Voici 7 raisons de ne pas se précipiter sur la voiture électrique

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Face aux préoccupations écologiques, les fabricants de voiture se sont mis au vert.

L’avalanche publicitaire en faveur de la voiture électrique omet volontairement certains de ses inconvénients… notamment environnementaux.

1Voiture électrique : Un achat pouvant devenir hors de prix !

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Le principal argument anti-voiture électrique est leur prix qui reste largement au-dessus de celui des voitures à essence ou diesel. Le coût d’une voiture électrique (en moyenne 20 000 euros) serait abordable… si on n’était pas obligé d’y mettre une batterie ! En effet, le prix d’une batterie électrique peut renchérir le prix final d’achat de 6 000€ ! Sinon, il arrive que certains constructeurs vous proposent (ou vous imposent de façon détournée) la location de la batterie, sous le prétexte fallacieux qu’on n’a pas encore de certitude exacte sur la durée de vie des batteries. Ce qui est quand même une pratique commerciale à la limite de l’honnêteté.

Suivant votre choix, cet achat pourrait devenir un véritable gouffre financier : presque 12.000 euros, c’est le prix de la tranquillité pour les adeptes de la batterie en bail pour une Renault Zoé d’après notre confrère 

2Voiture électrique : Des batteries encore fragiles

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Le principe de la voiture électrique repose sur l’utilisation d’une batterie électrique n’ayant soi-disant aucun impact sur l’environnement sans émission de CO2 ! C’est faux, car si la voiture électrique ne pollue pas l’atmosphère, son impact carbone notamment au niveau de la fabrication est loin d’être négligeable. Qui plus est, les inconvénients de batteries électriques sont toujours passés sous silence pour faciliter les ventes. En effet, il y a de grandes interrogations quant à leurs véritables capacités largement surestimées par les fabricants.

3Voiture électrique : Une autonomie kilométrique plus limitée qu’annoncée

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Un des inconvénients majeurs d’un véhicule électrique est son autonomie. Elle est bien plus limitée que celle que les fabricants annoncent souvent de façon évasive ou rapide, en toute connaissance d’un des principaux talons d’Achille de leurs petites vaches à lait électriques !

Globalement, les autonomies annoncées vont, en fonction des modèles, de 100 à 400 km. Cependant, cette autonomie annoncée d’après l’étude d’Auto-Moto, n’est réalisable que si vous conduisez dans des conditions très strictes, de façon tranquille comme un « bon père de famille ». Et ce n’est pas fini, car, quand vous avez fait ce nombre de kilomètres limité, vous devez évidemment recharger la batterie.


4Voiture électrique : Attention à ne pas rater la borne

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Outre le fait que le nombre de kilomètres possibles avec une voiture électrique est limité et que la recharge de la batterie peut vous immobiliser (et votre voiture) pendant 24h, il faut également faire attention à ne pas dépasser les bornes au sens propre. En effet, si vous ne rentrez pas chez vous pour recharger votre batterie, encore à condition d’avoir le matériel (dont le cordon de recharge) et l’installation adaptée, il vous faudra faire preuve d’une grande vigilance, car on ne peut pas dire que les bornes courent les rues ou les autoroutes !

5Voiture électrique : L’angoisse du manque d’électricité et de la flambée des prix !

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Admettons, à présent, que tout le monde roule à l’électricité. Il y aurait alors un petit inconvénient : la production d’électricité. Ce problème touche aussi bien sur la façon de la produire, du fait de la saturation probable du réseau électrique et de la flambée des prix que cette surconsommation d’énergie pourrait entraîner. Il faudra bien que l’Etat compense la perte abyssale de revenus entraînée par la réduction drastique des taxes sur les carburants qui peuvent représenter 60% du prix de l’essence ou du diesel.

6Voiture électrique : Des voitures polluantes ?

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Contrairement aux slogans de la publicité, la voiture électrique n’est pas (encore) le sésame roulant écologique non-polluante qu’on nous promet d’après le site Futura Sciences. Elle coute déjà plus chère à fabriquer qu’une voiture thermique, désavantage qui se répercute logiquement dans le prix de vente beaucoup plus élevé, à performances égales, que celui des voitures thermiques !

Les batteries sont notamment dévoreuses de nombreux produits chimiques comme le plomb ou le lithium. Une voiture électrique neuve aurait autant pollué pour sa construction qu’une voiture thermique qui aurait roulé 100 000 km. Ceci, sans avoir parcouru son premier kilomètre ! Qui plus est, une utilisation massive des voitures électriques entraînerait une augmentation de la consommation électrique Ce qui poserait aussi des problèmes de production et de pollution. 

En effet : de 40 à 50% de centrales dans le monde sont à charbon. Celles-ci ne sont pas des modèles pour le respect de l’environnement car produisant nombre de particules fines et augmentant l’effet de serre ! De plus, on ne peut pas stocker l’énergie électrique longtemps comme le pétrole ou le charbon. On doit utiliser l’électricité produite très vite en la transférant dans les batteries électriques qui perdent aussi rapidement leur charge si elles ne sont pas utilisées !

Enfin, le lithium des batteries est polluant et produit dans des conditions de travail épouvantables par des jeunes enfants, parfois de six ans ! Cette extraction engendre aussi des désastres environnementaux de disparition des réserves d’eau, de pollution des terres, des nappes phréatiques et des cours d’eau. Les pays faisant la promotion de l’électrique et les fabricants jettent un voile pudique sur ces problèmes et ne veulent surtout pas qu’on en parle !

7Voiture électrique : Bienvenue dans le monde (angoissant) du silence !

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Un obstacle, cette fois-ci, psychologique, à l’achat d’une voiture électrique est le monde du silence dans lequel vous entrez. Ce qui peut devenir un gros handicap et un facteur d’angoisse, notamment pour les personnes aimant les grosses voitures mais aussi celles souffrant de déficience visuelle ou auditive. Pour les amateurs de conduite sportive ou de voitures de luxe, ce manque du bruit du moteur est un obstacle quasiment insurmontable. Ce facteur psychologique explique l’échec de la commercialisation des voitures de luxe électriques. 

En effet même si les modèles des marques allemandes pouvaient monter jusqu’à 200 km/h, le bruit du moteur manquait terriblement aux conducteurs. Pour eux, le vrombissement du moteur rime avec puissance et conduite sportive. Ce manque de « bruit moteur » a aussi été remarqué chez des personnes conduisant des cylindrées de moindre puissance. De plus, plus vous roulez vite, plus la batterie se décharge rapidement.

Alors, imaginez, si vous faites des pointes de vitesse. L’autre inconvénient de ce silence moteur concerne le déficit d’attention que cela entraîne chez la plupart des piétons pour qui le bruit, notamment, pour traverser un passage piéton, constitue un avertissement sonore pouvant éviter de se faire renverser, voire des accidents mortels. Et je ne parle pas des gens distraits ou vissés sur leur téléphone mobile en toutes circonstances. Ce qui est déjà une cause d’accidents en hausse exponentielle en milieu urbain. N’évoquons même pas les déficients visuels et/ou auditifs pour qui le risque devient quasiment mortel.

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Des mairies, collectivités et entreprises carburent à l’eau grâce au kit Eco l’eau

Le kit Eco l’eau permet de réaliser des économies tout en réduisant la pollution. Le principe : améliorer la performance des moteurs en récupérant la chaleur de l’échappement, grâce à un processus de brumisation. Adaptable sur tous les moteurs thermiques, ce procédé a récemment séduit la ville de Granville (50), qui a accepté de jouer les villes-pilote en équipant trois de ses bus. Une expérience déjà menée avec succès par la mairie de Tregueux (22) ainsi que par plusieurs PME en France.


Fabriqué par la société bretonne BZH, le kit Eco-l’eau s’appuie sur la perte de chaleur de l’échappement, afin de diminuer la consommation de carburant. Considérant qu’il était indispensable de récupérer cette énergie envolée, Laurent Baltazar, fondateur de Moteur BZH, a développé le système Eco l’eau, qui dope le moteur en injectant un mélange homogène de particules d’air humide à l’air aspiré du moteur.


Un kit prêt à l’emploi et accessible à tous

Il y a tout juste dix ans, c’est en lisant un article sur la récupération des gaz d’échappement que Laurent Baltazar s’est attaqué à ce défi. Ni magnat de l’industrie, ni ingénieur de formation, ce passionné d’environnement a d’abord réalisé des dizaines de tests chez lui et visionné des centaines de vidéos avant de réussir à finaliser un procédé adaptable à tous types de moteurs thermiques.

Aujourd’hui, son kit Eco-l’eau prêt à l’emploi est accessible à un prix variant entre 300 et 1000 euros, et peut s’installer soi-même ou avec l’aide d’un garagiste. Le kit se décline aussi bien sur les véhicules légers, les camions, les motos que sur les engins de chantier. Et en quelques années, Laurent Baltazar est parvenu à démocratiser ce procédé, en en vendant près de 7 000 exemplaires.


Comment ça marche ?

Dans les moteurs à combustion interne, seuls 30% de l’énergie du carburant servent à faire avancer les véhicules. Les deux tiers restants sont transformés en chaleur, qui se dissipe dans le circuit de refroidissement et dans l’échappement. Pour diminuer la consommation, il est donc indispensable de récupérer cette énergie envolée. Pour cela, le système Eco-l’eau agit sur la température de l’air. En abaissant la température grâce à l’injection d’un mélange homogène de particules d’air humide et de particules de carburant pulvérisées, il dope le rendement du moteur.

« C’est un principe que les pompiers connaissent bien. Lorsqu’ils pénètrent dans une pièce en fumée, ils ne cherchent pas à éteindre l’incendie avec de l’eau car cela provoquerait au contraire un embrasement total, en décuplant l’énergie. Sur un moteur thermique, c’est le même processus.« , explique Laurent Balthazar.


Plus économique et plus écologique que les véhicules électriques

Avec 20 cl d’eau, le système Eco-l’eau obtient 20% d’économie*. Ainsi, un tracteur qui consomme 31 litres au 100 en labour n’en consomme plus que 23, soit une économie de 20 à 28%.
 


Un impact immédiat sur l’environnement

« En comparaison avec un moteur électrique, le kit Eco-l’eau présente plusieurs avantages. Il s’adapte au parc de véhicule existants, impliquant un coût d’entrée beaucoup plus faible que le remplacement des véhicules. Son impact sur l’environnement est aussi plus immédiat. Il faut en effet attendre 150 000 kilomètres pour qu’un véhicule électrique soit « rentable » sur le plan environnemental, car il doit compenser la pollution engendrée par sa production. Sans parler de l’utilisation de l’énergie nucléaire, indispensable au  fonctionnement des véhicules électriques.« 

Grâce à l’amélioration du processus, le kit Eco-l’eau parvient aujourd’hui à s’adapter à des moteurs aux consommations de plus en plus importante. Sa dernière prouesse est l’équipement d’une chargeuse, utilisée dans l’exploitation de carrière, consommant pas moins de 40 à 50 litres au 100.


Un levier d’économies

Permettant d’économiser plusieurs centimes d’euros par litre, le système pourrait bien séduire de plus en plus de clients, alors que s’annonce la détaxation des moteurs diesels non routiers.

Rien d’étonnant à ce que les particuliers comme les entreprises, notamment dans le secteur agricole soient de plus en plus conquis par cette technique innovante. Le procédé a par ailleurs déjà été adopté par la mairie de Tregueux (Côtes d’Armor), la compagnie de taxis Le Corre (Morbihan), les sociétés de transport médicalisé Chanden Jugon et Jannequin (Loire et Cher), ainsi que par plusieurs PME bretonnes. En outre, depuis novembre 2019, la commune de Granville (Manche),  en recherche de solutions alternatives au gasoil, a choisi d’équiper trois de ses bus pour une période de test.

Parallèlement, Laurent Baltazar négocie un partenariat avec une firme allemande. Prochaine étape : le développement de son kit Eco-l’eau à l’international.

Bosch en suiveur d’Eco-Leau


Pour l’injection d’eau, Bosch mise sur l’injection dans la tubulure d’admission qui présente de nets avantages techniques et s’avère moins coûteuse. Ce concept est de ce fait plus adapté à la fabrication en grandes séries et à de nombreux segments de véhicules.

Eco-l’eau

 www.moteur.bzh 

*Moyenne constatée

DES CAMIONS ROULENT grâce au PLASTIQUE

PRÈS DE NICE, DES CAMIONS D’ORDURES ROULENT AVEC UN CARBURANT À BASE DE DÉCHETS EN PLASTIQUE

C.C. avec AFPLe 19/07/2020 à 14:36

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– – Hans- Pixabay

Depuis fin mai, un camion-benne et un camion-grue circulent dans les environs de Nice avec 10% de ce carburant obtenu avec des déchets de plastiques issus du tri sélectif local.

Un camion-benne et un camion-grue circulent dans une commune proche de Nice depuis quelques semaines grâce en partie à du carburant créé à partir de déchets de plastique recyclés, une initiative portée par une association récemment transformée en société anonyme pour lever des fonds.

La machine créée par Earthwake, baptisée Chrysalis, peut recycler deux types de plastique (polyéthylène et polypropylène), celui des bouchons en plastique ou des bouteilles de lait et celui des récipients alimentaires réutilisables.

Broyés, chauffés à 450°C degrés puis distillés, les déchets de plastique permettent d’obtenir « 40 litres de carburant pour 40 kg de déchets », a assuré vendredi lors d’une rencontre avec la presse son créateur Christofer Costes, dont l’objectif de départ était de faire le plein avec les déchets de sa maison.

Depuis le 25 mai, un camion-benne et un camion-grue de la communauté de communes des Alpes d’Azur circulent avec 10% de ce carburant obtenu avec des déchets de plastiques issus du tri sélectif local et mélangé à du gazole conventionnel (10% est le maximum homologué).

« Une première mondiale », selon le département des Alpes-Maritimes, l’un des soutiens de ce projet initié par ce jeune habitant de Puget-Théniers et porté depuis 5 ans par l’association née de sa rencontre avec le comédien Samuel Le Bihan, et récemment transformée en société anonyme en vue d’un prochaine levée de fonds.

La machine, dont c’est la deuxième version, a été installée dans un atelier à la sortie de Puget-Théniers. Elle alimente une pompe à carburant où les chauffeurs viennent se servir à 5 heures du matin avant leur tournée: 2600 litres ont été écoulés en près de deux mois.Play Video 

L’idée, a rappelé Samuel le Bihan, doit à terme permettre d’alimenter des groupes électrogènes « dans des zones du monde où il y a à la fois la pollution plastique et des problèmes d’accès à l’énergie ».

Le projet a obtenu le soutien d’acteurs clés: Citeo pour la collecte sélective des matériaux d’emballage, SGS pour les analyses et la certification et SBM Off shore, spécialiste néérlandais de l’extraction pétrolière en eaux profondes.

« On a fini le cycle associatif, celui de la recherche et développement sur la machine, et on va passer à l’étape industrielle avec la normalisation de la machine », a résumé Georges Fritsch, membre de Earthwake.

Depuis le 25 mai, aucun camion n’est tombé en panne. La suite dépendra du plan retenu par la société dont les cinq membres cherchent des capitaux, sans perdre la main sur leur projet.C.C. avec AFP

explosions dans une station-service de Plancoët

De « multiples » explosions dans une station-service de Plancoët : 55 personnes évacuées [Vidéo]

Plancoët (22) : de multiples explosions à la station-essence

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de « multiples » bouteilles de gaz ont explosé à la station-service de l’Hyper U de Plancoët (22). Environ 55 personnes ont été évacuées.

Vers 2 h 30, ce jeudi, les pompiers ont pris la direction de l’Hyper U de Plancoët (22), un incendie s’étant déclaré au niveau de la station-service. D’après le Codis (*), de « multiples » bouteilles de gaz ont explosé.

Environ 55 personnes habitant à proximité ont été rassemblées dans la salle des fêtes, le temps, bien sûr, de l’intervention.

À 7 h, les pompiers étaient toujours sur place, afin d’assurer le « refroidissement » du site.

Au plus fort de l’intervention, ils ont été environ 45, issus des casernes de Plancoët, Dinan, Lamballe, Jugon-les-Lacs, Hénanbihen et Matignon, à être mobilisés.

Ce jeudi matin, les accès à la station-service sont interdits dans un rayon de 200 m environ, tandis que le sous-préfet de Dinan (22) est sur place.* Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours.


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L’énergie est sous nos pieds

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De l’hydrogène naturel sous nos pieds

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Les géologues ont découvert en plusieurs sites continentaux de par le monde des émissions d’hydrogène en quantités importantes. Une prochaine révolution énergétique se profile-t-elle ?

carolina bays

Les carolina bays sont des dépressions elliptiques peu profondes (au centre de cette vue aérienne prises par par Lidar, un équivalent du radar dans le domaine visible) présentes en grand nombre sur la côte atlantique des États-Unis. Leur taille varie de quelques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres. Leur origine est indéterminée. Il émane de certaines d’entre elles des quantités notables d’hydrogène.© cintos.org


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MYTHE DEVENU RÉALITÉ

ll y a un peu plus de deux ans, un communiqué de presse de l’IFPEN (Institut français du pétrole et des énergies nouvelles) provoquait un mini déferlement médiatique dans le monde de la vulgarisation scientifique : on y apprenait que de l’hydrogène est émis non seulement au fond des océans – on le savait depuis les années 1970 par les travaux de l’Ifremer – et dans certaines chaînes de montagnes, mais aussi en plein milieu des continents. En outre, on avait déjà trouvé des gisements de ce gaz combustible, sans les avoir cherchés. En trouver d’autres, cette fois en les cherchant, semblait donc un pari prometteur. De fait, nos recherches effectuées en collaboration avec une équipe russe suggèrent que les sites où de l’hydrogène s’échappe du sol sont très nombreux sur les continents.

De l’hydrogène gazeux présent sur Terre en abondance, sans avoir à le fabriquer ? Si tel est bien le cas, le secteur de l’énergie pourrait être bouleversé. Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle source d’énergie se révèle, et une telle découverte embarrasse les décideurs. En effet, lancer de grands programmes de recherche et développement sur un sujet pionnier, comme l’est celui de l’hydrogène naturel, est risqué : le succès pourrait ne pas être au rendez-vous (mais si on connaissait, avant de lancer un programme de recherche, son résultat final, la recherche n’existerait plus…).

Par ailleurs, après bientôt deux siècles de dépendance vis-à-vis des énergies fossiles (charbon et pétrole), envisager de nouvelles structures techniques et sociétales pour y intégrer l’hydrogène naturel est un défi. Il est plus aisé d’exploiter de vieilles sources d’énergie (le soleil, le vent) avec des technologies d’aujourd’hui (panneaux photovoltaïques, éoliennes)…

L’hydrogène qui nous occupe ici se réfère au composé gazeux H2, plus proprement nommé dihydrogène, et dont les molécules sont l’association de deux atomes d’hydrogène au sens strict, l’élément le plus abondant de l’Univers. La découverte de gisements d’hydrogène laisse-t-elle espérer un meilleur avenir énergétique pour l’humanité ? Nous allons tenter de faire le point sur cette question, mais il faut bien garder à l’esprit que si l’on n’entreprend pas de recherches pour approfondir nos connaissances, l’hydrogène n’a aucune chance de devenir une source significative d’énergie.

Précisons pour commencer que le marché industriel de l’hydrogène est aujourd’hui bien plus important qu’on ne l’imagine : son chiffre d’affaires dépasse les 100 milliards de dollars par an dans le monde. Le volume d’hydrogène que nous consommons, principalement dans les raffineries et dans l’industrie de l’ammoniac, correspond à environ 22 % de la consommation de « gaz naturel » (terme qui désigne, de façon simplifiée et abusive, le méthane extrait du sous-sol).

Cependant, cet hydrogène est en totalité fabriqué par l’homme, et ce à 94 % à partir d’énergies fossiles (méthane, pétrole, charbon), le reste par hydrolyse. Son coût est très élevé, tant sur le plan financier que sur le plan environnemental : à énergie égale, il coûte environ cinq fois plus que le pétrole, et pour un kilogramme d’hydrogène fabriqué,…

Les promesses de l’hydrogène naturel issu du sous-sol


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MYTHE DEVENU RÉALITÉ
Green Hydrogen Wikimedia Commons

Il existe des sources, des réservoirs et des couvertures qui permettent une accumulation d’hydrogène naturel dans le sous-sol. Son extraction commence à être envisagée et les réserves sont potentiellement considérables. La combustion de l’hydrogène n’émet aucun gaz à effet de serre.

La mobilité hydrogène se développe et est affichée «verte». Mais l’hydrogène, le dihydrogène en fait, H2, est fabriqué à 95 % en émettant du CO2 à partir d’hydrocarbures ou en les brûlant. Certains procédés consistent à séparer le carbone de l’hydrogène dans les hydrocarbures (CH4 pour le gaz naturel) d’autres utilisent l’électrolyse pour séparer l’hydrogène de l’oxygène dans l’eau H20, mais avec de l’électricité encore souvent carbonée.

À l’inverse, depuis quelques années, au Mali, un village est électrifié grâce à la production d’hydrogène «natif», ou «naturel»: celui qu’on trouve dans le sous-sol. Cette source d’hydrogène pourrait-elle être une alternative généralisable?

Une nouvelle ressource naturelle?

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Au Mali, un puits foré pour chercher de l’eau s’est avéré sec, mais a fortuitement rencontré de l’hydrogène qui a été mis en production par la compagnie Hydroma.

L’hydrogène natif, quasiment pur dans ce cas, est directement brûlé dans une turbine à gaz adaptée, et produit l’électricité pour un petit village. D’autres puits alentour ont été forés pour essayer de déterminer les réserves, au sens de l’oil & gas, et de changer d’échelle.

Ce succès a fait voler en éclat nombre d’a priori: beaucoup croyaient en effet qu’aucune accumulation naturelle d’H2 dans le sous-sol ne pouvait exister. Le puits initial produit depuis 4 ans sans baisse de pression, ce qui signifie qu’il se recharge en continu.

De plus, les mesures en surface du contenu des sols en H2 ne montrent pas de fuites. Celles-ci étaient plutôt attendues, car la molécule d’H2 est très petite et très réactive, et elle peut donc migrer facilement et se combiner avec d’autres espèces chimiques. Cette découverte au Mali montre qu’il y a des sources, mais aussi des réservoirs et des couvertures qui permettent une accumulation d’hydrogène dans le sous-sol.

D’où vient cet hydrogène?

L’hydrogène est la molécule la plus commune dans l’univers, mais il n’existe qu’en très faible quantité dans l’atmosphère terrestre –moins d’une molécule sur un million. Sur Terre, on trouve l’hydrogène combiné à l’oxygène dans l’eau, au carbone dans tous les hydrocarbures et aussi sous forme libre: c’est cet H2 qui pourrait être notre carburant de base de demain.

L’hydrogène est un carburant dont la combustion ne crée pas de CO2, mais de l’eau –un gros avantage pour la mobilité verte. Il est léger, mais par kilo il a une densité énergétique 3 fois supérieure à celle de l’essence, d’où son utilisation sous forme liquide pour le lancement d’Ariane par exemple. À pression et température ambiante, par unité de volume, il est au contraire peu dense énergétiquement. Dans les voitures, les bus ou les trains, l’H2 il est donc employé comprimé.

Mais où trouver de l’H2 vert en quantité? Il y a différentes solutions techniques, l’électrolyse à partir d’électricité verte en est une, une gazéification de la biomasse favorisant l’H2 au détriment du biométhane en est une autre, la production de l’H2 natif pourrait s’avérer la plus efficace. Peut-on l’espérer à grande échelle?

Une bonne partie des questions scientifiques liées à la production d’hydrogène naturel restent à éclaircir, mais beaucoup de données suggèrent que l’H2 natif vient des interactions entre l’eau et les roches. Les géologues appellent ça la diagénèse. Exemple de réaction, le fer ferreux (Fe2⁺) contenu dans des roches en contact avec de l’eau s’oxyde en fer ferrique (Fe3⁺), libérant l’H2. L’eau peut être celle de la mer, on observe ces réactions au niveau de toutes les dorsales médio-océaniques, ou celle de la pluie et c’est ce qu’on observe en Islande.

Ce type de réaction peut aussi se faire avec d’autres métaux comme le magnésium; elle est rapide et efficace à haute température, vers 300 °C, mais est aussi possible à des températures plus basses d’une centaine de degrés. La cinétique de ces réactions fait l’objet de nombreuses recherches.

Autre source de dihydrogène naturel: la radiolyse, qui casse les molécules d’eau en hydrogène et oxygène, grâce à l’énergie de la radioactivité naturelle des roches.

Les estimations de la production d’H2 par ces deux sources, diagenèse et radiolyse, sont importantes, mais encore peu précises: selon les auteurs de quelques pour cent à la totalité de la consommation actuelle d’H₂, soit 70 millions de tonnes par an.

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D’autres sources, comme la friction sur les plans de faille et l’activité de certaines bactéries en présence d’une autre source d’énergie, libèrent aussi de l’H2, mais, a priori, en quantités moindres. Ce qu’il est important de noter est que dans tous ces cas, il s’agit d’un fluxd’hydrogène, c’est-à-dire une production continue, et non d’une ressource fossile, qui n’existerait qu’en stock fini à l’échelle humaine.

Une autre hypothèse est avancée par certains chercheurs, de grandes quantités de l’hydrogène primordial – celui présent à la formation du système solaire et de la Terre – auraient pu être préservées dans le manteau, voire dans le noyau terrestre. Dans cette hypothèse, l’H2 est un stock certes fossile mais quasi infini.

L’hydrogène existe donc sur et sous terre, son extraction directe commence à être sérieusement envisagée pour un H2 réellement vert et peu cher, y compris du côté industriel. Par exemple, une compagnie d’exploration dédiée à l’hydrogène, NH₂E, a été créée aux USA et y a foré un premier puits au Kansas fin 2019.

En France, la société 45-8 cherche de l’hélium et de l’H–l’hélium est un gaz stratégique, car c’est un gaz rare nécessaire à beaucoup d’industries électroniques, beaucoup plus cher que l’H2. Comme ils sont parfois liés dans le sous-sol, la production d’hélium apparaît comme une priorité.

Volcans sous-marins, fumerolles, chaînes de montagnes…

Comme déjà expliqué, les roches émises par les volcans des rides médio-océaniques réagissent au contact de l’eau, libérant de l’hydrogène.

Ce type de volcan s’observe aussi là où les rides médio-océaniques affleurent à la surface de la Terre, soit parce qu’elles sont en train de se former comme aux Afars –le point triple entre les axes centraux de la mer Rouge, du Golfe d’Aden et du rift est-africain –soit parce qu’elles sont soulevées par des phénomènes plus profonds, par exemple en Islande. De fait, dans cette île, les fumerolles de l’axe central du rift contiennent toutes de l’hydrogène. Actuellement, seule la chaleur de ces fumerolles est récupérée dans les centrales électriques géothermiques, mais on pourrait envisager d’y coupler la récupération de l’hydrogène.

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Dans les zones où se forment les montagnes, ces croûtes océaniques peuvent aussi arriver à proximité de la surface et s’oxyder, des émanations d’H2 ont été remarquées dans ce contexte géologique en Oman, aux Philippines, en Nouvelle-Calédonie et même dans les Pyrénées.

D’autres émanations de surface sont observées en Russie (aux alentours de Moscou), aux USA (Caroline du Sud, Kansas), mais aussiau Brésil et dans beaucoup d’autres endroits, toujours dans les régions où le socle est très ancien et riche en métaux : la source pourrait être relativement similaire, oxydation d’un matériel riche en fer et libération de l’hydrogène.

Quelle quantité d’hydrogène dans le sous-sol?


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Certains voudraient connaître les réserves prouvées avant de se lancer dans une aventure d’exploration de l’H2. La question paraît loufoque aux géologues, car on ne connaît toujours pas les réserves d’hydrocarbures après plus de cent ans de forage et de travaux intensifs.

Il y a très peu de puits dédiés à l’exploration de l’hydrogène naturel, donc on ne sait pas, mais il y a des émanations de surface. Que nous indiquent-elles sur la probabilité que l’H2 natif représente à moyen terme une part importante de l’H2 consommé?

En Russie, aux États-Unis, au Brésil, au Canada, en Australie, en Namibie, de légères dépressions plutôt circulaires sont bien visibles sur des photos aériennes : ce sont les «ronds de sorcières». Souvent la végétation y meurt et si on y va avec un détecteur de gaz, on note que de l’hydrogène s’en échappe.

Pour tirer des conclusions sur la possibilité d’une production de cet hydrogène, il faut évidemment connaître le flux et non juste la concentration, ce que permettent de nouveaux capteurs. Prétendre que l’on comprend précisément le système serait un mensonge, mais les données convergent vers une production continue (sur des années) dans des quantités importantes. Les fuites que nous mesurons sont entre 50 et 1900 kg par km2 et par jour, à comparer avec les 5 kg nécessaires au réservoir d’une voiture à hydrogène.

Sur un bassin entier, il y pourrait donc y avoir des productions en millions de tonnes par an. En additionnant les bassins, les dorsales et les zones géothermales, les chiffres sont encore plus grands, mais toujours incertains puisque les premières données sont seulement en train d’être acquises.

Nous savons donc désormais que de l’hydrogène est produit tous les jours en quantité «industrielle» par l’interaction eau/roche. Une partie s’échappe et nous la mesurons dans les gaz des sols des ronds de sorcières. L’autre partie doit s’accumuler dans des réservoirs, comme l’eau ou les hydrocarbures – c’est la partie trouvée au Mali.

Il reste à déterminer les endroits les plus prospectifs et, selon le contexte, soit le séparer des autres gaz présents dans les flux géothermaux qui arrivent jusqu’à la surface, soit forer.

Pour des raisons économiques, «le plus prospectif» va s’entendre en termes de réserves, c’est-à-dire de quantité d’H2, mais aussi de coût de production: un puits à 110 m de profondeur comme celui en service au Mali est peu onéreux et on fore aussi très facilement, mais avec un peu plus d’argent, sur plusieurs km dans l’industrie géothermale – il faut aussi penser en termes de proximité du consommateur.

Isabelle Moretti Membre de l’Académie des Technologies, chercheur associé E2S, Université de Pau et des Pays de l’Adour, et ISTEEP, Sorbonne Université

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original sur The Conversation.hydrogène naturelproduction d’hydrogène

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Un Nouveau type de Radar… ça va faire mal

Un détecteur automatique de pneus lisses sur les routes

Comme les radars de vitesse, ce dispositif détecterait grâce à un capteur laser les rainures de pneus pas assez profondes au regard de la loi. Mais il n’entraînerait pas de verbalisation automatique.

Un détecteur automatique de pneus lisses sur les routes

Après les radars automatiques, verra-t-on bientôt sur nos routes un autre détecteur sécuritaire, à propos cette fois de l’usure des pneus ? Développé par la firme Traffic Observer à la demande de la police allemande, le TyreEye est un détecteur automatique de profondeur des rainures des pneumatiques. Il fonctionne pour les voitures particulières, les utilitaires et même les camions disposant au maximum de quatre roues par essieu.
L’appareil, posé au sol, ressemble à une plaque d’égout sur laquelle on roule. Lorsqu’un pneu passe sur les rainures de la grille, un capteur laser prend une empreinte de sa structure et mesure automatiquement la profondeur des rainures. Si elles sont inférieures au seuil légal, qui est rappelons-le de 1,6 millimètre, le dispositif a alors le temps de prendre en photo l’arrière du véhicule pour noter le numéro de la plaque d’immatriculation.



Par contre, contrairement aux radars automatique, ce dispositif ne permet pas une verbalisation elle aussi automatique. Ne serait-ce parce que trop d’incertitudes pèsent sur la réalité de la mesure. Un caillou coincé dans une rainure, et le pneu est considéré comme plat. Par contre, plus loin sur la route, les véhicules flashés peuvent s’attendre à un comité d’accueil de la part de la police ou de la gendarmerie pour vérification. Ce qui peut également entraîner la verbalisation pour d’autres problèmes, les forces de l’ordre en profitant généralement pour inspecter avec minutie les autres éléments du véhicule. On ne sait pas encore si le TyreEye est prévu pour la France mais on peut bien se douter que ça ne saurait tarder.

HYBRIDES : LE SCANDALE Des émissions masquées

Le scandale des hybrides rechargeables PHEV

Par Eddy Taulx – 16 juin 2020113PARTAGERFacebookTwitter

Depuis le nouveau « coup de pouce » de l’Etat Français aux hybrides rechargeables, les PHEV, ce genre de véhicule bénéficie désormais de trop de niches fiscales et de complaisance.

Un véhicule hybride rechargeable ou PHEV pour « plug-in hybrid electric vehicle » c’est quoi ? C’est un véhicule avec un moteur thermique, essence ou diesel, aidé pour mouvoir le véhicule par un moteur électrique. Ce moteur électrique est alimenté par une batterie, généralement lithium-ion. Et dans un PHEV, contrairement à un « mild hybride » MHEV, ou hybride léger, on peut recharger cette batterie.

Jusque ici, rien de scandaleux. Les PHEV ont une batterie, d’une capacité entre 15 et 20 kWh, qui permet de parcourir de 40 à 60 km en 100% électrique, en ville. En soit là non plus, rien de scandaleux, à première vue.

Des émissions officielles à 20 ou 30 g/km

Là où le scandale fiscal commence, c’est avec la procédure d’essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (aka WLTP). En effet, le parcours, qui se veut plus représentatif d’une conduite réelle, a un énorme « trou » dans lequel les constructeurs de PHEV s’engouffrent. Avec la batterie et les kilomètres en 100% électrique, ces véhicules affichent fièrement, et le plus légalement du monde hélas, des émissions de 20 à 30 grammes de CO2/km !

C’est évidemment totalement erroné puisque ce n’est valable que sur les premières dizaines de kilomètres parcourus, à condition d’avoir chargé la batterie avant de partir. Une fois la batterie déchargée, un PHEV se comporte comme un véhicule thermique, comme un très lourd véhicule thermique. En effet, les 15 kWh de batterie ajoutent de 120 à 150 kg de batterie, sans compter le moteur électrique et la gestion électronique. C’est comme avoir en permanence 200 kg de bagages dans le véhicule. Le véhicule consomme en fait bien plus que son homologue thermique, mais l’administration fait comme s’il était très vertueux.

Des émissions masquées

En outre, on pourra ajouter que la batterie li-ion ajoute une pollution à la production de la voiture par rapport à une « simple thermique ». Et que les constructeurs mettent de « gros » moteurs thermiques pour accompagner ces PHEV. Ils n’ont rien de vertueux.

A 250 ou 300 Wh/km, un PHEV a une consommation électrique énorme par rapport à un véhicule électrique classique. L’Europe produit une électricité qui génère en moyenne 350 g de CO2eq/kWh. Les 15 kWh de batterie vont donc représenter 5,25 kg de CO2 et ils s’évanouissent environ en 50 km soit 105 g de CO2/km qui disparaissent de l’équation. Magie !

Désormais, l’administration généreuse ajoute également 2000 euros de « bonus écologique » pour l’achat d’un PHEV. A l’absence, inepte, de malus pour surconsommation on ajoute donc un coup de pouce de 2000 €. Ces véhicules sont plus chers que leurs homologues thermiques et ces aides vont surtout cibler des foyers fiscaux fortunés qui peuvent se payer un véhicule neuf à 50 000 €. Ce cadeau fiscal va directement dans la poche des constructeurs automobiles.

Quel véhicule PHEV peut bénéficier du bonus de 2000 € ?

Le véhicule doit remplir les conditions suivantes :

  • Être un véhicule neuf
  • Être acheté ou loué pour une durée d’au moins 2 ans
  • Taux de CO2 compris entre 21 et 50 g/km
  • Être immatriculé en France dans une série définitive
  • Prix ⩽50 000 €
  • Autonomie supérieure à 50 km
  • Ne pas être vendu dans les 6 mois suivant son achat, ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km

Intéressants pour les entreprises

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Mais, il n’y a pas que ce « bonus » et le WLTP « faussé » pour les PHEV. Il y a également des incitations fiscales pour les entreprises. En effet, les véhicules hybrides électrique-essence qui émettent officiellement moins de 60 g de CO2/km sont totalement exonérés de Taxe sur les Véhicules de Société (TVS).

Côté TVA, les PHEV qui dépassent les 40 km WLTP en électrique peuvent prétendre à une récupération à 100% de la TVA sur l’électricité ! Pour l’essence, la récupération est de 60% comme pour n’importe quel véhicule thermique. Les entreprises elles aussi se ruent sur les PHEV pour leurs voitures. Ce n’est pas pour rien que les constructeurs s’engouffrent dans ce segment. Il sera générateur pour eux de grosses marges dans les prochaines années.

Le paradoxe écologique ultime ? Ces PHEV sont surtout installés sur des SUV, carrosserie que l’on fustige pour leur côté lourds, pas aérodynamiques, polluants. Mais avec la magie d’une motorisation PHEV, des véhicules comme le Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid Coupé de 680 chevaux est homologué à 122-111 g de CO2/km et échappe au malus. Pour comparaison, un Cayenne Turbo c’est plus de 300 g/km ! Le Cayenne Turbo S E-Hybrid Coupé c’est 2,5 tonnes à vide…

A près de 180 000 €, il n’est pas éligible au bonus de 2000 euros. Ouf !

Le PHEV est-il le nouveau Diesel ?

L’administration Française a longtemps – et encore maintenant – privilégié le gazole. Il ne faudrait pas refaire les mêmes erreurs stratégiques et surtout écologique pour se réveiller dans 5, 10, 15 ans avec un nouveau scandale sanitaire d’une motorisation avantagée.

Surtout que des études montrent que les possesseurs de PHEV ne les rechargent pas forcément (voire pratiquement jamais). Or un PHEV déchargé est un thermique très lourd. Cela consomme et fait exploser les émissions polluantes, tant à l’échappement que la pollution aux particules d’abrasion et de frein.

Mais, les PHEV sont aussi très intéressants pour les constructeurs pour faire baisser leur moyenne d’émission de CO2 de leur gamme et ainsi éviter les sanctions prévues par l’Europe. La loi CAFE (Corporate Average Fuel Economy) prévoit que tous les constructeurs passent en moyenne sous les 95 g/km dès 2021 (cela prend en compte les ventes de véhicules particuliers 2020). Avec un véhicule affichant 30 g/km la moyenne va drastiquement, mais artificiellement, baisser. Un scandale de plus.

DES VOITURES « VERTES » assèchent LE DÉSERT

LES BATTERIES DES VOITURES « VERTES » TUENT LE PLUS VIEUX DÉSERT DU MONDE


Le désert de sel Atacama, au Chili, détient 40 % des réserves mondiales de lithium, l’ingrédient principal utilisé pour… les technologies vertes ! Au premier rang desquelles les batteries pour recharger les voitures électriques et hybrides.

C’est une véritable ruée vers l’or qui s’est déclenchée dans le « triangle du lithium », dans les déserts de sel de l’Argentine du Chili et de la Bolivie.

Pour extraire le lithium, le processus consiste à évaporer l’eau où il est contenu. Les mines assèchent donc encore plus le désert. 

Pour les animaux comme pour les peuples qui y vivent, cela signifie la condamnation à disparaître ou à migrer. Des militants ont organisé des marches de 350km, espérant éveiller l’attention des autorités. Ils sont une poignée à marcher le long de la route, le visage au vent, fouettés par les camions qui passent à toute vitesse, transportant le lithium vers les usines fabricant des voitures « écologiques »

LISEZ L’ARTICLE DANS SON INTEGRALITE ICI

Engie dans l’illégllité : 900.000 euros D’amende

Démarchage abusif : Le fournisseur d’énergie Engie condamné à près de 900.000 euros

ILLEGALITE La sanction fait suite à une enquête de ses services dans le département des Hauts-de-Seine entre juin 2017 et février 2019, à la suite de plusieurs plaintes de consommateurs

20 Minutes avec AFP

Le siège de Engie à dans le quartier d'affaires de La Défense près de Paris le 11 janvier 2016.
Le siège de Engie à dans le quartier d’affaires de La Défense près de Paris le 11 janvier 2016. — Michel Euler/AP/SIPA

Près de 900.000 euros, c’est le montant de l’amende que va devoir régler le fournisseur d’énergie Engie, condamné pour démarchage abusif, a annoncé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ce vendredi.

Ses agents « ont mis en évidence des manquements de la part d’Engie quant aux obligations réglementaires visant à protéger les consommateurs dans le cadre d’un démarchage téléphonique », a expliqué la Répression des fraudes dans un communiqué.

Engie a refusé des droits de rétractation « à plusieurs reprises »

La sanction fait suite à une enquête de ses services dans le département des Hauts-de-Seine entre juin 2017 et février 2019, à la suite de plusieurs plaintes de consommateurs. La DGCCRF, une administration qui dépend de Bercy, a souligné que « des contrats de fournitures d’énergie ont été conclus sans que la confirmation de l’offre faite par démarchage téléphonique ait été transmise au consommateur sur support durable », comme une lettre ou un courriel.

Autres griefs : Engie a refusé des droits de rétractation « à plusieurs reprises » et n’a pas respecté l’obligation d’informer de l’existence d’un Médiateur de l’énergie, chargé de régler les litiges.

Un démarchage « agressif »

Engie, ancien GDF Suez, est un fournisseur de gaz mais aussi d’électricité, pour les particuliers comme pour les entreprises. Le groupe est régulièrement pointé du doigt par le Médiateur de l’énergie pour ses pratiques, dans un contexte concurrentiel exacerbé sur le marché de l’énergie.

Poursuivi par EDF, Engie avait aussi été en mars condamné en appel à un million d’euros de dommages et intérêts en raison de ses pratiques commerciales. L’électricien avait accusé son concurrent de démarcher des clients de manière agressive et en usurpant le nom d’EDF.

A Lire : ils se mettent à l’eau

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63 000 € d’amende pour démarchage téléphonique

Morbihan. 63 000 € d’amende pour avoir appelé des personnes opposées au démarchage

La société d’ameublement avait appelé des personnes inscrites sur la liste d’opposition au démarchage (Bloctel) dans le cadre de démarchages téléphoniques. Le directeur de la Direction départementale de la protection des populations du Morbihan a décidé de frapper fort…

Des coups de téléphone intempestifs à 7 h du matin, à midi, à minuit… Le démarchage téléphonique est devenu un enfer pour certains foyers !
Des coups de téléphone intempestifs à 7 h du matin, à midi, à minuit… Le démarchage téléphonique est devenu un enfer pour certains foyers ! | PHOTO D’ILLUSTRATION

Des coups de téléphone intempestifs à 7 h du matin, à midi, à minuit… Le démarchage téléphonique est devenu un enfer pour certains foyers !

La Direction départementale de la protection des populations du Morbihan (DDPP) en a fait un cheval de bataille. Après avoir mené l’enquête et donné quelques avertissements à des sociétés évoluant dans le secteur de l’isolation cet été, c’est au tour des sociétés d’ameublement d’être ciblées.

Le directeur départemental de la protection des populations du Morbihan vient d’ailleurs de frapper fort. Il a prononcé une amende administrative d’un montant total de 63 000 € à l’encontre de la société VN Ameublement basée à Bègles pour : « Avoir appelé des personnes inscrites sur la liste d’opposition au démarchage (Bloctel) dans le cadre de démarchages téléphoniques ». Mais aussi pour ne pas avoir informé les consommateurs de leur droit à s’inscrire sur une liste d’opposition au démarchage téléphonique alors que la société a recueilli leurs coordonnées téléphoniques et enfin d’avoir affiché des prix qui ne sont pas les prix effectivement pratiqués. Le gérant de la société s’est aussi vu infliger une amende administrative d’un montant total de 6 300 €.


A Lire : ils se mettent à l’eau

Pour Télécharger Brochure & explication : http://www.ecolomag.fr/wp-content/…/2018/12/CP-Eco-l-eau.pdf10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…HYBRIDEAEAU.FRAprès SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau – HybrideàEau10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…En savoir plus