Au 1er février 2019, le prix de l’électricité pourrait faire un bond de 2 à 4%. Une augmentation qui arrive au pire moment pour l’exécutif, en pleine mobilisation des gilets jaunes.
C’est une hausse dont l’exécutif se serait bien passé. La Commission de régulation de l’énergie doit bientôt transmettre à Bruno le Maire et François de Rugy sa proposition pour l’évolution des tarifs réglementés au 1er février. Et c’est une hausse de 3 à 4% qui devrait s’appliquer à plus de 25 millions de foyers français selon l’Opinion. Le Parisien évoque quant à lui une augmentation de 2,3 % en 2019 et de 3,3 % en 2020 due à l’obligation pour EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents. En tous les cas, on s’oriente vers une augmentation substantielle des prix.
Une hausse qui arrive au pire moment pour le gouvernement qui fait face à la grogne des gilets jaunes qui protestent déjà contre l’augmentation des taxes sur le litre d’essence et de diesel prévue en janvier. Selon la CLEE, association de consommateurs industriels et tertiaires d’électricité, relayée par Le Parisien, le surcoût pour les consommateurs d’électricité (particuliers et entreprises) pourrait atteindre 1,05 milliard d’euros dès 2019 et 1,55 milliard en 2020 si les autorités ne relèvent pas le plafond de 100 TWh qui correspond aux 25% de la production nucléaire française d’EDF qu’elle doit revendre et qui ne répondraient plus à la demande des alternatifs.
Pour faire face à la hausse des tarifs de l’électricité, le gouvernement pourrait réviser la formule réglementaire appliquée par la Commission de régulation de l’énergie sur les tarifs de l’électricité, comme cela a été fait il y a quelques années pour le livret A selon l’Opinion. Outre le timing serré pour modifier cette règle d’ici la fin de l’année, baisser les recettes d’EDF pourrait être mal reçu par les investisseurs d’EDF, dont l’État est propriétaire à 84%. La valeur boursière des titres EDF a en effet augmenté d’une dizaine de milliards d’euros en un an. Le gouvernement va donc devoir choisir : faire face à la colère populaire des gilets jaunes en cas de hausse de l’électricité, ou mécontenter les investisseurs.
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Stocker de l’énergie dans une batterie exempte de métaux lourds, c’est possible! Disponibles sur le marché québécois, les piles au sodium conçues par la compagnie Aquion offrent une solution sûre, propre et écologique.
Ce qui représentait autrefois un marché de niche est maintenant une tendance bien installée: les énergies renouvelables prennent une part croissante sur le marché, la concurrence et l’innovation permettent de faire baisser le prix de technologies qui s’améliorent par ailleurs rapidement. Les panneaux solaires photovoltaïques, par exemple, ne sont aujourd’hui plus une utopie, mais bien une option qui devient attrayante autant sur le plan environnemental que financier.
Les batteries constituent donc le chaînon manquant à une autoproduction domestique vraiment verte. En effet, devoir stocker une énergie renouvelable et propre dans des batteries sulfure-plomb ou lithium, toxiques, inflammables et polluantes peut en rebuter plusieurs… avec raison!
Pourquoi éviter le lithium
La demande en lithium est forte: ce métal est utilisé principalement pour réaliser des verres et des céramiques (35 % de la production) et pour les piles et batteries au lithium (31 %). Cependant, en termes de stocks, l’industrie devrait pouvoir en disposer pendant encore plusieurs siècles. Pourquoi s’inquiéter alors?
Tas de sel au salar d’Uyuni, Bolivie. CC BY-SA 2.5, Luca Galuzzi – www.galuzzi.it
Pour des raisons environnementales. La ressource est située pour la plupart dans des lacs salés en Amérique du Sud (au Chili, en Bolivie et en Argentine), mais aussi au Tibet et en Afghanistan. La production, le plus souvent opérée par évaporation de l’eau de ces lacs, recquiert de grandes quantités d’eau: des pénuries s’en suivent, en plus d’une pollution des sols et des réserves d’eau. Car les effluents miniers ne sont malheureusement pas traités de manière adaptée.
Pas difficile de comprendre les graves conséquences sociales de cette exploitation: l’agriculture et l’approvisionnement domestique sont problématiques. S’ajoutant à cette grande précarité, des enjeux d’inégalités se dressent: les pays producteurs ne disposent souvent de technologies, d’infrastructures et de main d’œuvre compétente pour transformer le lithium et produire des batteries. Le carbonate de lithium, sans grande valeur à l’état brut, est ainsi vendu sur le marché international à bas prix. C’est ainsi dans les pays industrialisés que sont produits les biens, et réalisés les bénéfices…
Enfin, si le recyclage des batteries au lithium est réalisable et organisé, il n’en reste que son efficacité n’est pas optimale.
La batterie Aquion à l’eau de mer
Nous entrons dans une nouvelle ère: depuis peu, il est possible d’accumuler cette énergie verte dans des batteries tout aussi vertes. Il s’agit des piles au sodium-ion!
L’idée d’utiliser du sodium pour stocker l’énergie remonte aux années 1990. Mais en raison de leur meilleure performance et de la légèreté de leurs ions, les accumulateurs au sodium ont été écartés au profit du lithium. Aujourd’hui, avec une demande grandissante pour le stockage d’électricité, l’utilisation du sodium a refait surface. Avec un grand bénéfice environnemental: la ressource est 1 000 fois plus abondante que le lithium et renouvelable! De plus, le sel est une ressource bien moins dispendieuse que le lithium.
Tout comme dans les batteries au lithium, les ions des batteries au sodium circulent dans un fluide, d’une électrode à l’autre (cathode/électrode) selon les cycles de charge/décharge. Via des liaisons chimiques, le sel de sodium est ainsi utilisé pour stocker de l’énergie, tout comme le fait le lithium. Mais qu’est-ce qui la distingue?
La batterie Aquious Hybrid Ion (AHI) d’Aquion est sur le marché depuis peu de temps, ce qui ne nous permet pas de faire un bilan complet de ses avantages et de ses inconvénients. Mais voici tout de même un résumé de ce qui en ressort:
Ne possède aucun produit chimique toxique ou de métaux lourds: n’est donc pas explosive, inflammable ou corrosive, ce qui en fait la batterie la plus sûre sur le marché
Durable: sa durée de vie oscille entre 2 000 et 3 000 cycles (soit environ 10 ans)
Charge équilibrée: lorsque plusieurs batteries sont connectées en série ou en parallèle, elles se nivèlent pour une charge uniforme
Utilisation conviviale: la société (comme plusieurs autres) offre un système de surveillance où les données sont envoyées à l’entreprise et au propriétaire afin d’assurer personnellement la performance de la batterie
Possibilité d’ajouter des batteries au système si la demande en stockage augmente.
Peuvent être déchargées jusqu’à 90 % de leur capacité – alors que les piles au plomb et celles au lithium de doivent pas être déchargée sous 50 % de leur capacité (si on ne veut pas raccourcir leur durée de vie). Résultat? On peut utiliser deux fois moins de batteries pour satisfaire un même besoin en stockage!
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«Gilets jaunes»: Trop de radars dégradés, le centre de traitement des amendes de Rennes a du mal à verbaliser
INFO «20 MINUTES»D’après les informations de « 20 Minutes », entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage en raison des dégradations liées au mouvement des « gilets jaunes »…
Camille Allain
Le centre national de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti en raison de la dégradation de nombreux radars.
Selon le ministre de l’Intérieur, 60% des radars auraient été dégradés depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». Selon nos informations, le chiffre serait plus proche des 70%.
Les salariés du centre de traitement des amendes s’inquiètent d’un potentiel chômage technique. De très nombreux clichés qui leur sont adressés sont inexploitables.
C’est un endroit plutôt secret où défilent des centaines de milliers de photos chaque jour. Des photos prises dans la France entière par les radars automatiques et affichant les plaques d’immatriculation des véhicules en infraction.
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Course à 300 km/h filmée entre un motard et une automobiliste : comment les gendarmes les ont retrouvés (vidéo)
Un motard et une automobiliste sont jugés à Valence ce mercredi pour mise en danger de la vie d’autrui. Les deux bolides roulaient à une vitesse avoisinant les 300 km/h selon les enquêteurs qui ont repéré la vidéo postée par le motard YouTubeur.
« Je n’ai pas vu le mal lorsque j’ai diffusé la vidéo, lâche stressé, Benjamin, 26 ans, à quelques heures de l’audience. Je poste mes vidéos pour le plaisir, pas pour me faire de l’argent, à tout casser j’ai dû toucher 200 euros. Ça ne rembourse même pas l’essence. »
Depuis son interpellation le 18 janvier, cet habitant de Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône) s’est vu confisquer sa moto, mais aussi son matériel pour filmer. « D’habitude je diffuse des images de mes promenades pour que les gens voient les beaux paysages, mais cette fois-là je suis tombé par pur hasard sur cette belle voiture conduite par une automobiliste que j’ai voulu suivre pour la voir de plus près », relate ce responsable d’un magasin de grande distribution.
Les deux bolides se jaugent puis les pilotes se lancent des signes amicaux. Les commentaires du motard Youtubeur baptisé PARA13 sur la toile jalonnent ce ballet qui se termine par une petite discussion sur l’aire de repos. Sur YouTube et les forums, les réactions sont plutôt positives : « Ça faisait tomber la barrière entre motards et automobilistes », reprend Benjamin. Aucun signalement ne remonte aux services d’enquête. Mais quelques mois plus tard, les gendarmes qui surfent sur Internet tombent sur cette vidéo qui s’apparente à leurs yeux à une « course ».
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VIDEO.Lyon: La justice annule l’autorisation de mise sur le marché du Round up Pro 360
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Dans un jugement rendu ce 15 janvier, la justice lyonnaise a annulé l’autorisation de mise sur le marché du Round up pro 360, commercialisé par Monsanto.
Le tribunal souligne le caractère «potentiellement cancérigène» de cet herbicide à base de glyphosate.
Générations futures s’est félicitée de ce jugement.
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Loi Travail: quatre mois de violences policières présumées, résumés en un tableau
Depuis le début du mouvement contre la loi Travail et la naissance de «Nuit Debout», au moins 51 personnes se disent victimes de violences policières. BuzzFeed News les recense.
Le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, hier, sur les #violencespolicières : "Je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes. Par contre je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense" (2'41) https://twitter.com/tvcarcassonne/status/1084943193966288896 …
Pas plus tard que samedi, à Bordeaux, Olivier Beziade, 47 ans, a été très grièvement blessé par un tir de lanceur de balles de défense et un jet de grenade de désencerclement. L’homme, victime des armes des policiers, a été placé en coma artificiel.
Ces faits ne sont que l’un des multiples exemples de violences policières répertoriées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes : dans un premier décompte, la rédaction de Libération a comptabilisé 82 blessés graves. Un journaliste, David Dufresne, essaye d’ailleurs de comptabiliser ces actes et les signale au ministère de l’Intérieur. Ce 15 janvier, son décompte était de 298 actes de violences policières présumés.
« Je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense »
Pour justifier ce soutien aux forces de l’ordre, très mobilisées depuis le début du mouvement, le ministre a donc expliqué au micro de TV Carcassonne : « Par contre je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense, de défense de la République, de l'ordre public. Et il n'y a pas de liberté sans ordre public. »
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Scandale de la privatisation des barrages : une retenue sur le bon sens
Le gouvernement a donc annoncé la privatisation des 150 plus grands barrages hydrauliques de France. Cela fait plus de 10 ans que la Commission européenne fait pression sur Paris pour en finir avec la gestion publique du secteur hydroélectrique, sans succès. Avec Macron, Bruxelles est rapidement satisfaite. Cette décision est pourtant lourde de conséquences, tant pour la bonne gestion du réseau électrique national et la facture du consommateur que pour la sécurité du territoire.
Le 12 mars, des salariés d’EDF hydroélectricité manifestaient devant le parlement européen à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-FO. Ils exigent l’abandon de l’ouverture à la concurrence de la gestion des barrages, annoncée officiellement le 31 janvier 2018 par l’entourage du Premier ministre dans une lettre à la Commission européenne.
Jusqu’à présent, une très grande majorité des 2 300 barrages métropolitains étaient de fait propriété publique. EDF gère directement 85% des 433 concessions du pays (1 ou plusieurs barrages relié.s à une même centrale électrique), le reste est gérée par Engie et des structures régionales, comme la Compagnie Nationale du Rhône ou encore la Société Hydro-Electrique du Midi. Les 150 plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) vont être privatisés d’ici 2022. C’est l’équivalent d’une puissance électrique de 4.3 GW, soit trois réacteurs nucléaires nouvelle-génération. L’ensemble des barrages (20 GW) devraient être privatisés d’ici 2050. Les appels d’offres vont commencer à la fin de l’année 2018 et des firmes de 6 pays se sont déjà montrées intéressées.
Cela fait maintenant dix ans que la Commission européenne exige de la France qu’elle ouvre son secteur hydroélectrique selon les règles d’« une concurrence pure et parfaite ». Bruxelles en veut à EDF (géré à 83.5% par l’État) pour sa position trop «dominante» sur le marché global de l’électricité. Comme il était impossible d’exiger la privatisation des centrales nucléaires françaises (ces dernières relèvent des «activités d’importance vitale»), c’est l’hydraulique, deuxième source de production électrique du pays, qui a été ciblée par Margrethe Vestager (commissaire européenne à la concurrence). Or, au vu de la structure du réseau français, les ouvrages hydrauliques relèvent tout autant d’une « importance vitale »…
Les barrages sont un gage de résilience énergétique, et pas seulement…
Les centrales hydroélectriques sont une pièce maîtresse dans le réseau électrique national, car elles pallient très rapidement les pics de consommation. À ce titre, privatiser ces centrales, c’est défaire la cohérence d’une gestion centralisée. Mais c’est aussi une menace sur les factures, et sur la sûreté du territoire :
Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables). C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh. Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. Ainsi, le prix spot devrait globalement augmenter, et donc les factures d’électricité… Sur le plan juridique, rien ne l’empêcherait.
Les barrages protègent le réseau, car ils lissent la consommation: lorsqu’il y a un pic de consommation (par exemple le matin à 8h quand tout le monde prépare son petit-déjeuner) les vannes sont ouvertes et en quelques minutes l’énergie supplémentaire est fournie. Les barrages représentent ainsi 66 % de cette « capacité de pointe », le reste étant assuré par des centrales thermiques. Dans les périodes creuses, le surplus d’énergie nucléaire est utilisé pour remplir certains barrages (les centrales STEP qui représentent 10% des ouvrages) en repompant l’eau en aval.
Pour cette même raison, ils sont essentiels dans la transition énergétique, car ils peuvent compenser l’intermittence des énergies renouvelables: quand il y a du vent ou du soleil, on pompe de l’eau vers le barrage et on ouvre les vannes dans le cas inverse : c’est un moyen de stocker de l’énergie. Si l’installation de nouveaux barrages doit être évitée pour des questions écologiques (protection des rivières naturelles et des cycles de sédiments), de nouveaux types d’ouvrages hydrauliques sont à l’étude. À Madère par exemple où l’on se rapproche des 100% d’énergie renouvelable, des mini réseaux de barrages en circuit fermé remontent l’eau quand il y a surproduction éolienne et la turbine quand il n’y a pas de vents. Ce type d’installation représente d’ailleurs de nouveaux débouchés pour l’industrie, nous y reviendrons.
L’eau est essentielle pour refroidir les centrales nucléaires. Ces dernières sont majoritairement disposées sur des cours d’eau comprenant des barrages. Or combien un prestataire privé pourrait monnayer une eau essentielle pour éviter une catastrophe, a fortiori en été quand l’eau se fait rare ? À ceux qui pensent que le bon sens est plus fort que les intérêts pécuniers quand il s’agit d’éviter un tel drame, il est intéressant de se documenter sur les pratiques de l’Américain General Electric (GE) dans notre pays. Après avoir racheté Alstom énergie, GE organise en juin 2016 une grève de la maintenance dans les centrales nucléaires françaises pour obtenir d’EDF des conditions plus avantageuses (moins de responsabilités en cas d’incidents). Résultats : plusieurs centaines d’incidents et une direction d’EDF contrainte à plier .
« Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables). C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh. Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. »
Outre l’aspect énergétique, les barrages retiennent de l’eau pour les cultures, les activités de loisir ou pour abreuver les villes. Un opérateur privé va-t-il daigner relâcher de l’eau gratuitement en fonction des besoins de la vallée, comme c’était toujours le cas ? Si ce « service » est payant, d’une part l’eau n’est définitivement plus un bien commun, et de l’autre, les prix de l’eau potable vont augmenter. Beaucoup d’agriculteurs seront tentés de prélever davantage dans les nappes phréatiques, dont la plupart sont déjà mal en point.
Avec le changement climatique, les sècheresses et les pluies violentes vont se multiplier en France. Les barrages servent à tamponner ces événements en faisant des réserves pouvant durer des mois. Il n’est pas sûr qu’une entreprise privée daigne prévoir des plans de remplissage à long terme dans le simple but de limiter les dégâts d’une sècheresse… Comment les convaincre d’adapter également les infrastructures au futur des besoins locaux ? Le témoignage de Jean-Louis Chauz, président du Conseil économique, social et environnemental d’Occitanie, illustre bien le ressentiment qui gagne peu à peu les collectivités : « En 2035, le déficit de stockage d’eau pour la nouvelle démographie de la région et les besoins de l’agriculture, des écosystèmes, de la préservation de la biodiversité, sera de 1 milliard de m3. EDF et Engie ont provisionné les budgets nécessaires pour engager les travaux pour le stockage d’eau. À l’heure où l’Occitanie est confrontée à un problème majeur de ressources en eau dans les années à venir, à même de compromettre son développement voire sa sécurité sanitaire, il est incompréhensible et dangereux de chercher à complexifier une organisation de la gestion de l’eau…».
Alors que plusieurs barrages présentent des risques, souvent en raison de leur grand âge, les investisseurs auront-ils envie de dépenser de l’argent pour les entretenir convenablement ? Pour rappel, EDF investit 400 millions d’euros par an dans le renforcement de ses ouvrages. « Les incertitudes quant au devenir des concessions hydrauliques pourraient obérer certains investissements», a d’ailleursprévenu le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy. Pas question pour EDF de financer de nouveaux équipements si c’est pour s’en faire dépouiller dans la foulée par un concurrent, en somme. Cette réaction peut sembler normale, mais quid des travaux de rénovation entre temps, dont certains sont urgents ?
Socialiser les pertes, faire turbiner les profits
L’excédent brut des concessions est de 2,5 milliards € par an, dont la moitié revient aux collectivités territoriales. Ce qu’on appelle la « rente hydroélectrique », c’est-à-dire le bénéfice final, est donc d’au moins 1,25 milliard €. Globalement, le secteur est très excédentaire, y compris parce que la masse salariale n’est pas très importante : 21 000 pour tout le secteur hydraulique. Les coûts sont surtout liés à l’entretien des infrastructures. «Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur», explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT.
L’Etat espère tirer 520 millions € de redevances par an (Cours des Comptes), soit presque 5 fois moins que l’excédent brut des concessions actuelles… Cela semble donc une très mauvaise opération financière.
«Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur», explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT.
Avant Emmanuel Macron, les gouvernements avaient cherché à gagner du temps sur la question, malgré les pressions de Bruxelles. Les ministres socialistes Delphine Batho et Ségolène Royal avaient par exemple essayé de trouver un équilibre en créant des sociétés d’économie mixte pour opérer des petits barrages : le public y conserverait une minorité de blocage de 34 % pour cadrer les éventuels repreneurs privés. En juin 2015, la Commission européenne juge que cela n’a rien à voir avec une concurrence « libre et non faussée » et met en demeure Paris « d’accélérer l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques».
La France «aurait pu classer son hydroélectricité comme service d’intérêt général échappant à la concurrence, mais n’en a rien fait», s’étonne Alexandre Grillat de la CFE-Energies. En effet, comme on l’a vu, contrôler un barrage peut avoir des répercussions jusque dans l’intégrité des centrales nucléaires…
Pour ne pas être accusé de « brader » les barrages à des étrangers, le gouvernement a laissé entendre qu’une priorité serait donnée aux repreneurs français. Total et Engie espèrent ainsi rafler la mise, mais des firmes allemandes, espagnoles, italiennes, norvégiennes, suisses, canadiennes et chinoises se sont déjà montrées intéressées. Un pas de plus sur le chemin de l’intrusion de puissances étrangères au cœur du réseau énergétique ?
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Créer 18 millions d’emplois dans le monde, voilà ce que permettrait la lutte pour réduire les émissions de CO2 – afin de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 °C, tel que le préconise l’accord de Paris conclu le 12 décembre 2015.
Dans le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde 2018 : une économie verte et créatrice d’emploi », rendu public lundi 14 mai au soir, l’Organisation internationale du travail (OIT) a réalisé une estimation des pertes et des créations d’emplois induites par cette évolution de l’économie, qu’elle juge inéluctable. Elle considère que celle-ci pourrait se solder par 24 millions de nouveaux postes tandis que 6 millions disparaîtraient; le solde induit par la généralisation de la transition verte serait donc de 18 millions d’ici à 2030.
L’unique agence tripartite des Nations unies – regroupant les représentants des gouvernements, des employeurs et des salariés de 187 Etats membres – avait déjà, dans le passé, travaillé sur la question des emplois verts et du travail décent. En 2013, lors de la Conférence internationale du travail, qui se tient chaque mois de juillet à Genève, elle avait produit un rapport indiquant « des gains nets en matière d’emplois supplémentaires, entre 2010 et 2030, de 0,5 % à 2 % ».
Catherine Saget, économiste à l’OIT et principale auteure du rapport publié lundi, prévient qu’« il ne s’agit pas ici de comptabiliser les emplois verts à venir, mais d’étudier les gains et pertes dans tous les secteurs touchés par la mutation de l’économie ». Ainsi l’OIT estime que « l’action visant à limiter le réchauffement climatique à 2 °C va se traduire par suffisamment de créations d’emplois pour compenser largement les six millions de suppressions d’emploi faites ailleurs ».
Bénéfice en Amérique, Asie et Europe, perte en Afrique
Le bénéfice net se concentre dans les Amériques, en Asie et dans la zone Pacifique, ainsi qu’en Europe, s’élevant respectivement à trois millions, à quatorze millions et à douze millions d’emplois. A contrario, le Moyen-Orient et l’Afrique en perdraient respectivement environ 300 000 et 350 000 (soit – 0,48 % et – 0,04 % du total dans chacune des deux régions du monde), « en raison de leur dépendance à l’égard, respectivement, des énergies fossiles et des mines », précise l’OIT.
Sur les 163 secteurs économiques étudiés, seuls quatorze vont subir des suppressions supérieures à dix mille postes à l’échelle mondiale. L’extraction pétrolière et le raffinage afficheraient des pertes supérieures à un million d’emplois. Dans le secteur de l’électricité, la création de 2,5 millions de postes pour les énergies renouvelables compenserait largement la destruction de 400 000 emplois dans la production basée sur les combustibles fossiles.
L’économie circulaire, avec les activités de recyclage, de tri, la réparation, la location et la réutilisation d’objets générerait six millions d’emplois. Dans ces domaines, l’OIT insiste aussi sur la nécessité d’assurer la qualité du travail, bien souvent précaire, dangereux et dénué de protection sociale dans des secteurs informels.
Renforcer les formations et les protections sociales
Plus difficile à quantifier, la montée en puissance de l’agriculture bio et de l’agriculture de conservation (qui permet de maintenir et d’augmenter le potentiel agronomique des sols en limitant les intrants, par exemple, et en organisant les rotations culturales) devrait aussi permettre d’embaucher davantage de monde. En Europe, l’emploi agricole a augmenté de 1,1 % avec les conversions en bio. « Le passage à des systèmes agricoles plus durables créerait des emplois dans des fermes bio de taille moyenne ou grande et permettrait aux petits exploitants de diversifier leurs sources de revenu, surtout si les fermiers disposent des compétences adéquates », écrivent les auteurs du rapport.
Pour limiter les impacts négatifs et les réductions de personnel à court terme induits par les mesures climatiques, il faut impérativement, insiste l’OIT, développer des « politiques appropriées », s’agissant notamment des revenus des travailleurs, d’une assurance sociale renforcée et des formations nécessaires pour accompagner la mutation de l’économie.
De nombreux exemples d’aides possibles sont présentés dans ce rapport, comme la mise en place, au Kenya, d’un système qui organise des transferts de cash, de l’ordre de 50 dollars (42 euros) tous les deux mois, versés à 25 % des familles en cas de sécheresse. Ou le programme Bolsa verde, créé au Brésil en 2011, qui encourage la préservation de l’environnement, en augmentant le niveau de revenu de familles en situation d’extrême pauvreté. Celles-ci doivent réaliser des activités comme l’utilisation durable des ressources naturelles ou l’entretien de l’extension forestière.
Solde positif dans la construction et les services
« Les pays à faible revenu et certains pays à revenu intermédiaire ont encore besoin d’aide pour développer la collecte des données, pour adopter et financerdes stratégies en faveur d’une juste transition vers une économie durable sur le plan environnemental et une société qui inclutchacune et chacun, dans toutes les couches de la société », souligne Catherine Saget.
Les pays aux économies développées ne sont pas oubliés. En France, l’organisation internationale estime qu’environ 2,1 millions de postes (représentant 8 % de l’emploi total) « dépendent directement de la gestion efficace et de la durabilité d’un environnement sain ». Dans le domaine de l’énergie, les pertes pourraient atteindre quelque 42 000 emplois, compensées par la création de 155 000 autres. Les secteurs qui connaîtraient un solde positif sont la construction (86 500), le secteur manufacturier (33 400) et les services (32 000).
Au niveau mondial, l’agence des Nations unies étudie aussi les impacts négatifs du changement climatique sur l’économie. Dans le domaine de l’agriculture, le réchauffement se traduit par des épuisements et des pertes économiques sèches. Les auteurs du rapport estiment que « le stress thermique va provoquerune perte mondiale de 2 % des heures travaillées d’ici à 2030 pour cause de maladie ». Un argument supplémentaire pour l’OIT qui pousse les Etats à développer des modèles économiques conformes à l’ambition climatique affichée en 2015 et aux normes qu’elle prône pour un travail décent.
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Le système a été doublement médaillé du concours Léonard de VINCI 2013 de La Fédération Française des Inventeurs [🇫🇷 &
Concours des meilleures inventions françaises 🇫🇷]
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L’épouse de l’homme blessé lors de la manifestation samedi 12 janvier est » en colère contre cette violence gratuite « . Son mari, Olivier, est ce lundi soir plongé dans le coma. Il est pompier volontaire comme elle à Bazas, ils ont trois enfants.
Par Christine Le Hesran
Publié le 14/01/2019 à 18:55
Cindy Béziade est au chevet de son mari ce lundi soir à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. Il est toujours dans le coma. A la question comment va-t-il ? » Ce n’est pas génial « . Elle précise que les médecins lui ont il dit » Il n’est pas en danger ». Elle est inquiète.
Cindy Béziade est triste et en colère. » Lui, il ne s’est pas enfui. Avant dans le cortège, il me disait » on risque rien, on n’a rien fait. « .
Olivier et Cindy Béziade étaient ensemble à la manifestation samedi 12 janvier. Comme le samedi précédent.
» Mais cette fois, ils ont gazé très vite, ils ont tiré dans le tas. » Cindy ne comprend pas pourquoi.
La manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à 16 h 30. J’étais avec lui, dans la rue Sainte-Catherine. A un moment, c’était un peu la panique. Nous avons rebroussé chemin pour éviter les fumées et rentrer chez nous. J’ai tourné à la première rue à droite, et lui a pris la première à gauche.
Le couple est alors séparé dans les rues voisines.
Olivier et Cindy Béziade ont vu dans le cortège des personnes avec des sacs, des cailloux. » Mais nous, on est pompier volontaire à Bazas.. « . Ils ne sont pas là pour casser assure-t-elle. Elle est bouleversée : » Ils nous ont tirés comme des lapins… «
Au bout d’un quart d’heure, je suis revenue sur mes pas. C’est là que j’ai vu une équipe médicale autour d’un homme. J’ai compris que c’était lui. Il baignait dans le sang.
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