Dans le Finistère, la gendarmerie enquête sur les résidents secondaires et vacanciers arrivés après le confinement
Les forces de l’ordre disent réussir à déterminer les dates d’arrivées grâce à certains « indicateurs ».
CONFINEMENT – Braver le confinement pour se mettre au vert dans le Finistère n’est définitivement pas une bonne idée. Depuis plusieurs jours, la gendarmerie enquête pour identifier les personnes arrivées sur place après la mise en place des restrictions de déplacement.
Dans une publication Facebook vendredi 17 avril, les forces de l’ordre ont rappelé l’arrêté préfectoral en vigueur qui interdit les locations saisonnières au moins jusqu’au 11 mai, date du début du déconfinement progressif national. De même, les personnes disposant de résidences secondaires dans le département mais arrivées sur place après le 16 mars sont également passibles d’une amende.
“Nous arrivons à déterminer quand ces personnes sont arrivées, par les incohérences dans leur discours, ou encore d’autres indicateurs précis”, a expliqué à Ouest-France le commandant Vincent Marescaux, chef de la compagnie de gendarmerie de Quimper, sans détailler lesquels par souci d’efficacité.
“Plusieurs enquêtes judiciaires” ont été initiées précise la gendarmerie sur Facebook.
Les contrevenants – locataires comme bailleurs- s’exposent à une première amende de 135 euros, avec obligation pour les premiers de retourner à leur domicile principal. Les sanctions sont similaires à celles appliquées en cas de violation des mesures de restrictions et peuvent aller jusqu’à 6 mois de prison et 3750 euros d’amende en cas de récidive ou de refus de quitter les lieux.
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