Toulouse-Blagnac: le scandale Macron
La privatisation de l’aéroport de Toulouse s’enlise dans les scandales : pacte secret entre l’État et un groupe chinois, détournement des réserves financières de l’entreprise par les nouveaux actionnaires… Ceux-ci envisagent même de revendre leurs titres pour 500 millions d’euros, soit une plus-value de 192 millions.
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Décidée en 2014 par Emmanuel Macron, du temps où il était ministre de l’économie, la privatisation de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (SATB) n’aura été qu’une suite interminable de scandales. Et le dernier en date risque d’avoir un retentissement encore plus important que ceux qui l’ont précédé : les actionnaires chinois qui ont racheté à l’État 49,9 % du capital de la société ont en effet décidé de revendre leur part, et de faire au passage une belle galipette financière. Le bilan de l’opération de privatisation est accablant pour le chef de l’État, l’histoire s’apparentant à une opération de prédation sur un bien public.
Aéroport de Toulouse-Blagnac : les actionnaires chinois de Casil mettent en vente leur participation
Les actionnaires chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, réunis dans le consortium Casil Europe, qui détiennent 49,9 % du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac depuis sa privatisation par l’Etat en décembre 2014, cherchent à vendre leur participation.
Les actionnaires chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, Friedmann Pacific Asset Management (FPAM) et Shandong Hi Speed Group, réunis dans le consortium Casil Europe, cherchent à vendre leur participation.
Cette information, rapportée par la Dépêche du Midi, nous a été confirmée par l’un des autres actionnaires de l’aéroport, privatisé depuis décembre 2014 par l’Etat. Une privatisation vivement critiquée par la Cour des comptes, après avoir été épinglée par un rapport parlementaire.
Casil Europe avait acquis 49,9% des parts du 3è aéroport régional français (plus de 9,6 millions de passagers en 2018) pour la somme de 308 millions d’euros.
L’Etat, qui avait conservé 10,01 % du capital, doit d’ici avril 2019, décider si il vend ou non sa participation.
Mais la gestion très spéculative de l’aéroport par les Chinois, s’octroyant de généreux dividendes, avait créé des tensions avec les actionnaires locaux du site constitués par la Chambre de commerce et d’industrie, Toulouse-Métropole, la région et le département et qui détiennent 40 % du capital. Ces actionnaires avaient expressément demandé l’an passé à l’Etat de ne pas vendre ses 10,1% à Casil Europe.
Et c’est parce-que le consortium chinois n’était pas parvenu à racheter la participation de l’Etat pour devenir majoritaire qu’il vendrait aujourd’hui ses 49,9% dans l’aéroport.
Toujours selon la Dépêche du Midi, c’est la banque Lazard qui aurait été chargée de trouver un acquéreur pour la somme de 500 millions d’euros, alors que les Chinois avait acquis l’aéroport pour 308 millions, soit une plus-value de 192 millions d’euros à laquelle s’ajoutent les dividendes versés depuis.
CASIL EUROPE « ne commente pas »
Contacté par France 3, Casil Europe « ne commente pas » l’information. »Ce n’est pas la première fois que des groupes nous approchent pour nous faire des propositions. On ne peut pas leur interdire », se contente-t-on d’affirmer.
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Publiée par Moteur Eau sur Jeudi 6 décembre 2018