L’opération commando s’est déroulée à Wintzenheim, en Alsace, dans la nuit de samedi à dimanche.
Un radar situé sur la RD 47 a été arraché à l’aide d’une pelle mécanique dans la nuit de samedi à dimanche, révèle lundi le quotidien l’Alsace. Le ou les auteurs des faits ont pris possession de l’engin basé sur un chantier à quelques centaines de mètres de là, avant de procéder à l’arrachage du radar, en plein nuit, sur la commune de Wintzenheim, dans le Haut-Rhin.
Un autre radar a lui été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi sur RN83 à Ostheim, selon l’Alsace. Il avait installé la semaine dernière à cet emplacement.
Gênes : 1 milliard d’euros de dividendes versé en 2017 aux actionnaires du viaduc autoroutier effondré
Par La Provence
Le groupe Atlantia qui possède le gestionnaire d’autoroute italien Autostrada per l’Italia dont une portion de viaduc s’est effondrée ce mardi à Gênes plonge de 20% en bourse actuellement. Sous le feu de vives critiques, le groupe Atlantia est menacé par le gouvernement italien de perdre la concession octroyée à Autostrada per l’Italia sur le tronçon où se trouve le pont effondré.
Sur les 6 premiers mois de l’année 2018, le groupe Atlantia a déjà versé 654 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires, et 994 millions d’euros en 2017 (source investing.com).
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Et alors que les concessionnaires adoreraient que tout le monde achète une nouvelle voiture au prix fort … Le fait est qu’ils ont été obligé de faire une publicité discrète sur internet d’offres alléchantes à cause de leur stock qui s’accumule.
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Le plan du gouvernement pour des véhicules plus propres
Les mesures que va annoncer Nicolas Hulot visent exclusivement les véhicules des particuliers et des entreprises dont il faut réduire les émissions dans la perspective d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Les ministres de l’Ecologie et des Transports, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne, présentent ce vendredi matin un plan « mobilités propres ». Il prévoit un renforcement du bonus-malus écologique.
Avis aux candidats à l’acquisition d’une voiture neuve. Le système de bonus-malus écologique, qui s’applique en fonction du niveau d’émission de CO2, va être renforcé. Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, et Elisabeth Borne, la ministre des Transports, doivent annoncer ce vendredi, une revalorisation de ce dispositif dans le cadre du volet « mobilités propres » de la future loi d’orientation sur les mobilités (LOM)
Ce texte, qui devait être examiné au printemps dernier en Conseil des ministres, serait finalement présenté à l’automne. Les mesures qui vont être annoncées ce vendredi ne concernent pas le futur Plan vélo qu’il est question de présenter à la rentrée.
Elles visent exclusivement les véhicules des particuliers et des entreprises dont il faut réduire les émissions dans la perspective d’atteindre la neutralité carbone en 2050, un des grands objectifs du plan climat lancé par le ministre de la Transition écologique.
En voici les principales dispositions :
Bonus-malus écologique
Le seuil de déclenchement du malus (jusqu’à 10.500 euros pour les véhicules les plus émissifs), qui est actuellement de 120 grammes par kilomètres, va être à nouveau abaissé. Il devrait perdre 3 grammes en 2019.
Rien n’est dit pour les années suivantes, mais l’idée est de s’inscrire dans une trajectoire de baisse jusqu’en 2021. Le bonus écologique, qui profite notamment aux acquéreurs de véhicule électrique, sera « maintenu à un niveau important », assure-t-on au ministère de la Transition écologique.
Poids lourds
Le « suramortissement » dont bénéficient les véhicules utilitaires et les poids lourds peu polluants acquis jusqu’au 31 décembre 2019 va être prolongé jusqu’en 2021. Il autorise les entreprises à déduire de leur résultat imposable, en plus de l’amortissement classique, 40 % de la valeur d’origine de ces véhicules. Ce dispositif sera étendu aux véhicules à hydrogène et son taux sera relevé pour les petits poids lourds.
Vidéo – Le platooning : une révolution écologique et économique pour les poids lourds
Bornes de recharge électriques
Les propriétaires de réseaux électriques paieront la plus grosse part des frais de raccordement des opérateurs de bornes électriques. Leur taux de participation va passer de 40 à 75 %.
Covoiturage
Les employeurs seront incités fiscalement à rembourser une partie de leurs frais de transport aux salariés qui effectuent en covoiturage leurs déplacements domicile travail. Même chose lorsqu’ils mettront gratuitement à leur disposition des bornes de recharge électrique.
Zones à faibles émissions
Le gouvernement veut que ces zones, consistant à restreindre – voire interdire – la circulation des véhicules les plus polluants à certaines heures, soient opérationnelles avant 2020 dans la quinzaine d’agglomérations périodiquement sujettes à des pics de pollution.
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Pour inciter les élus locaux à mettre en place ce dispositif, déjà opérationnel à Paris, le ministère de l’Ecologie mise sur plusieurs outils. Les collectivités locales pourraient être notamment autorisées à créer des voies de circulation réservées au covoiturage. A ce stade, l’instauration du péage urbain n’est pas évoquée, mais l’idée continue de faire son chemin.
EN FRANCE ON A PAS DE PÉTROLE MAIS DES MINISTRES …💡💡💡💡 😂😂😂😂
17 AOÛT 2018
Rédigé par L’Espress et publié depuis Overblog
Hausse des carburants – La Ministre des Transports, Elisabeth Borne, demande aux automobilistes d’opter pour une conduite responsable et réfléchie en privilégiant par exemple de « rouler avec le vent dans le dos » pour baisser la consommation et réaliser des économies de carburant.
J’ai failli me faire avoir. C’est tellement proche de la pensée complexe des godillots LREM. T Kon l’essspresssssss
Plastique: le gouvernement lancera en 2019 un « bonus-malus »
AFP
Modifié le – Publié le | AFP
Le gouvernement entend mettre en place à partir de 2019 un système de « bonus-malus » pour généraliser le recyclage du plastique, donc passer par le portefeuille des consommateurs, en pleine vague mondiale de réglementation du secteur.
« Demain, quand il y aura le choix entre deux bouteilles, l’une fabriquée en plastique recyclé et l’autre non, la première sera moins chère », a déclaré Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD).
Cette mesure, que Brune Poirson veut mettre en oeuvre en 2019, avant de la « faire monter en puissance », consistera en un « bonus-malus » sur les produits à base de plastique et pourra aller jusqu’à 10 % de leur prix.
La secrétaire d’État ne précise pas dans quelle proportion le dispositif abaisserait le coût des objets en plastique recyclé et relèverait celui de ceux qui ne le sont pas.
Brune Poirson s’est en revanche abstenue d’établir un calendrier pour la mise en place généralisée d’une consigne sur le plastique. Piste évoquée par le ministère en début d’année, il consiste à associer un emballage à une caution que le consommateur paye à l’achat du produit et récupère sous forme monétaire ou de bon d’achat lorsqu’il le restitue.
Emmanuel Macron avait promis pendant sa campagne d’arriver à 100 % de recyclage des plastiques d’ici 2025 en France, contre 25 % environ aujourd’hui, selon une étude de 60 Millions de consommateurs.
Le bonus-malus est « une logique dans laquelle on se retrouve », a déclaré à l’AFP Emmanuel Guichard, délégué général de la fédération française de l’emballage plastique (Elipso).
Encore faut-il que les alternatives au plastique existent, nuance-t-il toutefois : « Pour les bouteilles, c’est un choix du consommateur qui est possible. Mais il ne faut pas oublier les autres. Sur le pot de yaourt, il n’y a aujourd’hui pas de plastique recyclé. »
« On espère que les industriels joueront le jeu pour que les consommateurs ne soient pas directement pénalisés », a relevé pour sa part Flore Berlingen, directrice de l’association Zero Waste France, interrogée par l’AFP.
Production mondiale de plastique : +40 % en dix ans
Brune Poirson confirme ainsi la ligne du gouvernement : collaborer avec le secteur plutôt que bannir immédiatement certains produits, même si elle rappelle que l’exécutif veut interdire le commerce des pailles en plastique d’ici 2020.
« Le recyclage est essentiel, mais pas suffisant », regrette toutefois Flore Berlingen. « Il faut absolument couper le robinet et avoir des mesures plus fermes pour tout ce qui concerne le suremballage, les objets jetables ».
Le « bonus-malus est une partie de la solution, bien qu’incomplète, puisque cela ne concerne que le recyclage et non la réduction du plastique », a réagi Fanny Vismara pour le collectif « Plastic Attack France », rappelant que le verre, contrairement au plastique, était « recyclable à l’infini ».
L’industrie du plastique reste florissante : la production mondiale a progressé de plus de 40 % en dix ans. Entre 2007 et 2017, elle est passée de 245 à 348 millions de tonnes, avec l’emballage comme premier débouché.
Le gouvernement avait reçu début juillet une cinquantaine d’entreprises et de fédérations, qui ont pris différents engagements, par exemple doubler le taux d’incorporation de matières premières issues du recyclage dans les produits en plastique.
« Si dans deux ans, le compte n’y est pas, alors on passera au règlement », assure Brune Poirson.
Michel-Édouard Leclerc, PDG de l’enseigne de distribution portant son nom, annonce dans le même JDD avoir décidé « d’anticiper la loi » en ne proposant plus de pailles et de vaisselle en plastique début 2019.
Parmi d’autres grandes enseignes, Carrefour veut cesser la commercialisation des pailles fin 2018 et supprimer ses emballages plastiques non recyclables de fruits et légumes bio.
La diffusion massive sur les réseaux sociaux d’images des océans et de la faune marine étouffant sous les déchets, et le lancement de certaines initiatives telles que les « Plastic Attacks » (des rassemblements de consommateurs qui entassent leurs emballages à la sortie d’un supermarché) commence à susciter des réponses politiques dans le monde.
La Commission européenne veut ainsi réduire drastiquement l’utilisation d’objets à usage unique, du coton-tige au matériel de pêche.
Les sacs en plastique à usage unique ont été par exemple interdits cette année au Chili et en Nouvelle-Zélande, comme c’est le cas en France pour ceux qui ne sont pas compostables.
INFO OUEST-FRANCE. Morbihan : l’incroyable vol de neuf voitures dans une concession Toyota
Maël FABRE.
Publié le
Dans la nuit du 14 au 15 août, des véhicules ont été volés à la concession Toyota de Pluneret, près d’Auray (Morbihan). Le mode opératoire intrigue : aucune alarme n’a été déclenchée et surtout aucune clé n’a été dérobée.
Ce vendredi matin, le parc de la concession ressemble à un gruyère. Entre deux voitures, une place vide. Dans la nuit du 14 au 15 août, la concession Toyota, situé à Pluneret, près d’Auray a été le théâtre d’un incroyable vol.
« Cinq SUV ont été volés notamment un Range Rover Sport, deux Lexus RX 450 et CT 200, deux Toyota Land Cruiser », explique le chef des ventes qui a découvert le vol, jeudi matin, en rentrant de vacances. Le préjudice total s’élève à près de 300 000 €.
« Lorsque je suis arrivé, jeudi, j’ai trouvé ça étrange car je ne voyais plus le Range Rover Sport sur le parking. J’ai demandé à mon vendeur s’il l’avait vendu. Il m’a répondu que non. On a fait le tour du parc et là il manquait une voiture, puis deux, puis trois, puis quatre, puis cinq, etc. Mais ce qui m’a interpellé, c’est qu’ils ne sont pas rentrés dans le bâtiment et surtout que les clés étaient toujours dans le bureau », raconte le concessionnaire.
Une équipe de malfaiteurs organisée
L’enquête de gendarmerie, confiée à la brigade territoriale d’Auray et à la brigade de recherches de Vannes, va alors se compliquer. Pourquoi ? Car aucune alarme ne s’est déclenchée au moment du vol et surtout aucune des neuf clés n’a été dérobée. Alors comment, le ou les malfaiteurs ont-ils réussi à s’emparer de neuf voitures sans effraction, ni clé pour les démarrer ?
« Nous pensons avoir affaire à une équipe parfaitement organisée et qui travaille en réseaux. Soit ils ont chargé les voitures sur un camion, soit ils sont arrivés avec un petit utilitaire avec neuf personnes à bord et sont repartis chacun avec un véhicule. Une chose est certaine, ils étaient parfaitement informés sur la concession et ont probablement utilisé une technique informatique pour ouvrir les voitures », indique le colonel Philippe Phavorin, commandant en second du groupement de gendarmerie du Morbihan.
Des vols « à la souris »
Les « voleurs-pirates » s’en prennent aux véhicules sans aucune égratignure et en brouillant le signal de la télécommande de verrouillage ou encore en enregistrant ce signal, pour ensuite le reproduire.
L’élevage intensif émet plus de CO2 que l’ensemble des transports de la planète. [AFP / ARCHIVES]
La consommation de viande et l’élevage destiné à l’alimenter représentent la principale source d’émissions de CO2 sur la planète, devant les transports. Seule une diminution de la part de la viande dans l’alimentation permettrait d’endiguer le phénomène.
On compte plus de 2% de végétariens en France, une proportion qui tend à augmenter de plus en plus rapidement. Mais la consommation de viande reste bien ancrée dans les habitudes, les traditions et les mentalités. Elle entraîne la mise en place de cheptels de bêtes un peu partout sur Terre. Selon les calculs de AsapSCIENCE, 25 milliards de poulets, 1,5 milliard de vaches, et un milliard de moutons et de cochons fouleraient ainsi le sol terrien.
Cette prolifération d’animaux, qui n’ont d’autre destin que celui d’être mangé, entraîne diverses conséquences négatives pour notre planète, et constitue la principale cause du réchauffement climatique.
LUTTER CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Sans l’élevage intensif d’animaux, les terres qu’ils foulent – approximativement de la taille du continent africain – seraient utilisées pour planter des cultures de légumes, de fruits ou de céréales. Par ailleurs, la vie végétale pourrait reprendre le dessus, ce qui permettrait de freiner les effets du réchauffement climatique. Les animaux et l’agriculture liée à leur alimentation (soja, notamment) sont en effet à l’origine de 15% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que la totalité des émissions de CO2 liées aux transports (voitures, avions, etc…).
Le retour d’arbres ou de végétaux sur ces terrains permettrait d’absorber davantage de CO2. Autre avantage, l’absence de bêtes d’élevage réduirait énormément la consommation d’eau dans le monde entier. Actuellement, l’utilisation d’eau douce est consacrée à 70% pour l’agriculture. Cela concerne évidemment les cultures de végétaux mais surtout l’élevage.
70% DE LA SURFACE AGRICOLE MONDIALE UTILISÉE POUR LE BÉTAIL
Pollution de l’air. Pour rouler à Rennes, la vignette sera obligatoire !
Par Ouest-France
La circulation différenciée (qui remplace la circulation alternée, selon les plaques paires ou impaires) va entrer en vigueur dès le 1er octobre à Rennes intra-muros, hors rocade. En cas d’épisode de pollution de l’air, il faudra avoir sa vignette pour circuler.
Rennes est la première ville de l’Ouest à adopter le système de la circulation différenciée, déjà en vigueur à Paris et dans d’autres grandes métropoles comme Lille, Lyon, Grenoble et Strasbourg ou Toulouse.
En quoi consiste la circulation différenciée ?
Ce système vise à restreindre, en cas de pic de pollution, la circulation des véhicules les plus polluants identifiés sur la base d’une vignette Crit’air. Les véhicules (voitures, poids-lourds ou deux-roues) les plus polluants ne pourront pas circuler. En particulier les véhicules construits avant 1997 qui, par nature, ne peuvent pas avoir de vignette car trop anciens.
Quand s’appliquera-t-elle ?
En cas d’épisode de pollution la mesure s’appliquera dès le 4e jour : il faudra donc se munir de sa vignette pour circuler. À partir du 6e jour, les véhicules les plus polluants (en catégories 4 et 5) ne pourront pas circuler, même avec la vignette. Les services de santé et d’urgence devraient bénéficier de dérogations.
Sur quel secteur géographique ?
Cette mesure s’appliquera sur un périmètre bien défini : Rennes intra-muros, hors rocade, car cette dernière est un axe de transit. Par conséquent, pas besoin de vignette pour circuler dans les communes de la métropole rennaise ou dans le reste du département. En revanche, dans ce secteur étendu, la vitesse sera réduite de 20 km/h sur les axes où la vitesse est limitée à 110 km/h ou 130 km/h.
Et si j’habite à l’extérieur de Rennes ?
Dès lors qu’on circulera à Rennes intra-muros lors d’un épisode de pollution de l’air, il faudra avoir une vignette. Que l’on soit Rennais ou que l’on habite ailleurs. Même à l’autre bout de la France. Ce n’est pas la domiciliation qui est prise en compte mais le véhicule à bord duquel on circule.
Verdir les villes : la solution pour faire baisser la température ?
Depuis longtemps déjà, la végétation est présente en ville : pelouses, arbres, parcs et squares, jardinières aux fenêtres, sans oublier ces brins d’herbes sauvages qui s’obstinent à pousser dans les interstices du macadam, sur les trottoirs ou les parkings. Mais désormais on trouve aussi des toitures et des façades plantées et des plans locaux favorisent la végétalisation des villes. A Rennes, lauréate 2016 de l’opération « Capitale de la biodiversité », de nouveaux espaces verts ont été créés à la faveur des opérations de renouvellement urbain par la collectivité et des associations. A Paris, le plan « Végétalisons la ville » entend, d’ici à 2020, planter 30 000 nouveaux arbres (il y a aujourd’hui près de 100 000 arbres d’alignement), ajouter 30 hectares (ha) de jardins publics aux 500 existants1 et 100 hectares de murs et de toits végétalisés (sur 44 hectares à fin 2013).
Ces initiatives sont bienvenues dans des zones urbaines souvent moins marquées par un manque absolu de végétation que par sa très inégale distribution. Pour reprendre le cas de Paris, ses 3 327 ha d’espaces verts représentent le tiers de la superficie de la ville (10 500 ha), mais ce chiffre intègre les 1 800 ha des bois de Boulogne et de Vincennes ainsi que 600 ha de jardins privatifs, soit plus de 70 % de l’ensemble des espaces verts. Résultat : on observe de très fortes disparités entre le quart nord-est de la ville (moins de 1 m2 d’espace vert par habitant) et les zones boisées (plus de 10 m2).
Des collectivités locales schizophrènes
Les politiques de végétalisation urbaine répondent à plusieurs objectifs : préserver et entretenir la biodiversité, réduire les « îlots de chaleur » et s’adapter aux accidents climatiques, améliorer la qualité de vie et la santé des habitants. Le sujet n’est pas mince : les villes françaises ont gagné 35 400 km2 en superficie (+ 42,5 %) de 1982 à 2011, selon l’Insee (soit près de trois fois l’Ile-de-France) et cet étalement urbain fragmente les milieux naturels, au détriment de la biodiversité. Comme le fait observer Gilles Lecuir, de Natureparif, organisme en charge de la biodiversité en Ile-de-France, « bien des collectivités très engagées dans la végétalisation continuent pourtant d’adopter des plans locaux d’urbanisme qui se traduisent par une poursuite de l’artificialisation2des sols ». La végétalisation des villes est devenue un élément de la politique des « trames vertes », des corridors écologiques dont le déploiement est prévu par la loi Grenelle de 2009. Dans ce même esprit, la loi biodiversité adoptée à l’été 2016 a imposé en particulier le verdissement des toitures et des parkings de tous les nouveaux centres commerciaux.
Une augmentation de la surface de la végétation parisienne de 34 % permettrait de perdre jusqu’à 2 °C lors d’une canicule semblable à celle de 2003
La régulation du climat ambiant est un autre objectif de la végétalisation urbaine. L’idée n’est pas neuve : de la Méditerranée à la Mésopotamie, en passant par l’Egypte, toutes les cités antiques connaissent les vertus des jardins arrosés et des arbres d’ombrage. Mais avec le réchauffement climatique, le sujet tend à devenir pressant. L’ombre fournie par les arbres et le phénomène d’évapotranspiration (évaporation de l’eau du sol conjointement à la transpiration des plantes) sont bien connus pour rafraîchir l’air des îlots de chaleur urbains3. Ainsi, selon une étude de Météo France, une augmentation de la surface de la végétation parisienne (feuillages des arbres et pelouses) de 34 % permettrait de perdre jusqu’à 2 °C lors d’une canicule semblable à celle de 2003. Cet été-là, un écart de 8 °C avait été observé entre le centre de Paris et la grande couronne. Ce rafraîchissement relatif conduirait à moins utiliser la climatisation et à économiser ainsi jusqu’à 13 % d’énergie (pour une température intérieure de 26 °C). Ce calcul est toutefois assez théorique, puisqu’il faudrait pour cela que cette végétation additionnelle soit répartie dans toute la ville. Par ailleurs, pour que la végétation transpire suffisamment, il faudrait l’arroser chaque nuit… et donc consommer beaucoup d’eau en pleine canicule.
Espaces verts par habitant, en mètres carrés
N. B. : ces surfaces comprennent toutes sortes d’espaces verts présents sur le territoire communal : parcs urbains, parcelles de forêt, cimetières végétalisés, terrains sportifs en gazon naturel…
Les plantations sur toiture, sur des substrats peu épais, sont soumises parfois à des températures pouvant atteindre 50 °C. Elles sont encore plus sensibles à cet écueil. «Tout comme pour l’agriculture, la végétation en ville n’est pas dissociable de la question de la gestion des ressources en eau », rappelle Valéry Masson, de Météo France. « Pour limiter l’irrigation, le mieux est donc de planter sur des sols profonds qui gardent l’eau, complète Marjorie Musy, chercheuse à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes. Ce qui renvoie à la question de l’urbanisme et de l’artificialisation des sols. »
Contrôler les îlots de chaleur
Le développement de la végétation dans le but de contrôler les îlots de chaleur ne peut donc être qu’un élément d’une politique globale. Sa clé reste l’isolation des bâtiments et la baisse des sources de chaleur, notamment les appareils de climatisation (qui rejettent de la chaleur à l’extérieur) et les véhicules à moteur thermique.
Il faudrait que la superficie des villes soit constituée à 80 % de parcs pour que celles-ci soient neutres en carbone !
Si la végétalisation peut contribuer à la régulation du climat local, il ne faut cependant pas espérer qu’elle apporte une contribution décisive à la lutte contre le réchauffement global grâce au développement d’espaces verts comme « puits » permettant de séquestrer le carbone atmosphérique. Des chercheurs finlandais ont ainsi calculé qu’il faudrait que la superficie actuellement occupée par les villes soit constituée à 80 % de parcs pour que celles-ci soient neutres en carbone !
En revanche, la végétation urbaine joue aussi un rôle important dans la régulation des eaux pluviales, rôle qui pourrait devenir capital à l’avenir avec les effets des changements climatiques sur les précipitations. Les toits végétalisés peuvent ainsi capter 40 % à 60 % de la pluie qui tombe sur leur surface, indique Bernard de Gouvello, ingénieur-chercheur au Centre scientifique et technique du bâtiment. Ce taux, précise-t-il, varie en fonction de la durée et de l’intensité de l’épisode pluvieux, comme de l’état initial de la toiture (sèche ou déjà gorgée d’eau). La végétation au sol capte également une part importante des eaux de pluie et représente une autre barrière contre les inondations. Elle a en outre des capacités de filtration, ce qui permet de décharger les eaux pluviales de certains polluants, comme certains métaux lourds, et de réduire les besoins de traitement.
Des bienfaits pour la santé
Les hygiénistes du XIXe siècle se préoccupaient déjà d’avoir des arbres et des jardins dans les quartiers déshérités. Les études menées depuis confirment que les habitants de quartiers bien pourvus en espaces verts déclarent moins de problèmes de santé que les autres. En France, où les trois quarts des habitants sont des urbains, une étude réalisée en 2016 par le cabinet Asterès, à la demande de l’Union nationale des entreprises du paysage, rappelle que « les espaces verts améliorent aussi bien l’état de santé autodéclaré des habitants que leur état diagnostiqué par un médecin ». En effet, ils encouragent l’activité physique (marche, sports en extérieur), améliorent la qualité de l’air et réduisent le stress ressenti par la population.
10 % d’espaces verts en plus ferait économiser à la Sécu 56 millions d’euros par an grâce à la réduction de la prévalence de l’asthme et 38 millions d’euros par an du fait de la réduction de l’hypertension
Cette étude estime qu’une hausse de 10 % de la densité d’espaces verts ferait ainsi économiser à la Sécu 56 millions d’euros par an du fait de la réduction de la prévalence de l’asthme et 38 millions d’euros par an du fait de la réduction de l’hypertension. La contribution de la végétalisation à la réduction des îlots de chaleur limite également la mortalité en période de canicule.
A ces bienfaits individuels s’ajoute un mieux-être collectif, surtout quand les citoyens participent aux opérations de revégétalisation, comme le souligne Catherine Muller, présidente de l’Union nationale des entreprises du paysage. Les jardins partagés d’aujourd’hui, un héritage des jardins ouvriers du XIXe siècle, favorisent le lien social, les solidarités de voisinage et les actions pédagogiques. C’est le cas également des mouvements de réappropriation de petits bouts de ville par les citoyens, de plus en plus souvent avec le soutien des collectivités. Par exemple les membres des Incroyables comestibles, nés au Royaume-Uni en 2008, cultivent un carré de jardin dont ils mettent la récolte à la disposition des passants. Cette initiative a essaimé en France en 2012, où elle compte plus de 220 groupes locaux. Des municipalités, comme Grenoble, proposent aussi aux habitants de les aider à créer leur « jardin de rue ».