L’Assemblée nationale refuse (encore) d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi
À quatre petites voix près.
CAPTURE TWITTER/ERIC COQUERELL’assemblement nationale refuse (encore) d’inscrire l’interdiction du glyphosate dans la loi.
POLITIQUE – À quatre petites voix près. Tard dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre, les députés ont voté contre l’amendement proposé par l’élu LREM François-Michel Lambert, proposant d’inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate d’ici 2021, à l’occasion de l’examen du projet de loi alimentation et agriculture. 35 députés ont voté pour, 42 contre.
Sur Twitter, le député des Bouches-du-Rhône n’a pas caché sa déception, demandant « au gouvernement et à la profession agricole d’agir pour gagner la bataille contre le glyphosate ». À noter que ce n’était pas le seul amendement proposant cette interdiction qui était examiné ce soir. Mais porté par un membre de la majorité, il était celui qui avait le plus de chances d’aboutir.
Les 42 salopards qui ont voté contre l’interdiction du glyphosate cette nuit :
Bérangère Abba (LREM)
Gabriel Attal (LREM)
Laetitia Avia (LREM)
Florian Bachelier (LREM)
Didier Baichère (LREM)
Sophie Beaudouin-Hubiere (LREM)
Bruno Bonnell (LREM)
Jean-Jacques Bridey (LREM)
Stéphane Buchou (LREM)
Fabienne Colboc (LREM)
Frédéric Descrozaille (LREM)
Christelle Dubos (LREM)
Coralie Dubost (LREM)
Jean-Luc Fugit (LREM)
Stanislas Guerini (LREM)
Danièle Hérin (LREM)
Guillaume Kasbarian (LREM)
Célia de Lavergne (LREM)
Nicole Le Peih (LREM)
Marie Lebec (LREM)
Jean-Claude Leclabart (LREM)
Martine Leguille-Balloy (LREM)
Roland Lescure (LREM)
Monique Limon (LREM)
Laurence Maillart-Méhaignerie (LREM)
Graziella Melchior (LREM)
Amélie de Montchalin (LREM)
Jean-Baptiste Moreau (LREM)
Cendra Motin (LREM)
Zivka Park (LREM)
Patrice Perrot (LREM)
Anne-Laurence Petel (LREM)
Béatrice Piron (LREM)
Marie-Christine Verdier-Jouclas (LREM)
Jean-Yves Bony (LR)
Gilles Lurton (LR)
Jérôme Nury (LR)
Alain Ramadier (LR)
Bruno Millienne (MODEM)
Thierry Benoit (UDI)
Tous ces amendements avaient le soutien de l’ensemble de la gauche, plaidant pour un « signal fort » sur ce sujet. Ce faisant, ce refus d’inscrire une bonne fois pour toute ce produit jugé cancérogène probable par l’OMS dans la liste des herbicides prohibés passe très mal.