Les faucheurs volontaires contre le glyphosate
Après des tests positifs au glyphosate des victimes portent plainte contre les fabricants de glyphosate.
Arcticle de La dépêche :
https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/05/2811471-analyses-prouver-presence-pesticides-urines.html
En Bretagne, le mouvement des Pisseurs involontaires s’organise pour attaquer les fabricants de glyphosate. En 2017, les taux révélés dans les urines de 23 Bretons étaient largement au-dessus des seuils autorisés.
Jusqu’à 35 fois la norme autorisée dans l’eau. En septembre 2017, 23 faucheurs volontaires bretons se sont soumis à des prélèvements pour vérifier le taux de glyphosate contenu dans leur urine. Les résultats sont alarmants. « Les taux vont de 0,19 à 3,5 nanogrammes par litre d’urine, soit 35 fois la norme autorisée dans l’eau ! Celle-ci est de 0,1 nanogramme par litre », rappelle Michel Coudé, cheville ouvrière du collectif des Pisseurs involontaires en Bretagne
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/glyphosate-des-bretons-vont-se-faire-depister-11-10-2018-12103945.php#XySKjrsZJa1Ij8UW.99
Des analyses pour prouver la présence de pesticides dans les urines
Environnement – Faucheurs volontaires
Après avoir lancé une campagne en Ariège, les Faucheurs volontaires s’attaquent au Tarn. Objectif : sensibiliser les gens au danger du glyphosate et trouver des candidats pour faire tester leurs urines et prouver la présence du pesticide.
C’est un long combat que les Faucheurs volontaires ont entamé contre le glyphosate, une molécule contenue dans les bidons de pesticides, comme le Roundup, et fabriqué par la société Monsanto. Débuté en Ariège, celui-ci se poursuit désormais dans le Tarn. À l’occasion du Salon des produits issus de l’agriculture bio, Biocybèle, organisé à Graulhet, le collectif était présent sur le site.
Il a ainsi pu prendre un premier contact avec les Tarnais afin de leur expliquer leur démarche. L’organisation souhaite ainsi lancer dans le département une campagne de recrutement de volontaires, prêts à se soumettre à une analyse d’urine. L’objectif étant de prouver que «nous sommes tous porteurs de glyphosate à des doses bien plus élevées que celle autorisée», explique Dominique Masset, le chef de file du mouvement. Et de poursuivre : «La dose autorisée dans l’eau potable est de 0,1 nanogramme. J’ai moi-même fait les tests. Je ne suis pas agriculteur, j’habite à Foix, je mange bio et je suis végétarien depuis des années, et j’ai 33 fois la dose autorisée dans mes urines». Et de conclure : «Sans nous en rendre compte, on ingère du glyphosate. Il est dans l’air, il est dans le sol, il est dans aliments que l’on mange, il est partout».