le carburant de demain ?

TECHNO/MÉDIAS

L’eau et l’énergie solaire transformées en hydrogène : le carburant de demain ?

Des chercheurs de l’université de Rice, au Texas, ont mis au point, à l’aide d’une feuille artificielle, un système capable de transformer l’eau et l’énergie solaire en hydrogène. ©Alexxndr/Shutterstock20/05/2020

Des chercheurs de l’université de Rice, au Texas, ont mis au point, à l’aide d’une feuille artificielle, un système capable de transformer l’eau et l’énergie solaire en hydrogène. Une avancée significative en matière de production d’énergie durable.

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S’inspirer des matières et propriétés du vivant à des fins technologiques, tel est le principe du biomimétisme. Considéré comme l’une des alternatives les fiables pour un futur durable, ce processus est sans cesse étudié par les scientifiques du monde entier. En témoigne cette découverte faite par des chercheurs américains qui ont mis au point un système capable de dissocier les différentes particules d’eau grâce à l’énergie solaire, et ce par l’intermédiaire d’une feuille artificielle, afin d’en tirer de l’hydrogène et donc potentiellement, de produire un carburant durable et peu coûteux.

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Dans le détail, la feuille artificielle est composée d’électrodes catalytiques et des cellules solaires en pérovskite. Au contact de la lumière du soleil, ces dernières se mettent à produire de l’électricité, permettant ainsi de faire circuler le courant vers des catalyseurs. C’est grâce à ce processus que l’eau va ensuite être divisée entre oxygène et hydrogène. Une fois tout ce chemin parcouru, ne reste plus qu’à récupérer les bulles d’hydrogène qui remontent à la surface. 

Un système à moindre coût donc, et totalement autonome. « Nous avons remplacé les composants les plus chers, comme le platine, des cellules solaires en pérovskite, par des alternatives comme le carbone. Cela abaisse la barrière d’entrée pour une adoption commerciale. Les appareils intégrés comme celui-ci sont prometteurs, car ils créent un système durable. Cela ne nécessite aucune alimentation externe pour maintenir le module en marche », explique Jun Lou, physicien des matériaux et auteur de l’étude, dans un communiqué de l’université de Rice.

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Considéré comme la première source d’énergie dans l’univers, l’hydrogène compose notre soleil à 92 %. S’il reste difficile à extraire et compliqué à stocker sur notre planète, cette découverte pourrait néanmoins marquer une étape importante de son utilisation et en faire une alternative crédible à l’or noir.

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MYTHE DEVENU RÉALITÉ

Ces mesures QUI VONT FRAPPER

Ces mesures validées par Macron qui vont exaspérer les automobilistes

Le président de la République a annoncé, ce lundi 29 juin, reprendre à son compte la quasi totalité des propositions émises par la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Plusieurs d’entre elles visent à réduire la place de la voiture.

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Dans le jardin de l’Elysée, face aux 150 personnes tirées au sort de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), Emmanuel Macron a expliqué qu’il n’abaisserait pas la vitesse maximale sur les autoroutes à 110 km/h. Les automobilistes ont sans doute applaudi, mais c’était crier victoire trop vite… Parmi les 149 propositions formulées dans le rapport de la CCC, plusieurs vont à l’encontre des défenseurs de la voiture. Alourdissement du bonus-malus, expulsion des véhicules des centres-villes… La liste est assez longue. Une liste reprise par Emmanuel Macron – dans sa quasi intégralité – lequel a donc choisi de mettre en oeuvre ces propositions. Sauf revirement, elles devraient entrer en vigueur dans les mois qui viennent. En voici l’essentiel.

Certaines mesures vont clairement frapper les automobilistes au portefeuille. La CCC a proposé, et Emmanuel Macron a accepté de :

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  • Renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et introduire le poids comme un critère à prendre en compteL’introduction du poids dans le malus automobile avait été rejeté par le Parlement lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2020. Mais les citoyens de la Convention citoyenne pour le climat ont choisi de revenir à la charge. Cela se justifie selon eux car “les véhicules plus lourds ont un impact bien plus important sur le climat : ils consomment davantage de carburants, ils nécessitent davantage de matériaux pour être construits et, pour les véhicules électriques, des batteries bien plus importantes”. Le marché du SUV, très dynamique dans l’Hexagone, pourrait en prendre un coup. Toutefois, la CCC est bien consciente qu’il faudra prévoir un système pour les familles nombreuses, qui n’ont pas le choix que d’acheter de grands véhicules.
  • Moduler les taxes sur les contrats d’assurance en fonction de l’émission de CO2 pour encourager les véhicules propres. L’utilisation de la fiscalité écologique va se développer. Comme pour le bonus-malus, les automobilistes qui possèdent des véhicules émetteurs de beaucoup de particules de CO2 verront le poids de leur contrat d’assurance s’alourdir.
  • Réduire les incitations à l’utilisation de la voiture en réformant le système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le revenu. Il existe aujourd’hui une indemnité kilométrique pour les personnes qui vont travailler en voiture. Celle-ci tient compte de deux éléments : la distance parcourue et la puissance du moteur. La CCC propose de modifier le barème en indexant l’indemnité reçue sur les émissions de C02. En pratique, plus la voiture polluera et moins l’indemnité kilométrique sera importante.

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Au-delà de ces mesures financières, d’autres propositions vont surtout gêner les automobilistes dans leur vie de tous les jours. Car les adeptes de la voiture l’ont compris : ils ne sont plus les bienvenus dans les villes. Pistes cyclables démultipliées, réduction de voies sur la chaussée, suppression de places de stationnement, un grand nombre de communes ont choisi de repousser les voitures hors les murs.

Et le président Macron souhaite visiblement accentuer le mouvement puisque ce dernier a validé les propositions suivantes :

  • Généraliser les aménagements de voies réservées aux véhicules partagés (2-3 personnes dans une voiture) et aux transports collectifs sur les autoroutes et voies rapides. Si la vitesse maximale devrait rester à 130 km/h, la bataille des autoroutes et voies rapides est loin d’être terminée. La multiplication de ces voies spéciales réduira forcément la taille des chaussées et donc provoquera à certains moments des bouchons.
  • Créer des parkings relais. L’objectif est que les automobilistes déposent leur véhicule à l’entrée des villes et prennent un moyen de transport collectif. Un mouvement entamé dans deux villes notamment : Strasbourg où il existe 10 parkings de ce type et Aix-en Provence. Pour inciter les automobilistes à déposer leur voiture, la CCC a prévu dans sa proposition que “ces parkings relais donnent droit pour les utilisateurs à un ticket utilisable dans les transports publics en centre-ville”.
  • Interdire les centres villes pour les véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre. C’est déjà le cas à Paris par exemple, où les véhicules Crit’air 4 sont interdits à la circulation. Dans une multitude de communes du Grand Paris, ce sont les véhicules Crit’Air 5 (voitures qui ont plus de 20 ans) qui sont bannies. Selon la CCC, cette mesure “permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant la santé des habitants car tous les véhicules émettent des polluants locaux (particules fines liées à la combustion et aux pneus, oxyde d’azote, etc.).

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une voiture électrique, un enfer

Recharger une voiture électrique, un enfer

Les carences du système de recharge − si elles persistent − constitueront un frein au développement de la mobilité zéro émission.

Par Nabil Wakim et Eric Béziat Publié le 22 juin 2020 à 11h12, mis à jour hier à 18h20

Une borne de recharge de voiture électrique, à Paris, le 19 mai.
Une borne de recharge de voiture électrique, à Paris, le 19 mai. RICCARDO MILANI / HANS LUCAS VIA AFP

Depuis peu propriétaire d’une voiture électrique, l’un des auteurs de cet article n’imaginait pas dans quel univers de complexité il avait mis le pied : celui de la recharge de son véhicule. Avant, pour lui, la difficulté à « faire le plein » consistait à ne pas confondre diesel et essence. Dans son nouvel univers automobile, c’est infiniment plus complexe. Pour se charger, il rencontre régulièrement cinq formes différentes de prise (sa voiture n’a été livrée qu’avec deux) et trois ou quatre types de puissance. Beaucoup de bornes publiques de recharge sont gratuites, mais nombre d’entre elles sont défaillantes. Pour les payantes, le tarif est rarement affiché et les pièges fréquents (1 euro la première heure, 30 euros la deuxième).Article réservé à nos abonnés Lire aussi  La France se convertit rapidement à la voiture électrique

Il n’est venu à l’idée de personne de généraliser la possibilité de payer sa charge directement avec une carte bancaire. Alors notre utilisateur court après les « pass » de recharge, lesquels peuvent être fournis par une start-up, par un constructeur automobile ou par une enseigne commerciale. Dans ce monde baroque, Nissan a mis à disposition des bornes gratuites dans certaines grandes surfaces, mais son système de recharge rapide est incompatible avec la Zoe de son allié Renault. Bienvenue chez Kafka en mode branché !

Deux carences

A l’heure où le gouvernement a fait du véhicule électrique l’axe central de sa politique de relance automobile, la question de la recharge pourrait finir par constituer un sérieux frein au développement de la mobilité zéro émission. « 80 % à 90 % de nos clients se rechargent à la maison ou au bureau, constate Lionel French-Keogh, directeur général pour la France de Hyundai. La complexité de la charge lors d’un long parcours cantonne, pour le moment, le véhicule électrique aux flottes d’entreprise et au second véhicule des particuliers habitant en pavillon. »

De l’hydrogène en utilisant de la rouille et une source lumineuse.

rouille lumière hydrogene

Des chercheurs ont trouvé un moyen de produire efficacement de l’hydrogène en utilisant de la rouille et une source lumineuse. | Jarda Šma/Pixabay2.2KPartages

Réduire notre dépendance aux combustibles fossiles est un objectif très important sur lequel travaillent de nombreux scientifiques. Pour ce faire, il convient de se tourner vers l’option zéro émission du combustible hydrogène, mais pour qu’il soit viable, il faudrait trouver un moyen de le produire à moindre coût et sans avoir besoin d’une quantité phénoménale d’énergie. À présent, il existe une lueur d’espoir : des chercheurs ont élaboré une méthode permettant de produire efficacement de l’hydrogène en utilisant de la rouille et une source lumineuse.

La nouvelle installation mise au point par les chercheurs n’exploite que quelques ingrédients de base : la lumière d’une lampe au mercure-xénon, une solution d’eau et de méthanol, et un type particulier de rouille (ou d’oxyde de fer) appelé α-FeOOH. Les chercheurs ont expliqué comment cette méthode permettait de produire 25 fois plus d’hydrogène que les techniques existantes utilisant des catalyseurs au dioxyde de titane.

De nombreux défis à surmonter

L’un des plus grands défis dans le domaine de la production de carburant hydrogène est de pouvoir exciter les atomes d’hydrogène, en dehors des autres molécules, et de les garder ainsi sans que la réaction ne se déstabilise… Un défi de taille. Mais dans le cadre de cette nouvelle méthode, c’est en remplaçant le titane par de la rouille, que l’hydrogène gazeux généré semble être empêché de se recoupler avec de l’oxygène, ce qui rend la séparation des éléments plus facile et réduit en même temps le risque d’explosion.

Cette inflammabilité est l’une des raisons pour lesquelles l’hydrogène n’a pas encore fait son chemin en tant que combustible. L’autre raison est simplement que, séparer l’hydrogène (de l’eau, du méthane, etc.) demande une quantité d’énergie considérable, ce qui rend ce processus peu viable.

« Nous avons été vraiment surpris de la génération d’hydrogène à l’aide de ce catalyseur, car la plupart des oxydes de fer ne sont pas connus pour se réduire en hydrogène », explique le scientifique des matériaux Ken-ichi Katsumata, de l’Université des sciences de Tokyo. « Par la suite, nous avons recherché la condition d’activation de α-FeOOH et avons constaté que l’oxygène était un facteur indispensable, ce qui était la deuxième surprise, car de nombreuses études ont montré que l’oxygène supprimait la production d’hydrogène en capturant lesélectrons excités », a-t-il ajouté.

En plus d’être plus courant (et donc moins coûteux) que d’autres métaux utilisés comme catalyseurs pour produire de l’hydrogène, ce type de rouille semble également être très stable : les chercheurs rapportent qu’ils ont pu continuer leurs expériences en laboratoire avec succès pour une étonnante durée de 400 heures.

Un processus permettant de produire plus, avec moins…

Étant donné que la source d’hydrogène dans ce cas précis consiste en de simples déchets organiques, la nouvelle approche pourrait potentiellement faire une énorme différence pour les systèmes énergétiques, car il s’agirait d’un processus de production d’hydrogène qui produit plus avec moins.

Vous aimerez également : réduire sa consommation de carburant à partir de l’eau

Dans tous les cas, que ce soit dans un moteur de voiture ou dans une centrale électrique, le seul sous-produit de l’hydrogène est l’eau. Et c’est cette promesse d’une source de carburant révolutionnaire et propre qui motive de nombreux scientifiques à se surpasser dans le but de générer de l’hydrogène, en utilisant des ressources abondantes comme l’eau et la lumière du soleil.

Au cours de ces dernières années, plusieurs catalyseurs ont été testés avec succès, offrant aux experts un certain nombre de pistes à explorer. Cependant, le défi d’obtenir quelque chose de viable commercialement, n’a pas encore été surmonté.

Cette dernière étude décrit un pas en avant significatif, mais de nombreuses recherches supplémentaires seront encore nécessaires avant de maîtriser ce vecteur d’énergie.

L’un des domaines que l’équipe souhaite étudier ensuite est la raison pour laquelle l’oxygène est si important pour le processus de production. En effet, lorsqu’il a été retiré du catalyseur, les expériences ont échoué. « La fonction spécifique de l’oxygène dans l’activation de l’α-FeOOH induite par la lumière n’a pas encore été dévoilée. Par conséquent, l’exploration du mécanisme sous-jacent est le prochain défi ! », a annoncé Katsumata.

Sources : Chemistry – A European JournalTokyo University of Science

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Transformer l’hydrogène en solide, c’est possible

Trois chercheurs français réussissent à transformer l’hydrogène en solide

Les faits 

Pour la première fois, des physiciens ont réussi à transformer, à très haute pression, de l’hydrogène sous forme de gaz en hydrogène sous forme solide. Un changement d’état qui, au-delà de la connaissance fondamentale, débouche sur de prometteuses applications en matière de transport d’électricité sans perte de charge.

  • Denis Sergent, 
  • le 01/02/2020 à 07:16 

Lecture en 2 min.

Trois chercheurs français réussissent à transformer l’hydrogène en solide
Grâce à cette découverte, les astrophysiciens vont pouvoir valider leurs théories de formation des planètes.SASHKIN/STOCK.ADOBE.COM

► Qu’ont découvert les trois physiciens du CEA et du CNRS ?

Une expérience menée par trois physiciens français est parvenue à « transformer » l’hydrogène gazeux – l’atome le plus simple (constitué d’un électron et d’un proton) et le plus abondant dans l’univers – en solide, métal plus précisément.i Pourquoi lire La Croix ?+La Croix choisit dans le flot de l’actualité des pépites à mettre en lumière, en privilégiant le recul et l’analyse.

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Cette métamorphose n’est pas sans rappeler la transmutation des métaux comme le plomb en argent et or par les alchimistes du Moyen Âge. Sauf que là, il s’agit bien de physique quantique visant « à torturer » des molécules, au moyen d’une énorme pression, pour modifier leurs liaisons atomiques et voir ce qu’elles ont « dans le ventre » (1).À lire aussiHydrogène, tout le monde planche sur le sujet

Tout a commencé il y a 80 ans quand le physicien hongro-américain, Eugene Wigner, co-prix Nobel 1963, a prédit qu’à très haute pression, l’hydrogène, normalement isolant électrique, se comporte comme un métal conducteur. Très haute pression signifiait à l’époque 250 000 fois la pression atmosphérique. Puis les nombreuses expériences menées entre 1996 et 2018 n’ont cessé de croître pour atteindre, dans cette étude, la gigantesque pression de 4,25 millions d’atmosphères, soit plus que la pression régnant dans le noyau de la Terre !

En pratique, les chercheurs ont construit une chambre à pression, dotée d’un nouveau type de presse à enclumes en diamant, taillées selon une forme spécifique, qu’ils ont couplé avec une des lignes de lumière du synchrotron Soleil de Gif-sur-Yvette pour détecter très précisément, au moyen d’un faisceau infrarouge, la pression à laquelle l’hydrogène change d’état et devient métallique. Une méthode qui a nécessité un an de mise au point. Le tout à – 192 °C et à très petite échelle, puisqu’il s’agit d’un échantillon de quelques micromètres de diamètre.

► Comment ont-ils procédé ?

« Sous l’effet de la pression, les électrons des atomes d’hydrogène s’affranchissent de l’attraction des protons, tel le jus d’une orange pressée : le courant électrique peut circuler, ce qui signifie que l’hydrogène est devenu métallique, explique Paul Loubeyre, physicien au CEA. Pour l’heure, c’est une « preuve probable », car « nous avons montré une condition nécessaire, mais pas suffisante, à la métallisation », poursuit, prudent, Paul Loubeyre qui, dans cette aventure, fait équipe avec Florent Occelli, un de ses anciens doctorants, ainsi que Paul Dumas, physicien émérite au CNRS.

► Quelles conséquences cela entraîne-t-il ?

Les perspectives de cette découverte sont riches et passionnantes. Les astrophysiciens vont pouvoir valider leurs théories de formation des planètes puisqu’on a déjà détecté de l’hydrogène métallique au cœur de planètes comme Jupiter et Saturne. Idem pour les physiciens qui travaillent sur la fusion nucléaire par confinement inertiel, comme les ingénieurs du Laser MégaJoule, à Bordeaux.

→ À LIRE. Quel est l’avenir de l’hydrogène à court terme ?

Enfin et surtout, les calculs des chercheurs mettent en évidence « des propriétés inédites et spectaculaires comme une supraconductivité (qui est la capacité d’un corps à conduire l’électricité sans aucune perte de charge, ce qu’on ne sait pratiquement pas faire actuellement à grande échelle, NDLR) à température ambiante », indique le communiqué de presse du CEA.

Solide ou liquide, l’hydrogène métallique concentre beaucoup d’énergie, ce qui en ferait aussi un bon candidat comme carburant spatial. Une application qui rend sceptiques quelques physiciens car il reste de gros problèmes d’ingénierie à régler. Toutefois, « l’hydrogène métallique, supraconducteur à température et à pression ambiante, cela constituerait une avancée considérable pour le stockage de l’hydrogène qui est un enjeu énergétique primordial », conclut le CEA.

(1) Publié dans Nature du 30 janvier 2020.

la PS4 à 95 euros crée la cohue

Yvelines. Au nouveau Lidl d’Orgeval, la PS4 à 95 euros crée la cohue

La mise en vente d’une console PS4 à 95 euros au nouveau Lidl d’Orgeval (Yvelines) a créé une véritable cohue. L’enseigne a retiré son offre.

Publié le 17 Juin 20 à 9:55

Pour éviter une émeute, les gendarmes ont établi un cordon de sécurité alors que le nouveau Lidl d'Orgeval (Yvelines) proposait une console PS4 à 95 euros.
Pour éviter une émeute, les gendarmes ont établi un cordon de sécurité alors que le nouveau Lidl d’Orgeval (Yvelines) proposait une console PS4 à 95 euros. (©Michel Seimando)

Une console de jeux PS4 à 95 euros au lieu de 300 euros. Cette alléchante promotion proposée par l’enseigne Lidl, pour l’ouverture de son nouveau magasin à Orgeval (Yvelines), a viré à la cohue dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 juin.

Dès 3 heures du matin, les premiers clients, venus de toute l’Ile-de-France et majoritairement de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, ont investi le parking de l’enseigne allemande, situé route des Quarante-Sous. Certains auraient même fait la route depuis Lille (Nord).

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300 clients attendaient

On a compté, aux premières lueurs du jour, près de 300 personnes. L’affluence a été telle que la départementale 113 a été complètement bloquée, dans le sens de la province.

Face à la situation, une cinquantaine de gendarmes ont été envoyés sur place afin d’établir un cordon de sécurité.

😂

#Lidl il est pas prêt d’ouvrir 1108:49 – 17 juin 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéVoir les autres Tweets de Rayan

Il s’agit d’éviter que le magasin ne soit pillé ou toute autre forme d’incident entre des clients », nous a confié l’un d’entre eux.

30 consoles seulement

Selon nos informations, le magasin ne comptait proposer qu’une trentaine de PS4 à la vente.

Se Réinventer…

CE RESTAURANT LANCE LES « SERRES SÉPARÉES »

Mardi 5 Mai – 14:06

Buzz

nBrillante idée qui vient d’Amsterdam pour pouvoir partager un bon repas tout en respectant les mesures sanitaires !

Ils Roulent à L’Eauhttps://hybrideaeau.fr/des-grands-groupes-carburent-a-leau/

Situation oblige, un mot d’ordre : se réinventer ! Puisque les bars et restaurants ne sont pas prêts d’ouvrir, certains se montrent créatifs et tentent de trouver des solutions, c’est le cas du Medimatic ETEN, à Amsterdam.

La problématique : déguster un bon repas tout en respectant les mesures sanitaires dont la distanciation sociale.

C’est ainsi qu’est née leur projet, qu’ils ont appelé les « Serres Sépparées » ! (Forcément la French touch apporte toujours un petit charme supplémentaire !)

Le projet est actuellement en phase de test mais si il est validé, l’établissement pourrait recevoir 2 à 3 invités dans ces petites serres vitrées dès le 21 mai.

Si cette crise ne nous sert pas…

« Votre esprit est si incroyablement important pour la réussite ou l’échec de pratiquement tout ce que vous faites, pourquoi ne pas abandonner la haine, la colère, la jalousie, l’envie pour vous permettre de grandir et de voir par vous-même la réalité qui vous entoure ? »

97 % des antibiotiques sont fabriqués en Chine ; « Armageddon de la chaîne d’approvisionnement » avec la crise du coronavirus de Wuhan verra les fournitures de pharmacie américaines anéanties

Environ cinq mois avant que le coronavirus de Wuhan (CoVid-19) ne sorte sa tête de l’eau, la Commission de révision économique et de sécurité américano-chinoise a tenu une audition [1] sur la dépendance croissante des États-Unis à l’égard des produits pharmaceutiques chinois.

Et l’un des sujets discutés — ou peut-être admis,

le fait que 97 % de tous les antibiotiques aux États-Unis proviennent de Chine.

Au cours de la discussion, Gary Cohn, qui était le conseiller économique en chef du président Trump à l’époque, a mis en garde contre le commandant en chef de mener une guerre commerciale contre la Chine parce que la Chine pourrait riposter en coupant simplement la fourniture de médicaments vitaux à nos ressortissants.

« SI VOUS ÊTES CHINOIS ET QUE VOUS SOUHAITERIEZ VRAIMENT NOUS DÉTRUIRE, IL SUFFIRAIT D’INTERROMPRE LES ENVOIS D’ANTIBIOTIQUES »

a déclaré Cohn, citant un rapport du ministère du Commerce montrant que presque tous les antibiotiques sont maintenant fabriqués en Chine.

C’est un coup de tonnerre résonnant dans le monde entier concernant les risques pour la sécurité nationale des USA, inhérents à une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, vu que l’origine non seulement des antibiotiques, mais de tous les autres médicaments, ainsi que de nombreux autres produits de consommation est d’origine chinoise.

En d’autres termes, en externalisant même notre système de médecine dans un pays communiste qui à bien des égards nous déteste, n’était vraiment pas une chose intelligente à faire.

Mais c’est là que nous en sommes actuellement près de six mois plus tard, alors que la guerre commerciale de Trump a coïncidé avec le déclenchement d’un nouveau virus mortel qui a le potentiel de devenir une pandémie mondiale. Nous le voyons déjà se propager aux quatre coins du monde,

La Banque d’Un Monde Qui Bouge… Profite du #Covid19

Coronavirus : des frais inattendus, une restauratrice de Loire-Atlantique en colère contre sa banque en période de crise

Crise sanitaire, difficultés économiques pour nombre de très petites entreprises, les banques y ajoutent des frais parfois exorbitants / © Jean-François Frey / MAXPPP
Crise sanitaire, difficultés économiques pour nombre de très petites entreprises, les banques y ajoutent des frais parfois exorbitants / © Jean-François Frey / MAXPPP

Sans aucune activité et sans ressources pour cause de confinement, cette restauratrice de Vertou est en colère après sa banque qui lui prélève des frais de gestion supplémentaires qu’elle estime disproportionnés.

Par Christophe TurgisPublié le 12/04/2020 à 16:25Florence est en colère après sa banque. Et déçue. Quand elle en parle les larmes lui montent aux yeux. Elle essaye vite de retrouver son enthousiasme habituel.  Elle ne ménage pas sa peine pour faire prospérer son commerce dans la zone industrielle de Vertou. Un restaurant de burgers populaire, délicieusement vintage et très « american way of life ».

L’année 2019 a mis à mal une comptabilité fragile, « nous avons vu la fréquentation des restaurants des environs baisser depuis le début du mouvement des gilets jaunes, et nous sommes fermés depuis le 16 mars, sans travail pas de revenus, et les aides promises par Emmanuel Macron tardent à se concrétiser. Nous pourrions bénéficier d’une aide de 1500 euros… »

Des banques indifférentes aux difficultés

Jusque-là, la jeune femme faisait le gros dos, mais le dernier relevé reçu de sa banque l’a mise KO !
« Quand j’ai vu arriver la mise en paiement des fournisseurs pour février, je les ai prévenus que ça ne serait pas possible, ils ont été compréhensifs. J’ai alors demandé à mon conseiller quelle était la procédure à suivre, surtout ne pas refuser pour éviter des incidents avec la Banque de France m’a-t-il dit, plutôt faire des annulations de prélèvements. » Ce qui fût fait !

Ces annulations de prélèvement viennent d’être facturés, 722 euros, et prélevés par la banque. Sans prévenir. Creusant le découvert.
Une grande banque en trois lettres, celle qui raconte dans ses publicités, qu’on ne gère plus les commerces et les entreprises modernes comme au temps de papa ! Qui veut construire un monde qui bouge ! « Mais qui ne tient pas compte de la situation du monde ! » s’indigne Florence.

Tenir compte de la déclaration du Président de la République

« Belle maman a voulu m’aider en essayant de récupérer un peu d’argent sur son assurance vie pour faire la soudure le temps que la crise du covid passe… » Las ! Sa banque, celle du petit mammifère des bois lui propose au mieux d’ouvrir un crédit ! C’est à prendre ou à laisser, le conseiller de belle maman n’a pas été plus aimable que ça ! « À sa demande de rendez-vous l’employé lui a opposé une impossibilité en raison du confinement… »
Il a fallu le menacer d’alerter les associations de consommateurs pour que ce rendez-vous devienne possible. »

Florence est dépitée, « je n’en veux pas à mon conseiller qui a été toujours attentif à nos soucis, mais à la banque qui n’a rien mis en place pour soutenir les petits commerces dans cette période difficile. »

« Pour la vie économique, pour ce qui concerne la France, aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite. Aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources. » Emmanuel Macron dans son discours à la Nation du 16 mars.

Pensez à réduire votre facture de Carburant sur Eco-Leau

En plus des aides du Gouvernement et des fournisseurs, il y a un moyen très simple de réduire les montants de vos factures :

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Engie Rembourse

Covid-19 : Engie rembourse deux mois d’abonnement à 600 000 foyers modestes

Face au coronavirus, l’État assure le bon fonctionnement de la vie quotidienne des ménages. S’il existe plusieurs aides offertes par le Gouvernement, le fournisseur d’énergie Engie a récemment annoncé une mesure d’accompagnement pour ses abonnés. Dans l’objectif de lutter contre ce fléau et respecter la politique de confinement, Engie s’engage à rembourser 2 mois d’abonnement d’électricité à 600 000 ménages modestes.Aides énergétiques – par Aurélien Pennec – créé le 8 avril 2020Partager sur  

Covid-19 : Engie rembourse deux mois d’abonnement à 600 000 foyers modestes

Quelle est cette fameuse aide pour les abonnés d’Engie ?

Si certaines entreprises ont eu droit à un report de leur facture d’énergie durant l’épidémie de coronavirus, il n’en va pas de même pour les particuliers. Conscient de l’importance du chèque énergie pour réduire les factures, Engie adopte un nouveau concept afin d’aider ses abonnés.

Face au bouleversement engendré par le coronavirus, ce fournisseur va venir en aide à 600 000 foyers modestes. Grâce à un remboursement de deux mois d’abonnement d’électricité, Engie fait un don total de plus de 12 millions d’euros pour ses clients fidèles.

Cette annonce a été faite le 6 avril et concerne le tarif d’abonnement d’électricité pour les mois d’avril et de mai 2020.

Quand et pour quel montant ?

Pour Engie, il s’agit d’un grand engagement qui évoque un gain moyen de 20 euros par foyer.

En termes de timing, le fournisseur s’engage à rembourser le mois d’avril dès le mois de mai et le mois de mai en juin.

Qui est concerné par l’aide ?

L’aide est adressée aux particuliers bénéficiaires du chèque énergie. Les ménages éligibles à l’aide du Fonds de solidarité logement offerte par les points-conseil budget ou bien les mairies font également partie des particuliers recevant l’accompagnement d’Engie.

Il faut préciser que les particuliers doivent avoir un contrat d’électricité valable jusqu’au 30 avril. Au sujet des entreprises qui emploient moins de 10 salariés, le fournisseur leur propose la facilité de paiement. Cette dernière reste valable sur 6 mois et associée à un report sur la première échéance.

D’une manière générale, le remboursement est traduit comme un petit coup de pouce offert aux foyers modestes. S’agissant du fournisseur le plus ancien en France, Engie, durant cette épidémie, a mobilisé plusieurs équipes dans les différents pays pour assurer les services. Que ce soit pour les services essentiels ou l’approvisionnement, Engie s’occupe de la continuité de ces offres.

Selon la directrice générale, cette mesure est une parfaite expression de la solidarité de ce fournisseur vis-à-vis des pays et des territoires les plus touchés par le coronavirus.

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