Virginie Cresci de « Le média » nous offre une vidéo qui vaut le détour…
Virginie Cresci de « Le média » nous offre une vidéo qui me semble valoir le détour…
« Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour « déloyauté », il dénonce la gestion du maintien de l’ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l’instrumentalisation des forces de l’ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers. »
La police commence-t-elle (enfin) à prendre ses distances avec le pouvoir ? A suivre…
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Alors que les dégradations de radars sont nombreuses depuis plusieurs semaines, une action coordonnée a été menée la nuit dernière avec la destruction de 13 radars installés sur le bord des routes du département de Vendée. La plupart des cabines ont été la cible d’incendies.
Selon les informations que nous avons pu recueillir, au moins 10 radars ont été la cible d’incendie dans cette nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier.
Celui installé sur la rocade nord de La Roche-sur-Yon est totalement détruit, tout comme celui installé à Chevrette sur la commune de Nalliers. Les radars de La Réorthe et de Saint-Georges-de-Montaigu qui avaient déjà été incendiés au cours des dernières semaines ont de nouveau été la cible des flammes et sont désormais entièrement détruits.
Les autres radars qui ont été la cible d’incendie sont ceux de Pétosse, de Fontaines, de La Férrière, de Chambretaud, d’Aizenay et de l’Aiguillon-sur-Vie.
A cette liste, il faut encore ajouter d’autres radars déjà détruits par incendie depuis le 17 novembre à savoir les 3 radars installés sur la commune de Bellevigny mais aussi celui de Challans.
Cela porte donc à 14 le nombre de radars fixes définitivement hors-service dans le département de la Vendée, pour un parc qui en compte 29.
Un radar fixe en feu
D’autres destructions coordonnées
Ces dernières semaines, d’autres destructions coordonnées de radars ont été enregistrées mais jamais à une telle échelle.
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Bientôt des taxis volants dans le ciel de Singapour
Entièrement électriques, ces taxis volants, testés au second semestre 2019, pourraient être commercialisés d’ici 5 ans.
Présenté au salon des mobilités urbaines Autonomy à Paris, le taxi volant électrique Volocopter, de la marque éponyme, sera testé au second semestre 2019 à Singapour. Il s’agit de la deuxième ville à tester le Volocopter après Dubaï en septembre.
« Dubaï est très intéressée par la mobilité aérienne, mais pour nous il est très important de faire des tests ailleurs, dans d’autres conditions climatiques », a expliqué à l’AFP Fabien Nestmann, directeur des affaires publiques chez Volocopter. « Ce taxi, pouvant transporter un pilote et un passager, pourrait être commercialisé « en 2022-2023 en fonction du développement final et des certifications », a-t-il ajouté, en précisant que l’engin ne sera pas vendu aux particuliers.
La deuxième version du prototype est testée actuellement à Dubaï, alors qu’une troisième génération permettant l’emport de bagages est encore en développement. Les normes de cet engin doivent encore être certifiées par l’Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa).
Bientôt des voitures volantes
Comme l’illustrent les tests grandissants du Volocopter, d‘autres acteurs travaillent sur des projets de taxi volant, dont le groupe industriel britannique Rolls-Royce, Safran en France, Airbus, Honeywell aux Etats-Unis, Uber ou le Chinois Ehang.
Ces derniers mois, des dizaines de jeunes entreprises et des groupes aéronautiques ont dévoilé des prototypes plus ou moins aboutis. S’il ne s’agit pas encore de « voitures volantes » à proprement parler, mais plutôt de drônes ou « mini-hélicoptères », les spécialistes les voient se généraliser dans les prochaines années. Les voitures volantes n’ont jamais paru aussi près de révolutionner le monde des transports
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EN IMAGES – Admirer la vue par 270° degrés à 10.000 mètres d’altitude sera bientôt possible. Un centre de recherche britannique a présenté son projet d’avion transparent qui pourrait bien transformer les vols en véritable attraction.
Voler avec la tête dans les nuages ne sera plus réservé aux personnes distraites. Le Centre for Process Innovation (CPI) a imaginé l’avion du futur: il sera transparent!
L’idée du centre britannique est de remplacer les hublots et la majeure partie du fuselage de l’appareil par des panneaux OLED ultra-mince, semblables à des écrans sur lesquels seront diffusés en continu les images prises par des caméras installées à l’extérieur. Pour ceux qui n’auront pas la chance (ou le désagrément en cas de vertige) d’être près de la fenêtre, le centre a prévu d’installer un système similaire sur l’arrière des sièges.
Sur ces parois, non seulement les passagers pourront admirer le ciel mais aussi lire leurs mails, voir des vidéos ou surfer sur la Toile. À terme, le projet devrait permettre aux voyageurs de choisir leur vue. Ils pourront décider à 10.000 mètres d’altitude s’ils préfèrent admirer une ville, une aurore boréale ou encore une montagne par exemple.
Un projet réalisable d’ici 10 ans
Le site Internet du centre précise qu’il faut encore au moins cinq ans avant de pouvoir fabriquer des écrans susceptibles d’être achetés par les compagnies aériennes. Interviewé par le journal anglais, The Mirror, le porte-parole du CPI, le Dr. John Helliwell, estime que des vols commerciaux disposant de cette technologie pourraient être possible d’ici dix ans.
Néanmoins, l’installation des panneaux miroirs posent toujours un problème. Ils augmenteraient fortement le coût de fabrication des futurs avions. Pour amoindrir la note finale, le CPI a calculé que toute baisse d’1% de la masse de l’appareil représente une économie de 0,75% sur le carburant, diminuant au passage l’impact carbone d’un vol commercial. Le centre espère ainsi que la baisse des coûts d’exploitation va permettre de trouver un équilibre par rapport au surcoût de construction.
Les internautes mettent leur grain de sel
L’idée de voyager dans un avion transparent grâce à ces panneaux a immédiatement enflammé l’imagination des internautes et utilisateurs de Photoshop qui ont pointé sur Twitter les désagréments possibles d’un tel avion.
@AirlineFlyer: «Les avions sans fenêtres arrivent, et ils ont l’air impressionant (…)// Ça pourrait se produire, non?»
@darth : «Juste un petit peu de turbulences». Les avions sans fenêtres arrivent, et ils ont l’air incoryable.
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L’entreprise a transféré 19,9 milliards d’euros de bénéfices dans le paradis fiscal pour échapper à l’impôt. Fabien Roussel, qui dénonce la complicité de l’Union européenne, conduira demain une délégation du PCF au siège de Google France.
D’habitude, les bandits multiplient les braquages avant de filer sur une île déserte. Google, de son côté, se livre à des allers-retours permanents. En 2017, le géant du numérique a transféré 19,9 milliards d’euros de bénéfices réalisés aux États-Unis et en Europe vers les Bermudes, pour les soustraire à l’impôt. Un chiffre en progression, puisque les montants évadés pour la même opération étaient de 12 milliards d’euros en 2014, de 15,5 milliards en 2015 et de 15,9 milliards en 2016. Ce qui commence à faire « un pognon de dingue »… Google n’est d’ailleurs pas seul à jouer aux flibustiers fiscaux. En 2012, les multinationales américaines ont déclaré 80 milliards de dollars de bénéfices dans le seul paradis fiscal bermudien, soit plus que ceux déclarés au Japon, en Chine, en Allemagne et en France cumulés, d’après un calcul de l’Organisation des Nations unies.
Pour y parvenir, ces groupes utilisent la technique dite du « double irlandais » et du « sandwich hollandais ». La firme californienne passe par des filiales dans ces pays et une foule de holdings pour ne pas s’acquitter de l’impôt de façon légale. « Les failles juridiques sont béantes. C’est du vol organisé, de la délinquance en col blanc. C’est légal uniquement parce que l’Union européenne (UE) accepte d’être complice de ces montages. La responsabilité de la Commission européenne et de tous les chefs d’État est énorme », s’indigne Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. Le député du Nord, membre de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, se rendra demain midi avec une délégation du PCF au siège de Google France, à Paris. « Nous voulons rencontrer le PDG de Google France et lui réclamer des comptes. Il aura beau répondre que c’est légal, il rompt le pacte républicain. Google doit respecter notre pays, nos lois et payer, comme toutes les entreprises françaises, les différents impôts et taxes dus en France. Indépendamment des failles de la législation, il est inadmissible qu’une telle entreprise délocalise ses bénéfices dans des paradis fiscaux », assène l’élu.
Face à la fraude et à l’évasion fiscales, les gouvernants avancent au ralenti
Si le fléau de la fraude et de l’évasion fiscales coûte 100 milliards d’euros par an à la France et 1 000 milliards d’euros par an à l’UE avec un impact gigantesque sur les finances publiques et nos vies quotidiennes, les gouvernants actuels avancent au ralenti. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, souhaite ainsi mettre en place une taxe de 500 millions d’euros sur les Gafa. « C’est peanuts ! Ce qu’il faut, c’est le prélèvement à la source de l’impôt des entreprises du numérique sur tous leurs bénéfices. Il faut définir clairement leur entité juridique et les imposer comme les autres. Il est par exemple incompréhensible que leur taux d’imposition soit de 8 %, contre de 15 % à 31 % pour les PME européennes », insiste Fabien Roussel. Le parlementaire plaide aussi pour une véritable liste noire des paradis fiscaux, au motif que « l’actuelle est bidon. On y trouve des îles d’Océanie dans lesquelles ces multinationales ne mettent pas un pied. Par contre, le Luxembourg, l’Irlande et la Hollande n’y figurent pas au nom du respect des pays membres de l’UE. Une preuve de plus que les traités actuels sont caducs et à réécrire profondément ».
En attendant, l’Irlande a décidé en 2014 de mettre un terme au « double irlandais » en 2020. D’ici là, Google compte bien faire un dernier coup. Avant de chercher une nouvelle faille…
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«Gilets jaunes»: Trop de radars dégradés, le centre de traitement des amendes de Rennes a du mal à verbaliser
INFO «20 MINUTES»D’après les informations de « 20 Minutes », entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage en raison des dégradations liées au mouvement des « gilets jaunes »…
Camille Allain
Le centre national de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti en raison de la dégradation de nombreux radars.
Selon le ministre de l’Intérieur, 60% des radars auraient été dégradés depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». Selon nos informations, le chiffre serait plus proche des 70%.
Les salariés du centre de traitement des amendes s’inquiètent d’un potentiel chômage technique. De très nombreux clichés qui leur sont adressés sont inexploitables.
C’est un endroit plutôt secret où défilent des centaines de milliers de photos chaque jour. Des photos prises dans la France entière par les radars automatiques et affichant les plaques d’immatriculation des véhicules en infraction.
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Course à 300 km/h filmée entre un motard et une automobiliste : comment les gendarmes les ont retrouvés (vidéo)
Un motard et une automobiliste sont jugés à Valence ce mercredi pour mise en danger de la vie d’autrui. Les deux bolides roulaient à une vitesse avoisinant les 300 km/h selon les enquêteurs qui ont repéré la vidéo postée par le motard YouTubeur.
« Je n’ai pas vu le mal lorsque j’ai diffusé la vidéo, lâche stressé, Benjamin, 26 ans, à quelques heures de l’audience. Je poste mes vidéos pour le plaisir, pas pour me faire de l’argent, à tout casser j’ai dû toucher 200 euros. Ça ne rembourse même pas l’essence. »
Depuis son interpellation le 18 janvier, cet habitant de Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône) s’est vu confisquer sa moto, mais aussi son matériel pour filmer. « D’habitude je diffuse des images de mes promenades pour que les gens voient les beaux paysages, mais cette fois-là je suis tombé par pur hasard sur cette belle voiture conduite par une automobiliste que j’ai voulu suivre pour la voir de plus près », relate ce responsable d’un magasin de grande distribution.
Les deux bolides se jaugent puis les pilotes se lancent des signes amicaux. Les commentaires du motard Youtubeur baptisé PARA13 sur la toile jalonnent ce ballet qui se termine par une petite discussion sur l’aire de repos. Sur YouTube et les forums, les réactions sont plutôt positives : « Ça faisait tomber la barrière entre motards et automobilistes », reprend Benjamin. Aucun signalement ne remonte aux services d’enquête. Mais quelques mois plus tard, les gendarmes qui surfent sur Internet tombent sur cette vidéo qui s’apparente à leurs yeux à une « course ».
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Scandale de la privatisation des barrages : une retenue sur le bon sens
Le gouvernement a donc annoncé la privatisation des 150 plus grands barrages hydrauliques de France. Cela fait plus de 10 ans que la Commission européenne fait pression sur Paris pour en finir avec la gestion publique du secteur hydroélectrique, sans succès. Avec Macron, Bruxelles est rapidement satisfaite. Cette décision est pourtant lourde de conséquences, tant pour la bonne gestion du réseau électrique national et la facture du consommateur que pour la sécurité du territoire.
Le 12 mars, des salariés d’EDF hydroélectricité manifestaient devant le parlement européen à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-FO. Ils exigent l’abandon de l’ouverture à la concurrence de la gestion des barrages, annoncée officiellement le 31 janvier 2018 par l’entourage du Premier ministre dans une lettre à la Commission européenne.
Jusqu’à présent, une très grande majorité des 2 300 barrages métropolitains étaient de fait propriété publique. EDF gère directement 85% des 433 concessions du pays (1 ou plusieurs barrages relié.s à une même centrale électrique), le reste est gérée par Engie et des structures régionales, comme la Compagnie Nationale du Rhône ou encore la Société Hydro-Electrique du Midi. Les 150 plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) vont être privatisés d’ici 2022. C’est l’équivalent d’une puissance électrique de 4.3 GW, soit trois réacteurs nucléaires nouvelle-génération. L’ensemble des barrages (20 GW) devraient être privatisés d’ici 2050. Les appels d’offres vont commencer à la fin de l’année 2018 et des firmes de 6 pays se sont déjà montrées intéressées.
Cela fait maintenant dix ans que la Commission européenne exige de la France qu’elle ouvre son secteur hydroélectrique selon les règles d’« une concurrence pure et parfaite ». Bruxelles en veut à EDF (géré à 83.5% par l’État) pour sa position trop «dominante» sur le marché global de l’électricité. Comme il était impossible d’exiger la privatisation des centrales nucléaires françaises (ces dernières relèvent des «activités d’importance vitale»), c’est l’hydraulique, deuxième source de production électrique du pays, qui a été ciblée par Margrethe Vestager (commissaire européenne à la concurrence). Or, au vu de la structure du réseau français, les ouvrages hydrauliques relèvent tout autant d’une « importance vitale »…
Les barrages sont un gage de résilience énergétique, et pas seulement…
Les centrales hydroélectriques sont une pièce maîtresse dans le réseau électrique national, car elles pallient très rapidement les pics de consommation. À ce titre, privatiser ces centrales, c’est défaire la cohérence d’une gestion centralisée. Mais c’est aussi une menace sur les factures, et sur la sûreté du territoire :
Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables). C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh. Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. Ainsi, le prix spot devrait globalement augmenter, et donc les factures d’électricité… Sur le plan juridique, rien ne l’empêcherait.
Les barrages protègent le réseau, car ils lissent la consommation: lorsqu’il y a un pic de consommation (par exemple le matin à 8h quand tout le monde prépare son petit-déjeuner) les vannes sont ouvertes et en quelques minutes l’énergie supplémentaire est fournie. Les barrages représentent ainsi 66 % de cette « capacité de pointe », le reste étant assuré par des centrales thermiques. Dans les périodes creuses, le surplus d’énergie nucléaire est utilisé pour remplir certains barrages (les centrales STEP qui représentent 10% des ouvrages) en repompant l’eau en aval.
Pour cette même raison, ils sont essentiels dans la transition énergétique, car ils peuvent compenser l’intermittence des énergies renouvelables: quand il y a du vent ou du soleil, on pompe de l’eau vers le barrage et on ouvre les vannes dans le cas inverse : c’est un moyen de stocker de l’énergie. Si l’installation de nouveaux barrages doit être évitée pour des questions écologiques (protection des rivières naturelles et des cycles de sédiments), de nouveaux types d’ouvrages hydrauliques sont à l’étude. À Madère par exemple où l’on se rapproche des 100% d’énergie renouvelable, des mini réseaux de barrages en circuit fermé remontent l’eau quand il y a surproduction éolienne et la turbine quand il n’y a pas de vents. Ce type d’installation représente d’ailleurs de nouveaux débouchés pour l’industrie, nous y reviendrons.
L’eau est essentielle pour refroidir les centrales nucléaires. Ces dernières sont majoritairement disposées sur des cours d’eau comprenant des barrages. Or combien un prestataire privé pourrait monnayer une eau essentielle pour éviter une catastrophe, a fortiori en été quand l’eau se fait rare ? À ceux qui pensent que le bon sens est plus fort que les intérêts pécuniers quand il s’agit d’éviter un tel drame, il est intéressant de se documenter sur les pratiques de l’Américain General Electric (GE) dans notre pays. Après avoir racheté Alstom énergie, GE organise en juin 2016 une grève de la maintenance dans les centrales nucléaires françaises pour obtenir d’EDF des conditions plus avantageuses (moins de responsabilités en cas d’incidents). Résultats : plusieurs centaines d’incidents et une direction d’EDF contrainte à plier .
« Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables). C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh. Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. »
Outre l’aspect énergétique, les barrages retiennent de l’eau pour les cultures, les activités de loisir ou pour abreuver les villes. Un opérateur privé va-t-il daigner relâcher de l’eau gratuitement en fonction des besoins de la vallée, comme c’était toujours le cas ? Si ce « service » est payant, d’une part l’eau n’est définitivement plus un bien commun, et de l’autre, les prix de l’eau potable vont augmenter. Beaucoup d’agriculteurs seront tentés de prélever davantage dans les nappes phréatiques, dont la plupart sont déjà mal en point.
Avec le changement climatique, les sècheresses et les pluies violentes vont se multiplier en France. Les barrages servent à tamponner ces événements en faisant des réserves pouvant durer des mois. Il n’est pas sûr qu’une entreprise privée daigne prévoir des plans de remplissage à long terme dans le simple but de limiter les dégâts d’une sècheresse… Comment les convaincre d’adapter également les infrastructures au futur des besoins locaux ? Le témoignage de Jean-Louis Chauz, président du Conseil économique, social et environnemental d’Occitanie, illustre bien le ressentiment qui gagne peu à peu les collectivités : « En 2035, le déficit de stockage d’eau pour la nouvelle démographie de la région et les besoins de l’agriculture, des écosystèmes, de la préservation de la biodiversité, sera de 1 milliard de m3. EDF et Engie ont provisionné les budgets nécessaires pour engager les travaux pour le stockage d’eau. À l’heure où l’Occitanie est confrontée à un problème majeur de ressources en eau dans les années à venir, à même de compromettre son développement voire sa sécurité sanitaire, il est incompréhensible et dangereux de chercher à complexifier une organisation de la gestion de l’eau…».
Alors que plusieurs barrages présentent des risques, souvent en raison de leur grand âge, les investisseurs auront-ils envie de dépenser de l’argent pour les entretenir convenablement ? Pour rappel, EDF investit 400 millions d’euros par an dans le renforcement de ses ouvrages. « Les incertitudes quant au devenir des concessions hydrauliques pourraient obérer certains investissements», a d’ailleursprévenu le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy. Pas question pour EDF de financer de nouveaux équipements si c’est pour s’en faire dépouiller dans la foulée par un concurrent, en somme. Cette réaction peut sembler normale, mais quid des travaux de rénovation entre temps, dont certains sont urgents ?
Socialiser les pertes, faire turbiner les profits
L’excédent brut des concessions est de 2,5 milliards € par an, dont la moitié revient aux collectivités territoriales. Ce qu’on appelle la « rente hydroélectrique », c’est-à-dire le bénéfice final, est donc d’au moins 1,25 milliard €. Globalement, le secteur est très excédentaire, y compris parce que la masse salariale n’est pas très importante : 21 000 pour tout le secteur hydraulique. Les coûts sont surtout liés à l’entretien des infrastructures. «Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur», explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT.
L’Etat espère tirer 520 millions € de redevances par an (Cours des Comptes), soit presque 5 fois moins que l’excédent brut des concessions actuelles… Cela semble donc une très mauvaise opération financière.
«Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur», explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT.
Avant Emmanuel Macron, les gouvernements avaient cherché à gagner du temps sur la question, malgré les pressions de Bruxelles. Les ministres socialistes Delphine Batho et Ségolène Royal avaient par exemple essayé de trouver un équilibre en créant des sociétés d’économie mixte pour opérer des petits barrages : le public y conserverait une minorité de blocage de 34 % pour cadrer les éventuels repreneurs privés. En juin 2015, la Commission européenne juge que cela n’a rien à voir avec une concurrence « libre et non faussée » et met en demeure Paris « d’accélérer l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques».
La France «aurait pu classer son hydroélectricité comme service d’intérêt général échappant à la concurrence, mais n’en a rien fait», s’étonne Alexandre Grillat de la CFE-Energies. En effet, comme on l’a vu, contrôler un barrage peut avoir des répercussions jusque dans l’intégrité des centrales nucléaires…
Pour ne pas être accusé de « brader » les barrages à des étrangers, le gouvernement a laissé entendre qu’une priorité serait donnée aux repreneurs français. Total et Engie espèrent ainsi rafler la mise, mais des firmes allemandes, espagnoles, italiennes, norvégiennes, suisses, canadiennes et chinoises se sont déjà montrées intéressées. Un pas de plus sur le chemin de l’intrusion de puissances étrangères au cœur du réseau énergétique ?
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Bien que très ancienne, l’astuce est encore largement méconnue. Pourtant, elle permet des économies considérables et un vrai progrès environnemental. Pour beaucoup, le moteur à eau est un serpent de mer : on en parle sans arrêt, mais on n’en voit jamais la queue . Pourtant, de nombre…Lire
L’épouse de l’homme blessé lors de la manifestation samedi 12 janvier est » en colère contre cette violence gratuite « . Son mari, Olivier, est ce lundi soir plongé dans le coma. Il est pompier volontaire comme elle à Bazas, ils ont trois enfants.
Par Christine Le Hesran
Publié le 14/01/2019 à 18:55
Cindy Béziade est au chevet de son mari ce lundi soir à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. Il est toujours dans le coma. A la question comment va-t-il ? » Ce n’est pas génial « . Elle précise que les médecins lui ont il dit » Il n’est pas en danger ». Elle est inquiète.
Cindy Béziade est triste et en colère. » Lui, il ne s’est pas enfui. Avant dans le cortège, il me disait » on risque rien, on n’a rien fait. « .
Olivier et Cindy Béziade étaient ensemble à la manifestation samedi 12 janvier. Comme le samedi précédent.
» Mais cette fois, ils ont gazé très vite, ils ont tiré dans le tas. » Cindy ne comprend pas pourquoi.
La manifestation s’est déroulée dans le calme jusqu’à 16 h 30. J’étais avec lui, dans la rue Sainte-Catherine. A un moment, c’était un peu la panique. Nous avons rebroussé chemin pour éviter les fumées et rentrer chez nous. J’ai tourné à la première rue à droite, et lui a pris la première à gauche.
Le couple est alors séparé dans les rues voisines.
Olivier et Cindy Béziade ont vu dans le cortège des personnes avec des sacs, des cailloux. » Mais nous, on est pompier volontaire à Bazas.. « . Ils ne sont pas là pour casser assure-t-elle. Elle est bouleversée : » Ils nous ont tirés comme des lapins… «
Au bout d’un quart d’heure, je suis revenue sur mes pas. C’est là que j’ai vu une équipe médicale autour d’un homme. J’ai compris que c’était lui. Il baignait dans le sang.
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