Elle met au point une batterie révolutionnaire suite à une fausse manipulation
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publié le 26 avril 2016 à 7h00, modifié le 26 avril 2016 à 19h23.
TECH
Parfois, les erreurs accouchent de miracle ! Mya Le Thai le sait mieux que quiconque puisqu’elle a inventé une batterie à la durée de vie hors norme en faisant une erreur dans ses travaux de recherche.
Il faut se rendre à l’évidence, le lithium est une matière première qui devrait se raréfier à plus ou moins long terme. Il est donc urgent de se pencher sur une technologie de remplacement pour les batteries des appareils qui envahissent notre quotidien.
Depuis des années, des recherches sont effectuées pour créer des batteries plus performantes mais jusqu’ici seul quelques prototypes non commercialisables sont sortis des labos des chercheurs. Mya Le Thai, étudiante en chimie de l’université de Californie a néanmoins obtenus des résultats prometteurs en créant une batterie qui dure très longtemps. Et par accident.
Du gel versé par erreur sur une batterie nouvelle génération
Des inventions sont parfois créées par hasard, quelques cas dans l’histoire de l’humanité illustrent ce phénomène. C’est ce qui est arrivé à cette équipe de chercheurs américains de l’Université de Californie alors qu’ils travaillaient sur une alternative au lithium, le composant principal de nos batteries d’aujourd’hui.
Ces scientifiques parient sur la technologie des nanofils d’or mais le problème est qu’ils sont très fragiles et se détériorent rapidement. C’est alors qu’une étudiante faisant partie de l’équipe, Mya Le Thai, manipule ces nanofils tandis qu’elle avait du gel sur ses mains, une substance qui provient d’une opération d’électrolyse. Ce gel vient se coller sur les nanofils qui deviennent ainsi beaucoup plus résistants et permettent aux batteries de supporter beaucoup plus de cycles de charge. Une découverte totalement fortuite que les scientifiques ne peuvent pas vraiment expliquer. “Pour l’instant nous n’avons pas encore tout compris du fonctionnement de ces batteries” déclarait le responsable de la recherche Reginald Penner.
Une durée de vie extraordinaire
Après plusieurs mois de tests, les chercheurs se sont rendu compte qu’une batterie avec cette technologie peut tenir 200.000 cycles de charges et décharges, ses capacités ne se dégradant que de 5%. Les batteries actuelles ne supportent pas plus de 7.000 cycles.
Cette découverte prometteuse pourrait un jour équiper nos smartphones et pourquoi pas les véhicules électriques. Il faudra toutefois réduire les coûts de production de manière drastique, les nanoparticules d’or coutant très cher, pour pouvoir commercialiser des produits avec de telles batteries à un prix raisonnable.