Covid-19 : la Bretagne fait face à une circulation plus active du nouveau coronavirus
La situation reste sous contrôle, selon les autorités de santé régionales. Elles ne constatent pas d’effet « touristes » pour l’instant.
En Bretagne, la situation sur le front sanitaire se tend mais, insiste l’agence régionale de santé (ARS), elle reste « sous contrôle ». Elle est pourtant la région de France où le taux de reproduction du SARS-CoV-2, le « R effectif », est le plus haut, atteignant 2,68, soit une personne malade en contaminant près de 3, alors qu’il est de 1,2 au niveau national.
123 nouveaux cas de Covid-19 y ont été confirmés par test RT-PCR depuis le 15 juillet, dont quasiment la moitié dans le Finistère, a précisé l’ARS, lors d’un point-presse, vendredi 17 juillet. Nettement plus donc que les 110 nouveaux cas recensés entre le 10 et le 15 juillet.
Mais pas de quoi inquiéter outre mesure les autorités sanitaires locales qui avancent plusieurs explications à la situation. « Nous constatons une circulation virale qui n’existait pas ces dernières semaines, mais nous avons augmenté fortement le nombre de tests, ce qui explique que nous trouvions plus de cas », explique le docteur Bertrand Gagnière, médecin épidémiologiste au sein de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF)
Afflux de tests
Sur les 80 000 tests effectués en Bretagne depuis le 4 mai, un quart d’entre eux, soit 20 000, l’ont été entre le 6 et le 16 juillet. Il y a donc eu un afflux et, logiquement, plus de cas identifiés. « Depuis la fin du confinement, les gens se sont mis en circulation et le virus aussi, mais on ne peut pas parler de rebond de l’épidémie », ajoute Anne-Briac Bili, directrice de cabinet à l’ARS Bretagne.Lire aussi
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Selon le docteur Gagnière, il est aussi constaté, comme au niveau national, une augmentation des cas asymptomatiques, qui sont majoritaires parmi les nouveaux cas. Ce qui rend compliqué le traçage des contacts et facilite donc la circulation du virus.