Une Batterie qui se recharge tous les 2 400 Km… Seulement

Ancien officier de la Royal Navy il invente une batterie électrique révolutionnaire

Cette nouvelle technologie pourrait être appliquée sur des voitures, des camions et même des avions.

PARVALENTIN CIMINOTWITTER@CIMINIX23 OCTOBRE 2019

Une nouvelle batterie révolutionnaire.

Alors que certains pensent déjà que l’avenir des voitures électriques est compromis à cause de leur faible autonomie, cet ancien officier de la Royal Navy pourrait bien les faire changer d’avis. En effet, l’homme originaire de Grande-Bretagne vient de dévoiler une batterie électrique qui permettra aux conducteurs de rouler sur plus de 2 400 kilomètres sans avoir besoin de se recharger.

Une autonomie de 2 400 kilomètres

Cette invention pourrait bien changer radicalement la face du monde des véhicules électriques. En effet, cette nouvelle batterie électrique serait capable d’alimenter des bus, des camions de transport et même des avions. Autre point important : elle peut également être facilement recyclée, et c’est un détail qui change tout par rapport aux batteries actuelles.

L’ingénieur britannique à l’origine de l’invention vient de signer un contrat de plusieurs millions d’euros avec Austin Electric une société d’ingénierie qui travaille essentiellement sur les batteries électriques pour véhicules. La fabrication de sa batterie va donc pouvoir démarrer.

C’est grâce à une subvention de 125 000 euros délivrée par l’Advanced Propulsion Centre, qu’il a pu développer cette technologie. Ensuite, son invention a été validée par deux universités françaises. Il a toujours été passionné par l’écologie et dans ses différentes fonctions et a sans arrêt cherché à mettre en œuvre des moyens alternatifs pour réduire sa consommation d’énergie.

Une nouvelle révolution industrielle est-t-elle à prévoir ?

Pour Danny Corcoran, le CEO d’Austin Electric : « cette nouvelle technologie change la donne. Je suis convaincu qu’elle peut contribuer à déclencher la prochaine révolution industrielle. Les avantages par rapport aux batteries traditionnelles sont énormes ». Pourtant, il y a 2 ans, Trevor Jackson avait failli été exclu d’une prestigieuse conférence qui se tenait à l’ambassade britannique de Paris. Sous la pression des constructeurs automobiles, le ministère des Affaires Étrangères a bien failli céder, mais ce ne fût pas le cas. Grâce à la récente signature avec Austin Electric, sa batterie pourrait enfin se démocratiser.

C’est indéniable : la mobilité électrique apparaît aujourd’hui comme la seule solution viable pour contenir le réchauffement climatique. Oui, mais ce n’est pas si simple. À l’instar du début du web, les constructeurs sont nombreux et les services existent mais pas encore l’infrastructure du réseau. D’après une étude réalisée par Blackrock et Bloomberg New Energy Finance : les ventes de véhicules électriques devraient passer de 1,1 million (en 2019) à 60 millions à horizon 2040. Aucun doute : cette nouvelle batterie pourrait bien contribuer à l’explosion du marché.

La police roule avec sa voiture & elle paye les amendes

Son avocate a effectué toutes les démarches pour changer le nom qui apparaît sur la carte grise.

Par Q.VPublié le 21/10/2019 à 11:09 Mis à jour le 21/10/2019 à 15:14Depuis 2015, une Nordiste, vivant dans la métropole lilloise, est toujours propriétaire d’un véhicule dont se servent les policiers de la PJ de Versailles. Une situation ubuesque, qui lui a valu depuis 65 amendes et bon nombre de points perdus sur son permis.

L’affaire, révélée par Le Parisien et confirmée auprès de l’avocate de la jeune femme, démarre par une enquête pour trafic de stupéfiants. Son frère est soupçonné d’avoir fait profiter ses proches des recettes de son trafic. La jeune femme de 33 ans est jugée pour blanchiment, car la justice juge trouble l’origine des fonds ayant servi à acheter son Audi A3 Break.

L’Audi en question est confisquée dès le début de la procédure, et est depuis utilisée par les forces de l’ordre. La Nordiste reçoit alors des amendes pour excès de vitesse et stationnement illégal alors qu’elle n’est plus au volant.

Nelly Terrier@NellyTerrier

Kafka dans la vraie vie. Les policiers roulent avec la voiture de Salma qui a été saisie, elle paye leurs amendes et voit son permis retiré. Un récit de @PascaleEgre – via @Le_Parisien https://www.leparisien.fr/faits-divers/la-police-roule-avec-sa-voiture-elle-paye-les-amendes-20-10-2019-8176695.php …La police roule avec sa voiture, elle paye les amendesDepuis la confiscation de son Audi par un juge et sa remise à un service de police, une habitante du Nord reçoit contravention sur contravenleparisien.fr1710:21 AM – Oct 21, 2019Twitter Ads info and privacy22 people are talking about this

Une quinzaine de courriers envoyés

« J’ai alerté beaucoup de magistrats » s’agace Me Audrey Jankielewicz, son avocate, qui a adressé « une quinzaine de courriers à Versailles, Valenciennes, Douai… tous ceux qui ont eu le dossier en main« . Sans que rien ne change.

Même lorsque la Nordiste est condamnée, en 2018, à une peine avec sursis, et que la confiscation de son véhicule devient officielle, elle reste propriétaire de la voiture utilisée par les forces de l’ordre.

« La carte grise est toujours à son nom« , dénonce son avocate, pointant « une faute de l’État« , qu’elle envisage même d’assigner en justice.

Quant à sa cliente, « complètement désemparée« , a vu vendredi dernier 2000 euros saisi sur son salaire de vendeuse en prêt-à-porter. Elle a aussi perdu deux fois son permis à cause des pertes de points cumulées. « Il est hors de question qu’elle repasse son permis !« , s’indigne l’avocate.

Des nouvelles centrales nucléaires

Le PDG d’EDF annonce un projet de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France

Vendredi 18 octobre 2019 à 6:18 – Par Simon SoubieuxFrance Bleu

Dans une interview publiée ce jeudi soir par le journal Le Monde, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, annonce un projet de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France dans les années à venir. Le pays reste l’un des plus dépendants de son parc nucléaire au monde.

Le PDG annonce le projet de création de six nouveaux EPR en France.
Le PDG annonce le projet de création de six nouveaux EPR en France. © Maxppp – Le journal du centre

France

L’énergie nucléaire a visiblement encore de beaux jours devant elle. Dans une interview publiée ce jeudi soir par le journal Le Monde, le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, annonce le projet de création de six nouveaux réacteurs nucléaires – des EPR -, en France dans les années à venir.

« Il est clair que la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires. » Jean-Bernard Lévy, dans Le Monde

Si le calendrier précis n’est pas encore déterminé par le gouvernement ni pas l’entreprise, la construction de ces six nouveaux EPR « s’inscrit dans une continuité (…) Il est clair que la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires. C’est dans la mission que j’ai reçue lorsque j’ai été nommé, il y a cinq ans », précise le PDG d’EDF. Une annonce alors que les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim vont fermer en février 2020 et en juin 2020, et que l’EPR de Flamanville, qui devait initialement ouvrir en 2012, ne sera pas en fonctionnement avant 2023.

50 % de nucléaire d’ici à 2035 ?  

Le gouvernement s’était pourtant engagé dans sa loi énergie et climat, adoptée en septembre 2018, à rabaisser sa production de nucléaire à 50 % d’ici à 2035. Un objectif peu réaliste pour le dirigeant : « Personne ne pense qu’on puisse l’assurer sur le plan du système énergétique uniquement avec des renouvelables et du stockage. Donc il faudra de nouvelles centrales nucléaires. Nous nous y préparons (…) C’est simplement la réalité industrielle ». 

La France est aujourd’hui le pays au monde le plus dépendant de son parc nucléaire : avec 19 centrales et 58 réacteurs, elle produisait en 2017, selon l’agence internationale de l’énergie atomique, près des trois quarts de sa production d’électricité grâce au nucléaire (71,6 %). À titre de comparaison, aux États-Unis, seulement 20 % de l’électricité provient du nucléaire, en Allemagne 11,6 % et en Chine… 4%.

Le Vote a suscité la fureur du patron de Total

Huile de palme : le Conseil constitutionnel inflige un revers à Total

La plus haute juridiction française a rejeté vendredi un recours de Total sur les biocarburants. Le groupe pétrolier espérait faire annuler une disposition fiscale qui revenait sur un avantage accordé à l’huile de palme.

Par Nabil Wakim  Publié le 11 octobre 2019 à 13h08 – Mis à jour le 11 octobre 2019 à 15h19

Raffinerie Total de La Mède (Bouches-du-Rhône), le 22 novembre 2018.
Raffinerie Total de La Mède (Bouches-du-Rhône), le 22 novembre 2018. Jean-Paul Pelissier / REUTERS

Le Conseil constitutionnel contre l’huile de palme. La plus haute juridiction française a rejeté, vendredi 11 octobre, un recours de Total sur les biocarburants, qui va avoir un impact sur sa raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône).

Le groupe pétrolier a redémarré en juillet ce site industriel, qui utilise des centaines de milliers de tonnes d’huile de palme importée pour produire des biocarburants. Un modèle défendu par Total malgré les protestations des associations écologistes et de certains députés.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Les ONG attaquent Total pour ses importations d’huile de palme

A la fin de l’année 2018, les parlementaires ont inclus dans le budget une disposition qui exclut les produits à base d’huile de palme d’une exonération fiscale, et ce dès le 1er janvier 2020. Selon Total, cette disposition mettait à bas le modèle économique de La Mède, et lui coûterait de 70 à 80 millions d’euros par an. Le groupe a donc saisi le Conseil constitutionnel, en espérant faire censurer cette disposition, au motif quelle serait une « discrimination » contre l’huile de palme.Lire aussi  L’avantage fiscal à l’huile de palme sera maintenu

« La culture de l’huile de palme présente un risque élevé »

Un argumentaire battu en brèche par le Conseil, dont la décision est particulièrement explicite : il estime que le Parlement « a pu, sans méconnaître la Constitution, exclure l’huile de palme d’un régime fiscal favorable prévu pour les biocarburants »« Le législateur a, en l’état des connaissances et des conditions mondiales d’exploitation de l’huile de palme, retenu des critères objectifs et rationnels en fonction du but poursuivi », souligne le Conseil.

Il note également que, pour prendre ces décisions, le Parlement « a tenu compte du fait que la culture de l’huile de palme présente un risque élevé, supérieur à celui présenté par la culture d’autres plantes oléagineuses, d’induire indirectement une hausse des émissions de gaz à effet de serre ». Une manière de reconnaître que le besoin de terres agricoles pour la production d’huile de palme entraîne une déforestation qui joue un rôle important dans le changement climatique.

La Mède, un site avec une capacité de production annuelle de 500 000 tonnes d’agrocarburants, devait initialement fournir du « biodiesel » pour le transport routier et du « biojet » pour les avions pour le marché français. Fermée en 2015, cette raffinerie de pétrole brut a été reconvertie pour un coût de 275 millions d’euros, en conservant 250 emplois sur 430.Lire aussi  Huile de palme : Total démarre la raffinerie controversée de La Mède

Ce site a immédiatement suscité des contestations, avant même son ouverture. D’une part, de la part des associations environnementales, qui dénoncent le fait que la raffinerie utilisera plus de 300 000 tonnes d’huile de palme par an. Mais aussi de la part de certains agriculteurs, qui estiment que Total devrait privilégier du colza produit en France.

Fureur du patron de Total

Face à ces controverses, le président du groupe pétrolier, Patrick Pouyanné, s’était engagé auprès de Nicolas Hulot, alors ministre de la transition écologique et solidaire, à limiter l’usage d’huile de palme à la moitié des capacités de la raffinerie. Et il avait trouvé un accord avec les agriculteurs en assurant qu’il leur achèterait chaque année 50 000 tonnes de colza.

Mais le vote de cette disposition fiscale, fin 2018, par les députés de la majorité parlementaire a suscité la fureur du patron de Total, qui estime qu’il s’agit d’un « changement de règles du jeu » en cours de route. Invité devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée mi-septembre, il a averti que si cet avantage n’était pas rétabli, les engagements pris par le groupe se révéleraient caducs. Il a également défendu la possibilité d’exporter cette production vers l’Allemagne, où la fiscalité est différente, plutôt que de la destiner au marché français. Il avait également menacé : si cette disposition devait être maintenue, « nous en tirerons les conséquences, y compris sur les futurs investissements dans le pays ».

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Le Maire, qui roule sans permis, a été sanctionné

UN MAIRE DE LOIRE-ATLANTIQUE ROULAIT SANS PERMIS DEPUIS HUIT ANS

CLAIRE DOMENECH  PUBLIÉ LE 15/10/2019 À 21H07

Un maire de Loire-Atlantique roulait sans permis depuis huit ans
Richard Villalon / Getty Images

 SAUVEGARDER CET ARTICLE

Entre 2011 et 2019, le maire de Donges a roulé sans permis de conduire. Aujourd’hui, il plaide la négligence.

Coup d’arrêt pour le maire de Donges en Loire-Atlantique. François Chéneau vient d’écoper d’une amende de 250 euros et d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière pour avoir conduit pendant près de huit ans sans permis de conduire, relate le site actu.fr. C’est en avril dernier, lors d’un contrôle routier que l’édile s’est fait démasquer. Si sur le pare-prise du maire de Donges, la vignette du contrôle technique faisait défaut, les policiers n’étaient pas au bout de leurs surprises. En effet, ces derniers découvrent également que François Chéneau s’est fait retirer son permis en 2011 après de multiples excès de vitesse et le retrait de tous ses points.

« À l’époque, je conduisais souvent à Paris et je me suis fait prendre aux radars automatiques sur les quais », se justifie l’édile. Face au délégué du procureur de Saint-Nazaire, en septembre dernier, François Chéneau a plaidé la négligence. « À l’époque, je me suis beaucoup occupé d’un parent malade. J’étais son seul référent. Je n’ai pas pris le temps d’engager la procédure de récupération des points. J’ai continué à rouler pour lui rendre visite. Ensuite, j’ai été totalement happé par la campagne électorale », a-t-il expliqué, assurant ne jamais avoir « demandé de passe-droit ou de faveur ».

250 euros d’amende et un stage

Pour sa défense, le maire de Donges a également déclaré qu’il effectuait la majorité de ses trajets en train et qu’il ne circulait en voiture électrique dans sa ville que depuis avril 2019. Pour cette « négligence », François Chéneau a écopé de 250 euros d’amende et d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Depuis septembre, il a également effectué des tests médicaux et psychotechniques afin de retrouver son permis, poursuit actu.fr.

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Les Gendarmes ont une Nouvelle Arme

Les radars peuvent désormais traquer les conducteurs sans assurance

Par une simple lecture de la plaque d'immatriculation, policiers et gendarmes peuvent savoir si tel ou tel véhicule est assuré ou non.
Par une simple lecture de la plaque d’immatriculation, policiers et gendarmes peuvent savoir si tel ou tel véhicule est assuré ou non. | JOEL LE GALL / OUEST-FRANCE

Qu’ils soient maniés par les forces de l’ordre sur le bord des routes ou automatiques, ces appareils peuvent désormais repérer les conducteurs roulant sans assurance. Gare aux amendes. Elles promettent d’être salées.

Partout en France, les forces de l’ordre disposent, à partir d’aujourd’hui, d’une nouvelle arme contre les automobilistes roulant sans le macaron vert collé sur le pare-brise : le fichier des véhicules assurés, faisant « parler » les plaques d’immatriculation.

Par une simple lecture de cette plaque lors d’un contrôle routier ou d’une verbalisation par radar automatique, policiers et gendarmes peuvent savoir si tel ou tel véhicule est assuré ou non. Gare aux contrevenants ! Explications.

Qu’est-ce que le Fichier des véhicules assurés ?

Introduit par la loi de modernisation de la justice du 18 novembre 2016 et établi avec les sociétés d’assurance, ce fichier contient les informations relatives aux contrats d’assurance souscrits par les particuliers : immatriculation du véhicule, nom de l’assureur, numéro du contrat avec sa période de validité…

Testé d’abord à Paris et en région parisienne, ce fichier est désormais étendu à l’ensemble de l’Hexagone, « après un travail de vérification de sa fiabilité », explique la Délégation interministérielle à la sécurité routière.

Si un véhicule est flashé par un radar automatique pour une infraction d’excès de vitesse ou de franchissement de feu, le fichier des assurances est systématiquement consulté. | FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE.

En quoi ce fichier simplifie-t-il le travail des forces de l’ordre ?

En cas d’interception d’un conducteur par les gendarmes ou les policiers, le fichier permet de vérifier immédiatement l’assurance ou la non-assurance du véhicule.

Si un véhicule est flashé par un radar automatique pour une infraction d’excès de vitesse ou de franchissement de feu, et qu’un avis de contravention est envoyé à son propriétaire après les vérifications d’usage, le fichier est systématiquement consulté aussi.

Les fausses vignettes ne passent donc plus inaperçues, ni même l’argument maintes fois utilisé d’une attestation en cours de renouvellement… À noter que les engins militaires, les engins agricoles et les véhicules en plaque diplomatique échappent, eux, à ce contrôle.

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Les gendarmes traquent les oublis de clignotants

Lundi 14 octobre 2019 à 3:10 – Par Timour OzturkFrance Bleu Drôme Ardèche

Sur les routes d’Ardèche, votre oublie de clignotant vous coûtera une amende forfaitaire de 35 euros et 3 points sur votre permis cette semaine.

Des gendarmes de la brigade motorisée de Tournon
Des gendarmes de la brigade motorisée de Tournon © Radio France – Timour Ozturk

Ardèche, France

Quand je dépasse, quand je tourne, quand je m’arrête… je mets mon clignotant. Le risque en cas d’oubli c’est l’accident. En Ardèche où le nombre de morts sur les routes est en forte augmentation cette année, des contrôles de gendarmerie spécifiques sont organisés. 

La semaine dernière il s’agissait de prévention. Cette semaine les gendarmes verbalisent ! Votre oubli de clignotant peut coûter une amende forfaitaire de 35 euros et 3 points sur votre permis. 

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Le Gouvernement Compte rattraper son retard en Contraventions

Radars : ce qui vous attend l’année prochaine

Automobilistes, en 2020, les amendes vont pleuvoir !

Des sanctions démultipliées ! En nette baisse en 2019 du fait en partie des nombreuses dégradations des radars, les objectifs de PV pour l’an prochain sont largement revus à la hausse.
Illustration Istock Il vous faudra être extrêmement vigilants ; car le moindre petit écart sur les routes pourrait vous coûter encore plus cher l’année prochaine. La crise des gilets jaunes ayant plombé les chiffres de la Sécurité routière, le gouvernement prévoit d’infliger un nombre record d’amendes aux automobilistes en 2020, rapporte Capital.

PUBLIÉ LE 8 OCTOBRE 2019 À 16:51 MIS À JOUR LE 8 OCTOBRE 2019 À 16:51 PAR MARIE LIZAK

Le gouvernement souhaite rattraper son retard de recettes et prévoit de renforcer son parc de radars d’ici la fin de l’année prochaine.

Si vous prenez la route régulièrement, vous avez sans aucun doute remarqué qu’encore beaucoup de radars sont actuellement hors-service, victimes de nombreuses dégradations plus ou moins virulentes. Du classique mais efficace sac poubelle à l’incendie, les automobilistes mécontents ont fait preuve d’imagination pour manifester leur colère. Et pour cause, depuis la mise en place de la limitation à 80 km/h l’an dernier, et amplifiée par la mobilisation des Gilets Jaunes débutée en novembre, ce ne sont pas moins de 60 % des cabines fixes qui avaient été mises hors d’état de nuire de différentes manières. Une vague de colère qui aura coûté cher au gouvernement, qui a dû revoir ses ambitions à la baisse en termes de recettes. Et pour cause, ce sont désormais 729 millions d’euros qui devraient entrer dans les caisses de l’État l’année prochaine, contre plus d’un milliard originellement prévu.

Mais bien sûr, nos dirigeants ont plus d’un tour dans leur sac pour combler les pertes et rattraper le retard, et cela passera bien sûr par une augmentation du nombre de radars. Et pour cause, le gouvernement prévoit un taux de disponibilité des cabines fixes de 95 % à la fin de l’année prochaine, contre 75 % cette année. Mais ce n’est pas tout, et l’État compte bien utiliser les grands moyens pour faire passer les automobilistes à la caisse, comme le révèle une annexe au projet de loi de finance 2020. Et cela s’illustrera très concrètement, puisque le parc comptera au 31 décembre 2020 4.400 équipements répartis sur l’ensemble du territoire, contre 4.700 initialement prévus. Le but ? Financer grâce aux recettes engrangées le déploiement de nouveaux dispositifs mais également les maintenir en état et les réparer si besoin.

Radars-tourelles et autres armes

Grand seigneur, le gouvernement nous donne en détails la répartition des équipements qui contrôleront notre vitesse sur les routes françaises. Au total, ce ne sont pas moins de 1.000 radars fixes qui seront présents sur les bas-côtés, tandis que 1.200 radars-tourelles viendront les épauler. L’ambition de l’État étant en effet à terme de remplacer 75 % des cabines standard par ces armes de surveillance massive, capables de verbaliser la vitesse, le passage du feu rouge, le non-port de la ceinture, le non-respect des distances de sécurité ou encore l’usage du téléphone au volant. Ce n’est pas tout, car un total de 480 radars mobiles seront également en service, mais également 250 radars autonomes, également appelés radars de chantiers. En ce qui concerne les radars-tronçons, ils seront désormais au nombre de 62, tandis que 450 feux rouges seront également surveillés par une cabine. Enfin, 78 radars de passages à niveau seront répartis sur l’ensemble du territoire.

En ce qui concerne les voitures radars, elles seront désormais au nombre de 480, dont 160 conduites par des prestataires privés. Malgré le bide ayant coûté plus de trois millions d’euros à l’État en raison de l’inefficacité du système, jusqu’alors uniquement mis en place en Normandie, la loi de finance 2020 prévoit leur déploiement dans trois régions supplémentaires (Bretagne, Pays de la Loire, Centre Loire) au début 2020. Quatre autres régions seront également concernées dans les mois suivants, mais elles ne sont pour l’heure pas connues. Pour rappel, et comme nous l’annoncions en début d’année ces voitures conduites par des salariés civils ont enregistré moins de 10 flashs par jour depuis leur entrée en service.

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Les Radars fixes vont sanctionner un autre type d’infraction

Radars fixes : les véhicules sans assurance seront bientôt sanctionnés

Les véhicules qui seront flashés par des radars fixes vont être bientôt comparés au fichier des véhicules assurés. Un moyen de lutter contre ces pratiques très nombreuses.

Publié le 7 Oct 19 à 16:59

Les véhicules qui sont flashés seront bientôt contrôlés au niveau de leur assurance.
Les véhicules qui sont flashés seront bientôt contrôlés au niveau de leur assurance. (©Adobestock)

La chasse aux véhicules non assurés continue. D’ici fin octobre 2019, les automobilistes flashés par un radar fixe seront également contrôlés au niveau de leur vignette verte ! 

Objectif : lutter contre les conduites sans assurance qui concernent plus de 700 000 véhicules, selon une estimation de l’Observatoire interministériel de la Sécurité routière.

Une mesure qui fait suite à celle testée en région parisienne depuis le 4 juin 2019, avant généralisation dans le pays : le contrôle de la plaque d’immatriculation par les forces de l’ordre, qui peuvent accéder au fichier des véhicules assurés (FVA).

Une phase de prévention

Concrètement, si le véhicule est flashé par un radar pour excès de vitesse ou à un feu rouge, lors de l’établissement automatisé du PV au Centre national de traitement, à Rennes (Ille-et-Vilaine), la plaque sera contrôlée et comparée au fichier des véhicules assurés, constitué à partir de l’immatriculation, du nom de l’assureur et du numéro du contrat mentionnant sa période de validité.

Dans un premier temps et dans un souci de prévention, il n’y aura pas d’amende. Contactée par actu.fr, la Sécurité routière indique : 

Les propriétaires des véhicules contrôlés recevront un courrier d’information les invitant à régulariser leur situation.

Cette période de prévention devrait durer trois mois, avant une automatisation du système pour chaque contrôle de radar fixe, et contravention le cas échéant, souligne la Sécurité routière, qui indique communiquer officiellement sur le sujet d’ici quelques jours.

Le décret modifié, lui, a été publié au Journal officiel le 7 octobre 2019.

1200 radars tourelles d’ici fin 2020
Après la vague de destruction de radars dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, le Gouvernement a souhaité déployer les radars nouvelles générations, dits radars tourelles, avec comme objectif l’installation de 400 de ces radars d’ici la fin de l’année et 1 200 radars d’ici fin 2020, selon l’estimation dans le projet de loi de finances 2020. Déjà en cours de déploiement, ces nouveaux modèles, à peine installés, font déjà l’objet de destructions, comme le constate certaines rédactions locales d’actu.fr.
Selon Les Echos, les recettes des radars attendues au global sont donc en forte baisse cette année. Elles devraient être de 500 à 600 millions d’euros en 2019, alors que le gouvernement tablait sur plus d’un milliard d’euros. Pour 2020, il mise sur environ 730 millions d’euros.


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Un Malus supplémentaire pouvant aller à 10 000 €

Un deuxième malus pour les voitures de plus de 1300 kilos ?

Planète

RÉGIME – La commission du développement durable a adopté lundi soir un amendement au projet de Loi de finances qui introduit, en plus du bonus-malus sur les émissions de CO2, un deuxième bonus-malus basé sur le poids des véhicules.08 oct. 18:14 – Matthieu Jublin

Sorti par la porte début septembre, le projet de bonus-malus basé sur le poids des véhicules revient par la fenêtre de l’Assemblée nationale. Cette fois, c’est assez sérieux : la commission du Développement durable a adopté lundi soir un amendement au projet de Loi de finances (PLF) 2020, qui introduit un nouveau malus pour les voitures en fonction de leur poids, en plus du bonus-malus déjà en place sur les émissions de CO2.

Que dit cet amendement ?

En quoi consiste cet amendement adopté lundi ? Il introduit un nouveau malus de 15 euros par kilogramme au delà de 1.300 kg pour les véhicules thermiques, et au delà de 1.700 kg pour les véhicules électriques (soit 400 kg de plus, notamment pour prendre en compte le poids des batteries). Pour les familles nombreuses, le seuil est rehaussé de 300 kg à partir du troisième enfant pour un véhicule thermique, et de 550 kg pour un véhicule électrique. Enfin, le montant total du malus ne peut excéder 10.000 euros.

Matthieu ORPHELIN@M_Orphelin

Vers un bonus/malus incluant le poids des véhicules ? Nos amendements viennent d’être adoptés en commission @an_devdur (saisie pour avis) (nb : avec exclusion des véhicules électriques ou hybrides). #PLF2020 #climat #SUV

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17611:51 PM – Oct 7, 2019Twitter Ads info and privacy99 people are talking about this

Si le texte ne définit que le montant du malus et pas celui du bonus, c’est « parce que les parlementaires n’ont pas la possibilité d’ajouter des charges à l’État », précise le député Matthieu Orphelin (ex-LREM), qui est à l’initiative de l’amendement, avec notamment la présidente de la commission du Développement durable Barbara Pompili (LREM) et le député Eric Alauzet (LREM).

Pourquoi taxer le poids des voitures ?

« On voit qu’un écart se creuse entre les nouveaux objectifs d’émissions de CO2 à partir de 2020 (95 g/km, ndlr) et la réalité, qui est que les émissions des voitures neuves remontent (atteignant 112 g/km en 2018, ndlr) », poursuit Matthieu Orphelin, contacté par LCI mardi. Ce décrochage est détaillé dans un rapport de France Stratégie, un organisme rattaché à Matignon, intitulé « Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voitures ».

L’auteur du rapport, le conseiller scientifique Nicolas Meilhan, y observe que « depuis 20 ans, les émissions de CO2 des voitures neuves en conditions de conduite réelle n’ont quasiment pas baissé », notamment à cause de l’augmentation du poids moyen des véhicules, lié pour partie au succès commercial des « SUV ». Cette augmentation de poids a été chiffrée à « 10 kg par an en 50 ans en France ». Soit 500 kg par voiture. Or, si un véhicule est plus lourd, il a besoin de plus d’énergie pour avancer, et sa construction a généré plus de gaz à effet de serre.

Jusqu’à 10.000 euros de malus pour la Tesla Model X et l’Audi e-tron

Si l’amendement adopté lundi en commission venait à entrer en vigueur, il augmenterait le prix de certains véhicules. Les rédacteurs du texte ont pris l’exemple d’un Peugeot 3008, qui écoperait d’un malus de 1.500 euros en raison de son poids (sauf si le ménage compte trois enfants ou plus). Autre exemple : un Renault Grand Scenic dCi 150 se verrait taxer de 6.825 euros à cause de ses 455 kilos en trop, ou de 2.325 euros si la famille compte au moins trois enfants. Des modèles électriques plus luxueux et très lourds, comme, la Tesla Model X et l’Audi e-tron, atteindraient le plafond du malus, soit 10.000 euros, et le Porsche Taycan électrique serait taxé à hauteur de 9.075 euros.

VIDÉO – Malus automobile : voici ce qui vous attend en 2020

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