’abaisserait pas la vitesse maximale sur les autoroutes à 110 km/h. Les automobilistes ont sans doute applaudi, mais c’était crier victoire trop vite… Parmi les 149 propositions formulées dans le rapport de la CCC, plusieurs vont à l’encontre des défenseurs de la voiture. Alourdissement du bonus-malus, expulsion des véhicules des centres-villes… La liste est assez longue. Une liste reprise par Emmanuel Macron – dans sa quasi intégralité – lequel a donc choisi de mettre en oeuvre ces propositions. Sauf revirement, elles devraient entrer en vigueur dans les mois qui viennent. En voici l’essentiel.

Certaines mesures vont clairement frapper les automobilistes au portefeuille. La CCC a proposé, et Emmanuel Macron a accepté de :

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  • Renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et introduire le poids comme un critère à prendre en compteL’introduction du poids dans le malus automobile avait été rejeté par le Parlement lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2020. Mais les citoyens de la Convention citoyenne pour le climat ont choisi de revenir à la charge. Cela se justifie selon eux car “les véhicules plus lourds ont un impact bien plus important sur le climat : ils consomment davantage de carburants, ils nécessitent davantage de matériaux pour être construits et, pour les véhicules électriques, des batteries bien plus importantes”. Le marché du SUV, très dynamique dans l’Hexagone, pourrait en prendre un coup. Toutefois, la CCC est bien consciente qu’il faudra prévoir un système pour les familles nombreuses, qui n’ont pas le choix que d’acheter de grands véhicules.
  • Moduler les taxes sur les contrats d’assurance en fonction de l’émission de CO2 pour encourager les véhicules propres. L’utilisation de la fiscalité écologique va se développer. Comme pour le bonus-malus, les automobilistes qui possèdent des véhicules émetteurs de beaucoup de particules de CO2 verront le poids de leur contrat d’assurance s’alourdir.
  • Réduire les incitations à l’utilisation de la voiture en réformant le système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le revenu. Il existe aujourd’hui une indemnité kilométrique pour les personnes qui vont travailler en voiture. Celle-ci tient compte de deux éléments : la distance parcourue et la puissance du moteur. La CCC propose de modifier le barème en indexant l’indemnité reçue sur les émissions de C02. En pratique, plus la voiture polluera et moins l’indemnité kilométrique sera importante.

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Au-delà de ces mesures financières, d’autres propositions vont surtout gêner les automobilistes dans leur vie de tous les jours. Car les adeptes de la voiture l’ont compris : ils ne sont plus les bienvenus dans les villes. Pistes cyclables démultipliées, réduction de voies sur la chaussée, suppression de places de stationnement, un grand nombre de communes ont choisi de repousser les voitures hors les murs.

Et le président Macron souhaite visiblement accentuer le mouvement puisque ce dernier a validé les propositions suivantes :

  • Généraliser les aménagements de voies réservées aux véhicules partagés (2-3 personnes dans une voiture) et aux transports collectifs sur les autoroutes et voies rapides. Si la vitesse maximale devrait rester à 130 km/h, la bataille des autoroutes et voies rapides est loin d’être terminée. La multiplication de ces voies spéciales réduira forcément la taille des chaussées et donc provoquera à certains moments des bouchons.
  • Créer des parkings relais. L’objectif est que les automobilistes déposent leur véhicule à l’entrée des villes et prennent un moyen de transport collectif. Un mouvement entamé dans deux villes notamment : Strasbourg où il existe 10 parkings de ce type et Aix-en Provence. Pour inciter les automobilistes à déposer leur voiture, la CCC a prévu dans sa proposition que “ces parkings relais donnent droit pour les utilisateurs à un ticket utilisable dans les transports publics en centre-ville”.
  • Interdire les centres villes pour les véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre. C’est déjà le cas à Paris par exemple, où les véhicules Crit’air 4 sont interdits à la circulation. Dans une multitude de communes du Grand Paris, ce sont les véhicules Crit’Air 5 (voitures qui ont plus de 20 ans) qui sont bannies. Selon la CCC, cette mesure “permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant la santé des habitants car tous les véhicules émettent des polluants locaux (particules fines liées à la combustion et aux pneus, oxyde d’azote, etc.).

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une voiture électrique, un enfer

Recharger une voiture électrique, un enfer

Les carences du système de recharge − si elles persistent − constitueront un frein au développement de la mobilité zéro émission.

Par Nabil Wakim et Eric Béziat Publié le 22 juin 2020 à 11h12, mis à jour hier à 18h20

Une borne de recharge de voiture électrique, à Paris, le 19 mai.
Une borne de recharge de voiture électrique, à Paris, le 19 mai. RICCARDO MILANI / HANS LUCAS VIA AFP

Depuis peu propriétaire d’une voiture électrique, l’un des auteurs de cet article n’imaginait pas dans quel univers de complexité il avait mis le pied : celui de la recharge de son véhicule. Avant, pour lui, la difficulté à « faire le plein » consistait à ne pas confondre diesel et essence. Dans son nouvel univers automobile, c’est infiniment plus complexe. Pour se charger, il rencontre régulièrement cinq formes différentes de prise (sa voiture n’a été livrée qu’avec deux) et trois ou quatre types de puissance. Beaucoup de bornes publiques de recharge sont gratuites, mais nombre d’entre elles sont défaillantes. Pour les payantes, le tarif est rarement affiché et les pièges fréquents (1 euro la première heure, 30 euros la deuxième).Article réservé à nos abonnés Lire aussi  La France se convertit rapidement à la voiture électrique

Il n’est venu à l’idée de personne de généraliser la possibilité de payer sa charge directement avec une carte bancaire. Alors notre utilisateur court après les « pass » de recharge, lesquels peuvent être fournis par une start-up, par un constructeur automobile ou par une enseigne commerciale. Dans ce monde baroque, Nissan a mis à disposition des bornes gratuites dans certaines grandes surfaces, mais son système de recharge rapide est incompatible avec la Zoe de son allié Renault. Bienvenue chez Kafka en mode branché !

Deux carences

A l’heure où le gouvernement a fait du véhicule électrique l’axe central de sa politique de relance automobile, la question de la recharge pourrait finir par constituer un sérieux frein au développement de la mobilité zéro émission. « 80 % à 90 % de nos clients se rechargent à la maison ou au bureau, constate Lionel French-Keogh, directeur général pour la France de Hyundai. La complexité de la charge lors d’un long parcours cantonne, pour le moment, le véhicule électrique aux flottes d’entreprise et au second véhicule des particuliers habitant en pavillon. »

Confinement : une faille est trouvée pour contester les amendes.

18 avril 2020 |

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Début avril, un avocat rennais a obtenu la relaxe de son client jugé pour non-respect du confinement. Rémi Cassette a trouvé une faille dans la procédure poussant le ministère de l’Intérieur à publier un nouvel arrêté au Journal officiel pour corriger l’erreur.

Ce Jeudi 9 avril, un avocat rennais a obtenu la relaxe de son client jugé pour non respect de confinement. Maire Rémi Cassette a trouvé en effet une faille dans la procédure poussant le ministère de l’intérieur à publier un nouvel arrêté au journal officiel pour corriger l’erreur. L’avocat est commis d’office auprès d’un client pour non-respect des règles de confinement, Rémi Cassette, avocat au barreau de Rennes et obtient la relaxe du jeune homme au casier vierge.

Début avril, Remi Cassette, jeune avocat qui vient tout juste de prêter serment, constate avec une collègue présente au tribunal, que chaque violation des règles de confinement était inscrite dans le fichier ADOC (Accès au dossier des contraventions). Un système informatique créé le 13 octobre 2004 pour les infractions routières. « Ça nous paraissait opportun de se poser la question de la légalité de ce fichier sur lequel étaient stockées les données personnelles », explique Rémi Cassette. En creusant le sujet, l’avocat breton constate que le fichier ADOC a été expressément créé pour les infractions routières. « Le premier article de l’arrêté de 2004 fixe que les contraventions qui peuvent être enregistrées sur le fichier sont les contraventions routières. La poursuite de mon client n’était donc plus possible puisque l’utilisation du fichier était illégale », détaille Remi Cassette. Selon l’avocat, l’outil qui a servi à prouver le délit de son client est illicite puisque le fichier est détourné de son usage principal.

Cela signifie que l’ensemble des contraventions qui sont réalisées depuis le début du confinement jusqu’au 16 avril sont nulles ?

Source : Bref News

BIEN DÉSINFECTER SON VÉHICULE

CORONAVIRUS : COMMENT BIEN DÉSINFECTER SON VÉHICULE ?

Par CNEWS – Mis à jour le 19/04/2020 à 18:42Publié le 19/04/2020 à 18:42PartagerTweet

 [Rodrigo Buendia / AFP]

En cette période de pandémie, la désinfection minutieuse des objets sur lesquels le SARS-CoV-2 pourrait survivre pendant plusieurs heures est essentielle. Outre le téléphone portable, les claviers d’ordinateur et les poignées de porte, la voiture doit également être régulièrement nettoyée.

En effet, si l’on en croit une étude menée par le site CarRentals.com en janvier 2019, l’intérieur des véhicules abriterait pas moins de 700 bactéries différentes. Le volant, l’objet que nous avons le plus souvent entre les mains au cours d’un trajet, logerait à lui seul environ 629 colonies de germes, ce qui le rend quatre fois plus sale que la cuvette de toilettes publiques. 

Les zones qui méritent un nettoyage consciencieux sont celles que nous manipulons le plus souvent : les poignées, le volant, le levier de vitesse, la console centrale et l’autoradio. Pour les surfaces non poreuses, des produits spécifiques sont facilement accessibles en grande surface. A défaut de nettoyant adapté, un simple savon ou un détergent peuvent faire l’affaire. Quant à l’autoradio, il peut être nettoyé à l’aide d’un coton-tige imbibé dans de l’alcool, ou avec un autre produit conçu pour les appareils électroniques. 

Même si on ignore, pour l’instant, si le virus peut survivre sur le tissu ou le cuir, les sièges peuvent aussi être désinfectés. Après avoir passé un coup d’aspirateur, le cuir peut ainsi être nettoyé avec un tissu microfibre et un savon pour cuir, tandis que les housses en tissu peuvent elles être passées à la machine. 

Un dernier objet doit être pris en compte dans ce nettoyage : les clés, sur lesquelles le SARS-CoV-2 peut survivre plusieurs jours selon certaines études. Elles doivent être essuyées après chaque utilisation, avec une solution contenant au moins 70% d’alcool ou une lingette désinfectante. 

Pour ceux qui souhaitent désinfecter les moindres recoins de leur véhicule, un nettoyage à l’ozone peut être fait par un professionnel. Ce processus innovant, qui consiste à activer une machine à ozone dans l’habitacle fermé pendant une demi-heure, a été mis au point par la société marseillaise CosmétiCar il y a plus d’un an, comme le rapporte Le Parisien. L’entreprise offre actuellement cette désinfection aux personnels soignants. 

les amendes pour non confinement contestables

Confinement : un avocat rennais trouve une faille pour contester les amendes

Début avril, un avocat rennais a obtenu la relaxe de son client jugé pour non-respect du confinement. Rémi Cassette a trouvé une faille dans la procédure poussant le ministère de l’Intérieur à publier un nouvel arrêté au Journal officiel pour corriger l’erreur.

Pour l'avocat rennais Remi Cassette, l'ensemble des contraventions depuis le début du confinement sont nulles
Pour l’avocat rennais Remi Cassette, l’ensemble des contraventions depuis le début du confinement sont nulles © Radio France – Valentin Belleville

Jeudi 9 avril, alors qu’il est commis d’office auprès d’un client pour non-respect des règles de confinement, Rémi Cassette, avocat au barreau de Rennes (Ille-et-Vilaine) obtient la relaxe du jeune homme au casier vierge. Une décision qui a fait du bruit et poussé le ministère de l’Intérieur à publier un arrêté rectificatif au Journal officiel de ce jeudi 16 avril.

« Si le ministère a fait le nécessaire pour publier un nouvel arrêté, ça prouve que le défaut était existant », confie Rémi Cassette, avocat du barreau de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Le gouvernement s’empresse de modifier les textes 

Début avril, Remi Cassette, jeune avocat qui vient tout juste de prêter serment, constate avec une collègue présente au tribunal, que chaque violation des règles de confinement était inscrite dans le fichier ADOC (Accès au dossier des contraventions). Un système informatique créé le 13 octobre 2004 pour les infractions routières. « Ça nous paraissait opportun de se poser la question de la légalité de ce fichier sur lequel étaient stockées les données personnelles », explique Rémi Cassette. 

En creusant le sujet, l’avocat breton constate que le fichier ADOC a été expressément créé pour les infractions routières. « Le premier article de l’arrêté de 2004 fixe que les contraventions qui peuvent être enregistrées sur le fichier sont les contraventions routières. La poursuite de mon client n’était donc plus possible puisque l’utilisation du fichier était illégale », détaille Remi Cassette. Selon l’avocat, l’outil qui a servi à prouver le délit de son client est illicite puisque le fichier est détourné de son usage principal. 

L’ensemble des contraventions frappé de nullité ?

Lors d’une première verbalisation pour non-respect du confinement, les policiers réalisent un procès-verbal. Ces informations sont ensuite stockées pour envoyer le procès-verbal au contrevenant, « comme pour les infractions routières », raconte l’avocat rennais avant d’ajouter « sauf que l’agent de police a entré les données personnelles d’identification sur le fichier ADOC. Ça signifie, à mon sens, que l’ensemble des contraventions qui sont réalisées depuis le début du confinement jusqu’au 16 avril sont nulles. » 

Il existe d’autres supports que le fichier ADOC.

Pour Jean-François Thony, procureur général à la cour d’appel de Rennes, « cette histoire ne permet pas de dire que tous les délits antérieurs au 16 avril seront nuls ». 

Concernant la majoration des amendes, appliquée après la constatation de récidive, « il y a d’autres moyens que le fichier ADOC pour être informé de l’existence d’anciennes infractions pour les policiers. Nous avons aussi un extrait papier disponible et quelquefois ce sont les mêmes policiers qui verbalisent le même contrevenant », précise Jean-François Thony avant de conclure : « Rémi Cassette est dans son rôle et il a bien fait son travail ». 

Une enquête dévoile les Profits des radars

Radars automatiques : une enquête dévoile les dessous de ce juteux marché

Radar peint sur la RN7 - St Forgeux Lespinasse - 42 Loire

Pour sa première enquête vidéo, le collectif de journalistes Extra Muros s’est intéressé au marché des radars automatiques, où la (bonne) gestion de l’argent public n’apparaît pas vraiment comme la priorité.

Circulez, il n’y a rien à voir ! Les caméras du collectif de journalistes Extra Muros, qui tentent de s’introduire dans le très secret Centre de traitement des amendes de Rennes (radars automatiques, PV électroniques…), sont invitées à rester dehors. Seuls le député François Ruffin, qui jouait le rôle de sauf-conduit, et un journaliste de l’équipe, visiblement pris pour l’un de ses collaborateurs, pourront pénétrer dans ce bunker que la directrice du site leur fera visiter au pas de course. Ils livreront leurs impressions face caméra à la sortie de l’usine à PV, qui débite plus de 90 000 contraventions par jour.

Cette séquence qui ouvre ce Radar, la machine à cash, est pour le moins éloquente : l’État n’aime pas trop qu’on mette le nez dans un business ultra-juteux. En 2018, les radars automatiques ont fait entrer dans ses caisses quelque 860 millions d’euros. La troisième « meilleure année » depuis l’apparition de ces boîtes grises sur nos routes en 2003, et ce malgré les « nombreuses dégradations » attribuées aux gilets jaunes. Le hic, c’est que ce lucratif marché est essentiellement opéré par des sous-traitants privés – fabrication des radars, informatique, affranchissement des PV etc, où les mises en concurrence se révèlent parfois biaisées et les surfacturations fréquentes. « Dans ces affaires-là, on choisit le vainqueur, et après on lance la compétition » résume un intervenant anonyme. Une forme de privatisation rampante où l’État n’est pas trop regardant à la dépense. Le tout nouveau Commissaire européen Thierry Breton est ainsi pointé du doigt : ministre des Finances au mitan des années 2000 lors de l’attribution d’un important marché à la société informatique Atos, il en est devenu le pdg moins de deux ans après son départ de Bercy. Deux informations judiciaires ont d’ailleurs été ouvertes à la suite des plaintes déposées par l’association Anticor pour favoritisme et prise illégale d’intérêts.

  1. Entretien Profits des radars, argent public… Le collectif de journalistes Extra Muros se lance dans l’investigation

Cette première enquête vidéo d’Extra Muros (diffusée conjointement sur les sites de MediapartReflets.info et Caradisiac, et à partir du 10 janvier sur Thinkerview) reprend beaucoup des codes de Cash Investigation : mise en scène des journalistes dans leur travail d’enquête, interviews « cash », infographies soignées et pédagogiques, voix off et musique complices. Ce qui n’empêche pas quelques maladresses, comme ce radar (factice ?) qu’on transporte de lieu en lieu, gimmick bien inutile.

on aime un peu

À voir
 Radar, la machine à cash, documentaire de Stéphanie Fontaine et Jacques Duplessy, 70 minutes, 2020.

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Pour Télécharger Brochure & explication : http://www.ecolomag.fr/wp-content/…/2018/12/CP-Eco-l-eau.pdf10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…HYBRIDEAEAU.FRAprès SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau – HybrideàEau10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…En savoir pluS

Bardées de capteurs, Les contrôles débutent

Les premières voitures-radar privées arrivent en Bretagne, gare aux excès de vitesse !

L'un des capteurs à bord des véhicules-radar privés / © France3 Normandie
L’un des capteurs à bord des véhicules-radar privés / © France3 Normandie

Déjà utilisées en Normandie depuis l’an dernier, 19 voitures-radar privées sillonneront à terme la Bretagne. En Ille-et-Vilaine, elles sont déjà en phase de reconnaissance des itinéraires depuis septembre dernier. Les contrôles débutent ce mois de janvier, avec trois véhicules dédiés.

Par Bruno Van Wassenhove, avec Catherine JauneauPublié le 06/01/2020 à 19:42 Mis à jour le 06/01/2020 à 19:46
On ne les verra pas, parce qu’elles seront banalisées. Mais elles… nous verront très bien !
Bardées de capteurs et d’électronique embarquée, elles sauront déceler les grands excès de vitesse. 

Pas de force de l’ordre à bord

L’Etat externalise peu à peu son dispositif de radars mobiles. Un seul chauffeur sera au volant du véhicule, employé par une société privée. L’entreprise est rémunérée en fonction du nombre de kilomètres parcourus, et en aucun cas au nombre d’infractions enregistrées. Pas question donc, de faire du chiffre.

Auparavant, les voitures-radar circulaient avec deux policiers ou deux gendarmes à bord. Les effectifs libérés pourront ainsi être progressivement réassignés à des tâches de contrôles d’alcoolémie ou de prise de stupéfiants, et toujours bien sûr de contrôles de vitesses. A terme, c’est un gain de 400 emplois à temps plein sur tout le territoire national.


Un peu de marge

Ces voitures, propriété exclusive de l’Etat fonctionneront sept jours sur sept, nuit et jour, six à huit heures par jour en moyenne. Elles sont équipées d’un flash infra-rouge, non visible par les automobilistes. Elles « flasheront » les véhicules roulant dans le même sens, ou les véhicules qu’elles croisent.

Elles opèrent sur des trajets dûment spécifiés par la Préfecture, en fonction de leur dangerosité ou du nombre d’accidents répertoriés. Leur marge de tolérance est légèrement supérieure aux autres radars de contrôle.

Le prestataire privé doit effectuer précisément le nombre de kilomètres qui lui a été fixé par l’Etat. S’il en effectue moins, sa rémunération sera diminuée d’autant. S’il en effectue plus, non seulement il ne verra pas sa rémunération augmenter, mais il devra payer une amende.

Sachez que les chauffeurs n’ont aucun accès aux infractions relevées, et ne sont pas prévenus quand c’est le cas.

Enfin, les données enregistrées sont envoyées de façon cryptée au centre national de traitement des infractions, basé à Rennes.

A Lire : ils se mettent à l’eau pour rouler plus longtemps

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