Les ingénieurs américains de Goodyear ont inventé un pneu partiellement végétal capable d’absorber la pollution et de produire l’énergie nécessaire aux voitures connectées. Tout roule, quoi.
Vive le trafic. Il s’appelle Oxygene et, si l’on est encore loin de sa production dans les ateliers Goodyear, ce projet présenté au Salon international de l’automobile de Genève donne carrément envie d’augmenter le nombre de voitures sur les routes. En combinant les différentes innovations sur lesquelles travaillent ses ingénieurs, il renforce à la fois la sécurité, améliore la qualité de l’air et prépare l’avènement des voitures intelligentes. Alors, qui veut réduire le trafic maintenant ?
Le pneu qui respire pour nous. Au cœur du concept d’Oxygene, il y a une mousse végétale installée là où l’on trouve les enjoliveurs habituellement, et un design particulier pensé pour drainer l’eau de la partie au contact et l’attirer sur les flancs. Double intérêt : on améliore ainsi l’adhérence sur route mouillée, puisque l’eau est absorbée par la verdure, et en l’alimentant, la mousse vivante va jouer son rôle de plante. Donc aspirer le dioxyde de carbone et, grâce à la photosynthèse, créer de l’oxygène qui est réinjecté dans l’air.
Si les 2,5 millions de véhicules de Paris en étaient équipés, ces pneus magiques produiraient 3 000 tonnes d’oxygène et absorberaient 4 000 tonnes de CO2 par an. Lire la suite
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11 tonnes d’eau et un « conteneur spécial » utilisés pour éteindre une Tesla en Autriche
Il y a quelques jours à peine, la NHTSA a annoncé qu’elle ouvrait une enquête sur l’utilisation de la fonction « Smart Summon » de Tesla. Puis, il y a quelques heures à peine, nous avons signalé qu’une pétition avait été présentée à la NHTSA alléguant que Tesla utilisait des mises à jour logicielles en direct pour couvrir des problèmes dangereux avec les batteries.
Aujourd’hui, nous vous rappelons que ce n’est pas parce que la NHTSA a commencé à s’améliorer que Teslas n’a pas cessé de prendre feu dans le monde entier. L’exemple le plus récent vient de l’Autriche, où après qu’une Tesla a été impliquée dans un accident et a pris feu, les pompiers ont dû utiliser un conteneur spécial pour transporter les restes du véhicule et la batterie.
Selon une version traduite de cette information d’ORF News, un conducteur de 57 ans a perdu le contrôle de sa Tesla et a percuté un arbre, après avoir frappé la rambarde de sécurité. C’est alors que le véhicule a pris feu.
Le conducteur a eu de la chance, car « les gens qui sont passés sur les lieux de l’accident ont fait sortir l’homme du véhicule et ont appelé les services d’urgence ».
Pour éteindre l’incendie, la rue a dû être fermée et les pompiers ont dû faire venir un conteneur spécial pour refroidir le véhicule. Le conteneur contenait 11 000 litres (11 tonnes) d’eau et a été conçu pour éliminer le plus grand risque en cas d’accident de véhicule électrique, à savoir l’incendie de la batterie.
La batterie Tesla est montée sous le véhicule et contient des acides et des produits chimiques qui peuvent facilement s’échapper en cas d’incendie, mettant les pompiers en danger.
Voici le problème : selon l’article, il faut environ 11 000 litres d’eau pour éteindre une Tesla en feu, mais un véhicule de pompiers moyen ne transporte qu’environ 2 000 litres d’eau.
Le porte-parole des pompiers, Peter Hölzl, a averti que la voiture pouvait encore prendre feu jusqu’à trois jours après l’incendie initial.
Le conteneur utilisé est censé convenir à tous les véhicules électriques courants. Il mesure 6,8 mètres de long, 2,4 mètres de large et 1,5 mètre de haut, il est (évidemment) étanche et pèse trois tonnes.
Nous espérons que la NHTSA examinera attentivement ces photos, car il est devenu évident que le problème des incendies est très réel et très dangereux pour les Tesla. Nous ne pouvons qu’espérer que l’agence agira avec l’opportunisme nécessaire pour régler rapidement un problème qui met des vies en danger chaque jour.
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Avec la flambée du prix du pétrole et la hausse des taxes, rouler en voiture coûte de plus en plus cher aux Français. L’addition est également salée pour l’environnement : en France, le secteur routier est responsable de plus du tiers des émissions de CO2, qui contribuent au réchauffement climatique. Heureusement, il existe une solution permettant de consommer moins de carburant tout en réduisant son empreinte écologique : le moteur à eau Eco l’eau. Fabriqué et commercialisé par la société bretonne Moteur BZH, cet ingénieux système peut être installé sur tous les moteurs thermiques.
La perte d’énergie, grand défi du moteur à combustion
Dans les moteurs à combustion interne, seuls 30 % de l’énergie du carburant servent à faire avancer les véhicules. Les deux tiers restants sont transformés en chaleur, qui se dissipe dans le circuit de refroidissement et dans l’échappement. Pour diminuer la consommation de carburant, il est donc indispensable de récupérer cette énergie envolée. C’est à ce défi que s’est attaqué avec succès Laurent Baltazar, fondateur de Moteur BHZ. Il y a huit ans, il a inventé le système Eco l’eau, qui dope le moteur en injectant un mélange homogène de particules d’air humide et de particules de carburant pulvérisées.
Eco l’Eau est un concept d’avenir qui est inspiré du passé. Il utilise le cycle Rankine, inventé au 19ème siècle par un ingénieur écossais, qui a permis la construction de la machine à vapeur. La chaleur est transformée en vapeur par un échangeur placé sur la ligne d’échappement. Même si ce principe est connu depuis 1865, il n’a pas été facile de l’adapter à l’automobile. Laurent Baltazar a énormément travaillé pour trouver les réglages adéquats et pour placer les composants du système de façon à optimiser la production de vapeur.
Brûlants, les gaz d’échappement offrent un énorme potentiel énergétique… jusqu’ici inutilisable. Mais voici qu’un Système génial réalise l’exploit, grâce à un astucieux circuit de récupération d’énergie !
FAITS & CHIFFRES
Le secteur des transports représente, selon l’OCDE, 23 % des émissions mondiales de C02, soit environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an. Or, les voitures représentent plus de 40 % de ces émissions: agir sur leur consommation est donc un axe important de la lutte contre le réchauffement.
D’autant que le parc automobile sera multiplié par trois sur le demi-siècle 2000-2050, pour dépasser les 2 milliards de véhicules.
Il fume, il pollue, il sent mauvais… le pot d’échappement a mauvaise réputation. Mais cela pourrait bien changer ! Non que cette indispensable voie d’évacuation des gaz produits par le moteur à combustion puisse d’un seul coup devenir « présentable », mais parce qu’elle pourrait se révéler… une véritable mine d’or ! Ou plutôt un gisement d’énergie qui, une fois récupérée et réinvestie dans le moteur, permettrait de doper les voitures en abaissant leur consommation. Qui dit mieux ?
Pour comprendre, il faut savoir que, dans le meilleur des cas, 30% seulement de l’énergie contenue dans le Moteur d’une automobile classique sont transformés en force motrice .
Les deux tiers restants sont dissipés sous forme de chaleur, un peu par radiation (5 %), beaucoup dans le circuit de refroidissement (30 %)… mais surtout dans les gaz d’échappement (35 %). En clair, les échappements – qui rejettent principalement de l’azote, de vapeur d’eau et du dioxyde de carbone (CO2) – recèlent un potentiel énergétique qui correspond à plus du tiers de l’énergie originelle contenue dans le carburant! De quoi donner des idées Car puiser dans ce gisement serait un bon moyen d’économiser le carburant (voir « Faits et chiffres »). Une bonne nouvelle pour le portefeuille, mais aussi pour la planète, puisque consommation et rejets de CO2 vont de pair: 1 % de carburant non consommé, c’est 1 % d’émissions en moins !
Reste que pour puiser dans ce gisement, un problème se pose : cette énergie potentielle des gaz d’échappement n’est pas disponible sous forme liquide, mais sous forme d’énergie cinétique et de chaleur (les gaz, réchauffés dans le catalyseur qui supprime une partie des polluants en les brûlant, atteignent 800 °C sur un moteur à essence, 650 °C sur un Diesel).
Comment, dans ces conditions, mettre cette énergie à la portée de l’industrie automobile? Longtemps, la chose a paru inaccessible… jusqu’à ce qu’une jeune société d’ingénierie française, Moteur.Bzh ne réalise l’exploit: elle a déjà commercialisé plus De 7 000 Kits d’un astucieux procédé de son invention qui permet de réduire la consommation de carburant (et les émissions de CO2) de 20 % ! Une opportunité quasi miraculeuse: il se trouve que c’est exactement l’effort de réduction des émissions exigé par la nouvelle réglementation européenne …
Ce bond promis par Eco Leau n’a pas jailli de nulle part, la valeur énergétique des gaz d’échappement n’a pas échappé en effet aux ingénieurs. Le tout était de trouver le bon moyen d’y puiser…
Or, la nature même du gisement suggère deux voies de recherche incompatibles: une cinétique, et une autre thermique.
Historiquement, c’est avec la première que les expériences ont commencé, dans les années 1940 avec las avions de la Seconde guerre Mondiale
Voilà qui explique pourquoi ces systèmes, intéressants sur des Véhicules qui roulant à vitesse et régime constant, n’ont jamais été appliqués sur des voitures de série.
C’est donc plutôt dans l’énergie thermique qu’ont choisi de puiser les motoristes auto. Leur idée ? Placer sur la ligne d’échappement un échangeur, capable de transmettre la chaleur des gaz d’échappement à un fluide.
Lequel véhicule l’énergie jusqu’à L’admission D’air. C’est le modèle expérimenté par BMW, à travers un dispositif très complexe: Un circuit chaud à vapeur d’eau branché sur l’échappement réinjectée dans le Moteur… BMW indique une réduction de consommation de 10 à 15 % sur route. Pour sa part, Honda travaille sur une machine à vapeur plus simple: elle n’utilise que la chaleur de l’échappement et se contente d’entraîner un alternateur chargé de recharger les batteries d’un modèle hybride. La réduction de consommation serait alors de 13 %. On le voit, la filière thermique offre des perspectives bien supérieures à celles de la filière cinétique. Oui, mais ces systèmes sont complexes, lourds et, surtout, coûteux. .. Trop en tout cas pour envisager une introduction en série à court terme.
BÉNÉFICE ALLÉCHANT ET SURCOÛT RAISONNABLE
Même BMW, pourtant pionnier en matière de technologie moteur coûteuse, se contente d’évoquer la commercialisation d’une technologie de ce type dans une dizaine d’années… Et c’est là qu’intervient Eco Leau et son fondateur, Laurent BALTAZAR. Son idée ? Continuer sur la voie thermique, mais renoncer aux fluides performants mais complexes (eau et éthanol), pour utiliser un gaz : de l’air Plus dense.
Récompensé par un prix remarqué à Fédération Française des Inventeurs en 2013, le concept Eco Leau a déjà fait ses preuves…
LE SYSTÈME A DE SÉRIEUSES CHANCES DE S’IMPOSER
Si les promesses sont tenues, le système Eco Leau a de sérieuses chances de s’imposer. Et pas seulement pour prolonger le règne du moteur à combustion interne, souligne Laurent BALTAZAR: « La récupération de l’énergie d échappement constitue une voie prometteuse de réduction de consommation pour les hybrides dits ‘de deuxième génération’, comme les hybrides plug-in. » Laurent BALTAZAR pointe en outre la complémentarité du dispositif avec les systèmes d’hybridation légère qui se généralisent. En effet, alors qu’un système « stop&start » (qui coupe le moteur à l’arrêt), éventuellement couplé à un système de récupération d’énergie de freinage, n’aura d’impact sensible sur la consommation qu’en ville, la récupération de l’énergie d’échappement, elle, donnera justement son plein potentiel sur route et autoroute.
• Un système économique. L’injection de vapeur par le processus Eco l’eau permet de réduire de 20 à 50 % la consommation de carburant : la température de combustion est diminuée, ce qui permet d’améliorer le rendement du moteur. • Un moteur écologique. Le moteur Eco l’eau diminue de 30 % l’émission de particules fines. • Un dispositif pour tous. Les kits Hybrid4all peuvent être installés sur tous les véhicules thermiques. • Une grande durabilité. Le processus Eco l’eau ralentit l’usure prématurée des pièces moteur. • Plus de confort de conduite. La vapeur d’eau augmente le couple et diminue les bruits. • Simplicité. Le moteur Eco l’eau est facile à installer. Les conducteurs qui ne veulent pas mettre les mains dans le cambouis peuvent opter pour les forfaits avec installation à domicile.
Dyson : la voiture électrique sera produite à Singapour
En 2021, un nouveau constructeur se lancera dans la production de voitures électriques. Il s’agit du fabricant d’aspirateurs Dyson, qui s’apprête à installer une nouvelle usine à Singapour.
On savait depuis deux ans que Dyson, société anglaise surtout connue pour ses aspirateurs, projetait de se lancer dans la fabrication de voitures électriques. Depuis, il semblerait que le projet ait bien avancé, puisque le P-DG de la marque, Jim Rowan, vient d’annoncer à ses employés que le premier site de production automobile Dyson serait situé à Singapour. Les travaux pour la construction démarreront ce mois de décembre, pour se terminer en 2020.
Jusqu’à présent, l’équipe automobile de Dyson travaille exclusivement en Angleterre, dans les hangars du terrain d’aviation de Hullavington, dans le Wiltshire. 200 millions de livres ont d’ailleurs été investis lors de la mise en place de ce projet.
Le marché asiatique pour cible
Toutefois, la marque est déjà implantée à Singapour, où elle dispose d’une usine et emploie 1 100 personnes, pour son activité de fabrication de moteurs électriques numériques. La cité-état asiatique a également été choisie pour sa proximité géographique avec certains « marchés à forte croissance », qui devraient sans nul doute être la cible prioritaire de cette nouvelle voiture électrique.
Bien que Dyson confirme la date de 2021 pour la sortie de son premier modèle, la firme ne communique toujours aucune information concrète au sujet de cette voiture.
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La première centrale solaire installée au Kenya transforme l’eau de mer en eau potable et promet d’être la réponse au manque d’eau dans le monde
Environ 2,2 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas de services d’eau potable, alors que 71% de la planète est recouverte par cet élément essentiel à la vie. Ce qui semble être une contradiction cache en réalité un défi majeur pour l’avenir de l’humanité : comment rendre potable l’eau salée des océans ? La réponse semble se trouver dans un village du Kenya, près de la frontière avec la Somalie.
Sympa te présente aujourd’hui la centrale solaire de traitement d’eau développée par l’ONG GivePower, qui a déjà amélioré la vie des habitants de la ville de Kiunga, dans un test pilote pour reproduire cette technologie dans d’autres parties du monde. À la fin, tu trouveras un bonus avec des chiffres sur la consommation mondiale d’eau et l’importance d’une utilisation responsable de cette ressource si précieuse.
Une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à l’eau potable, selon un rapport de l’UNICEF et de l’Organisation mondiale de la Santé publié il y a moins de deux mois. La situation s’aggrave en Afrique subsaharienne, c’est pourquoi la région a été choisie pour mettre en service depuis l’année dernière la première centrale solaire qui transforme l’eau saline de l’océan Indien en eau propre.
Kiunga est le nom du village de pêcheurs où le projet fonctionne avec succès, financé par l’organisation à but non lucratif Givepower, qui prévoit déjà de reproduire l’expérience dans d’autres parties du monde comme la Colombie et Haïti.
Le système crée de l’eau potable pour 35 000 personnes par jour
Les usines de dessalement traditionnelles consomment beaucoup d’électricité, le processus est coûteux et ne peut fonctionner que dans des zones qui disposent d’installations suffisantes pour produire et distribuer autant d’énergie. Les “fermes solaires flottantes”, nom donné par l’ONG à la technologie, résolvent ces problèmes avec une série de panneaux solaires qui produisent 50 kilowatts d’énergie, des batteries Tesla haute performance pour le stockage, et deux pompes qui fonctionnent 24 heures par jour.
Le système peut créer de l’eau propre pour 35 000 personnes chaque jour. De plus, selon GivePower, la qualité est meilleure que celle d’une usine de dessalement traditionnelle et n’a pas d’impact négatif sur l’environnement, comme c’est généralement le cas dans ce procédé.
Auparavant, les habitants de Kiunga devaient se déplacer pendant une heure pour accéder à leur seule option : l’eau sale
En dehors de la saison de la mousson et des fortes pluies, la région de Kiunga est extrêmement sèche et ses 3 500 habitants devaient se déplacer pendant une heure pour aller chercher de l’eau. La seule source dont ils disposaient provenait de puits, dans le même canal utilisé par les animaux pour se baigner, et par conséquent, remplie de contaminants et de parasites qui pouvaient causer des maladies comme E. coli et même la mort.
Avant la mise en œuvre de cette technologie, ils étaient obligés de boire, de se laver et de laver leurs affaires avec cette eau sale et saline. “On voyait des garçons à l’intérieur de la communauté avec des cicatrices sur le ventre ou les genoux à cause de la quantité de sel dans les plaies. Ils empoisonnaient leurs propres familles avec de l’eau”, a déclaré Hayes Barnard, président de GivePower, dans une vidéo institutionnelle.
ANNONCES
Ils planifient la construction d’autres usines pour atténuer les pénuries d’eau
D’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans des régions où l’eau est rare. La réutilisation des eaux usées pour récupérer des nutriments ou de l’énergie devient une stratégie centrale, tout comme la “potabilisation” de la mer. Seulement 2,5 % de l’eau de la planète est douce, un chiffre qui tend à être réduit par l’effet du réchauffement climatique sur les glaciers et les icebergs.
Dans ce contexte, l’ONG, qui a déjà installé des panneaux solaires dans plus de 2 500 écoles, entreprises et services d’urgence dans 17 pays, collecte des fonds pour financer la construction d’autres “fermes solaires flottantes” qui amélioreront la santé de la population et réactiveront l’économie des zones dévastées par la sécheresse.
Données sur la consommation et la conservation de l’eau
La Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars de chaque année pour sensibiliser le public à la conservation, au développement et à l’utilisation rationnelle des ressources en eau.
Il faut environ 3 000 litres d’eau pour produire suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins quotidiens d’une personne.
Avec une douche d’environ 10 minutes par jour, une personne moyenne consomme l’équivalent de plus de 100 000 verres d’eau par an.
Le téléchargement d’un seul gigaoctet (Go) de données sur Internet peut nécessiter jusqu’à 200 litres d’eau pour refroidir les serveurs utilisés dans les centres informatiques afin de permettre la connectivité.
80% des eaux usées sont rejetées dans les cours d’eau sans traitement adéquat.
L’Amérique latine est riche en ressources en eau : elle reçoit près de 30% des précipitations mondiales et dispose de 28 000 m³ d’eau par habitant et par an, bien au-dessus de la moyenne mondiale.
L’Organisation des Nations Unies s’est fixé comme objectifs de développement durable de parvenir d’ici à 2030 à un accès universel et équitable à l’eau potable, à un assainissement et à une hygiène adéquate, et à réduire la pollution de l’eau.
Que penses-tu que l’humanité puisse faire pour mieux prendre soin de l’eau ? As-tu des conseils pour économiser son usage ? Raconte-nous dans la section des commentaires ci-dessous !
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Le malus auto va augmenter pour les voitures les plus polluantes
« Pour un véhicule qui émet 140g/km, on va passer le malus de 690 euros à 1 901 euros », explique le ministre de l’Economie. Photo illustration Baziz Chibane – VDNPQR
« Oui, nous allons augmenter le malus auto. » Et ce, « à partir du 1er janvier » 2020. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche 29 septembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, invité du Grand Jury LCI RTL Le Figaro. Une augmentation « pour une raison qui est très simple, explique le ministre. Il y a de nouveaux critères européens, nous tenons compte de ces nouveaux critères ».
Le seuil de déclenchement du malus abaissé
Le déclenchement du malus sera abaissé. Aujourd’hui, il concerne les voitures qui émettent 117 grammes de CO2 par kilomètre. En 2020, ce seuil passera à 110 grammes par kilomètre. « Pour un véhicule qui émet 140g/km, on va passer le malus de 690 euros à 1 901 euros », donne en exemple Bruno Le Maire qui voit dans cette mesure « une manière de dissuader les gens d’acheter des véhicules polluants ».
« On ne peut pas vouloir accélérer la transition énergétique et garder des malus auto qui sont encore relativement modestes sur des véhicules qui émettent beaucoup de CO2 », poursuit le ministre.
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merci à ces enfants de République Démocratique du Congo
En République Démocratique du Congo, des enfants travaillent à main nue dans des mines de cobalt. Cet élément est essentiel à la fabrication des batteries de smartphones ou de voitures électriques. Les multinationales et leur fournisseur chinois, en quête de la meilleure rentabilité, semble peu s’intéresser aux conditions de travail de ces enfants.
Des milliers de mines sauvages de cobalt grouillent d’enfants en République démocratique du Congo (RDC). Ils travaillent comme des esclaves modernes pendant 12 heures, ramassant à main nue le cobalt au milieu d’une terre blanchâtre et argentée. Leur rémunération: quelques centimes d’euros à peine. Sans doute un « juste » prix pour des multinationales richissimes qui souhaitent vendre leurs smartphones avec un maximum de rentabilité?
L’ère actuelle du mobile et celle à venir de la voiture électrique réclament des batteries en masse. Et ces batteries exigent le cobalt. C’est en République démocratique du Congo qu’est extraite plus de la moitié de la quantité totale de cobalt à l’échelle mondiale. Les intermédiaires entre les mines artisanales et les géants de l’électronique sont essentiellement chinois. Ces commerçants ne se soucient guère des conditions dans lesquelles est obtenu le cobalt. Mais les multinationales américaines, européennes ou asiatiques qui leur rachètent le cobalt ne le sont pas plus.
« Nous avons suivi les cargaisons de cobalt au départ des mines artisanales en RDC », explique Mark Dummet, chercheur chez Amnesty International. « Et nous nous sommes rendus compte que toutes les ressources arrivaient chez Huayou Cobalt, une entreprise chinoise, qui revend du cobalt à des fabricants de batteries comme LG et Samsung. Ces entreprises créent ensuite des batteries aux lithiums » pour les fabricants de smartphones ou les constructeurs automobiles.
« Aucun constructeur ne communique sur la provenance du cobalt présent dans les voitures, soit parce qu’ils n’ont pas mis en place un système de traçage, soit parce qu’ils ne se posent pas la question de la provenance des ressources », ajoute Amnesty International.
Le coût humain du cobalt d’une batterie est donc quasi inexistant pour les multinationales. Il est supporté par les seuls travailleurs misérables qui paient souvent de leur santé.
« Tous les matins, je me réveille et j’ai vraiment peur d’aller travailler, tout me fait mal », raconte un gamin accroupi dans la boue.
Les travailleurs descendent, sans échelle, en se tenant par les mains posées aux bords, dans une cheminée qui mène à des galeries.
La plupart oeuvrent sans masque alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre l’exposition au cobalt qui provoque à long terme de graves problèmes respiratoires. « On a juste bu de l’eau qui sortait naturellement de la roche », explique un homme dont le cou est déformé par une énorme tumeur.
Cobalt et nickel : une pénurie mondiale va-t-elle freiner l’essor de la voiture électrique ?
Sarah Maryssael, la responsable de Tesla en charge des achats de matériaux pour batteries a déclaré récemment qu’elle redoutait une pénurie des métaux utilisés dans les véhicules électriques. Certains experts ou commentateurs partagent cette opinion et prédisent qu’un déficit entre l’offre et la demande de matériaux stratégiques comme le cobalt ou le nickel pourrait étrangler les constructeurs de voitures branchées. Des spéculateurs sont déjà à l’affut … Qu’en est-il vraiment ? Automobile-propre a analysé la question.
Les batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques contiennent du nickel et du cobalt dans leurs cathodes. Ces métaux ne sont pas vraiment « rares », à l’inverse de l’or ou du platine, mais ils ne sont pas non plus très abondants dans l’écorce terrestre. Les réserves mondiales sont forcément limitées. En outre ils sont utilisés dans bien d’autres applications industrielles. Dans les électrodes des batteries on trouve également de l’aluminium, du graphite et du manganèse, mais leurs approvisionnements ne posent, à priori, pas de problème.
Cobalt
Dans les batteries, le cobalt est l’élément le plus « problématique » et le plus cher. Il est moins abondant dans la croûte terrestre que les autres mais surtout, plus de la moitié de la production mondiale est localisée dans un seul pays : la République Démocratique du Congo, en proie aux conflits armés et à la corruption. Une situation qui est synonyme de risque pour les approvisionnements. En outre certaines mines artisanales y exploitent des enfants. Un argument parfois utilisé pour ternir l’image « verte » de la voiture électrique. Pour toutes ces raisons, la plupart des constructeurs automobiles, à commencer par Tesla, ne font pas mystère de leur volonté de se passer totalement de cobalt dans leurs batteries.
Aujourd’hui, la quantité de cobalt utilisée dans un véhicule électrique est relativement faible : en général moins de 5 % du poids total de la batterie, et elle est en diminution constante. Il y a quelques années, les cathodes de type NMC 333 des premières Renault Zoé contenaient 33 % de cobalt. Les fabricants ont ensuite produit des cellules NMC 442 ou NMC 622 qui n’en contiennent plus que 20 % et aujourd’hui, apparaissent sur le marché les cellules NMC 811 dont la teneur en cobalt n’est que de 10 %. Quant à Tesla et Panasonic, ils exploitent dans leur gigafactory du Nevada une autre chimie pour les cathodes de la Model 3. Dénommées NCA, ces cellules, qui contiennent de l’aluminium, sont réputées comporter moins de cobalt que les NMC 622. D’autres fabricants, principalement en Chine, adoptent des technologies de batterie lithium-ion dont le cobalt est absent : les LFP, LMP ou LMO. Celles-ci sont toutefois considérées comme moins performantes en termes de densité d’énergie ou de durée de vie.
Si la plupart des fabricants n’ont pas encore éliminé totalement le cobalt de leurs batteries lithium-ion, c’est que ce métal permet de fabriquer des cellules à haute densité d’énergie. Il y a peu le fabricant chinois Svolt annonçait avoir développé une batterie performante sans cobalt, mais il n’a révélé aucun détail sur son innovation. D’autres, comme probablement Tesla, sont certainement sur le point d’y parvenir aussi. Mais il faudra probablement encore patienter quelque temps avant que leurs innovations n’aboutissent au stade de l’industrialisation.
Alors, finalement, y a-t-il un risque que les véhicules électriques tombent en panne de cobalt ? C’est ce que des analystes et des experts prédisaient déjà il y a un an en observant que le prix de la tonne de cobalt sur le LME (London Metal Exchange) a été multiplié par 4 entre le printemps 2016 et l’été 2018 pour atteindre un sommet à presque 80.000 €. Pourtant, depuis lors, la cotation de ce métal sur les marchés n’a cessé de chuter pour s’afficher ce 14 août à 27.500 €/tonne, ce qui correspond à un retour à la case départ.
Comment expliquer cette évolution ? Si, vers le milieu de 2016, la perspective d’une croissance des ventes de véhicules électriques a engendré une spéculation, la hausse des prix qui s’en est suivie a incité les producteurs de cobalt à accroître leurs capacités d’extraction. Entre 2016 et 2018, l’offre de cobalt sur le marché s’est accrue de 55 %. Ils ont donc, eux aussi anticipé une croissance importante de la fabrication de batteries lithium-ion, non seulement pour l’électromobilité (qui ne compte que pour 20 % de la demande) mais aussi pour les appareils nomades (portables, smartphones, outils et appareils sur batteries, …). Pourtant la croissance du marché de ces derniers est en perte de vitesse et le boom du véhicule électrique ne s’est pas encore vraiment produit, du moins pas aussi vite qu’attendu. Et puis, comme on l’a vu ci-dessus, les fabricants de cellules réduisent significativement la quantité de cobalt incorporée dans leurs électrodes. Conséquence : le marché du cobalt est en surcapacité et la loi de l’offre et de la demande provoque logiquement la culbute des prix.
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Quelque 120l de diesel sont produits avec 160kg de plastique — F. Binacchi / ANP / 20 Minutes
SOLUTION
VIDEO. Nice : Une machine qui transforme le plastique en diesel prête à débarquer dans les pays émergents
MIS À JOUR LE 24/09/19 À 12H06
« Chrysalis » permet d’obtenir 120l de gazole à partir de 160kg d’emballages en plastique
Une association de défense de l’environnement présidée par l’acteur Samuel Le Bihan développe une machine capable de transformer le plastique en carburant.
Chrysalis, capable de produire 120 l de diesel à partir de 160 kg de déchets, est désormais prête.
Elle pourrait être installée dans des pays émergents dans les deux ans.
L’an dernier, il n’avait présenté qu’un prototype. Il fallait alors une demi-heure pour faire 650 g de diesel, 250 g d’essence et du gaz. « Avec cette nouvelle version de la machine, le rendement peut aller jusqu’à 120 l de diesel produit avec 160 kg de plastique en une seule journée ».
L’ingénieur azuréen Christopher Costes était à Nice ce week-end pour présenter sa « Chrysalis », dans une version bien plus aboutie. « On pourrait imaginer qu’elle puisse être utilisée en conditions réelles dans les deux prochaines années, notamment sur le continent africain », a-t-il expliqué à l’occasion du World cleanup day.
Dans des pays émergents
Cette solution, « protégée juridiquement », fait l’objet de brevets. Elle est portée par l’association Earthwake, présidée par Samuel Le Bihan et pourrait être exportée en premier en Tunisie, en Angola, au Sénégal et en Afrique du Sud notamment.
« L’idée est de pouvoir valoriser les déchets plastiques au lieu qu’ils soient envoyés en mer. On estime que huit millions de tonnes sont déversées chaque année, déplore l’acteur. Cette invention pourrait permettre de créer des emplois dans les pays émergents et de lancer une véritable microéconomie autour de la dépollution. »
La machine est directement alimentée par le processus
Concrètement, le procédé est aujourd’hui complètement au point. Christopher Costes utilise « le principe de la pyrolyse du plastique qui consiste à chauffer ce dernier à 450°C en l’absence d’oxygène, pour le ramener à l’état liquide et casser ses molécules », note l’association.
« Elles se transforment en des hydrocarbures plus légers, dont du gaz qui sert à alimenter directement la machine », précise l’inventeur.
L’auteur Fred Vargas range ses polars pour s’attaquer au péril climatique et à la pollution. Elle publie L’humanité en péril, virons de bord (Flammarion), dans lequel elle a pour ambition d’informer la population du danger qui la guette. Fred Vargas explique qu’à 1,5 degré de plus de réchauffement climatique, la moitié de l’humanité mourra. Elle affirme aussi que lors de la COP 24, les dirigeants politiques ont sciemment décidé de sacrifier un quart de plus de la population mondiale en s’autorisant à aller jusqu’à +2 degrés.
franceinfo : Plus vous creusez, plus vous vous dites qu’on ne sait pas grand-chose ?
Fred Vargas : Les gens connaissent surtout des généralités. Ils savent que la Terre se réchauffe, qu’il y a des espèces qui meurent, qu’il y a moins d’oiseaux, moins d’insectes, moins de poissons etc. Or, sur la biodiversité, les gens se disent : « Bon c’est triste mais ce sont des animaux ». Non. En deçà d’un certain seuil de biodiversité, l’homme ne pourra pas survivre. Il y est intimement lié. De même, en deça d’un certain seuil de déforestation, l’homme ne pourra pas survivre non plus.
Cela vous met en colère de voir que nous n’avons pas vraiment de réaction ?
On n’a pas de réaction parce qu’on n’a pas été informé. Les gens n’ont pas été informés sur ce débat : est-ce qu’on va jusqu’à +1,5 degré de température sur Terre (on est déjà à +1,1) ou est-ce qu’on va jusqu’à deux degrés ? Le Giec, le groupe intergouvernemental d’experts sur le climat, ce ne sont pas des nains de jardins, a durcit ses positions scientifiquement en disant : « il est hors de question de dépasser 1,5 degré, hors de question d’aller jusqu’à 2 degrés. » 1,5 degré les gens se disent : « bon, il fera plus chaud en Bretagne, sympa ». L’année dernière, à seulement +1,1 degré, on a perdu 12% à 20% des récoltes agricoles donc vous imaginez que plus la température augmentera, plus les cultures agricoles vont baisser, plus le niveau des fleuves vont baisser, mettant en danger le refroidissement continu des centrales nucléaires qu’il va falloir mettre à l’arrêt en anticipant.
Pourtant cela fait des années que les médias en parlent. On ne mesure pas, on ne connaît pas ou il n’y a pas de réaction ?
Les gens n’ont pas le temps de faire le boulot que j’ai fait. Moi, j’ai le temps. J’ai lu plus d’un millier de sources parmi lesquelles j’ai trié, séparé, enlevé ce qui n’était pas fiable. Si on n’est pas informé, on n’est pas prêt à agir. Informer, c’est ce que devraient faire les gouvernants. Ce sont nos élus qui sont responsables de nos vies, de nos destins. Ils ne nous disent pas ce qu’a dit le Giec : à +1,5 degrès, on y sera vers 2030-2035, le quart du globe sera impacté et la moitié de l’Humanité, 4 milliards d’individus, sera en péril vital, autrement traduit, va mourir de chaud, de faim, de soif, d’épidémies.
Vous trouvez qu’il y a une irresponsabilité générale des dirigeants ?
Totale. Qu’est-ce qui s’est passé à la COP 24 ? Ils ont décidé d’aller jusqu’à 2 degrés c’est-à-dire d’impacter un quart de plus de l’Humanité, d’impacter les trois quarts de l’Humanité, de la faire mourir. C’est un choix qui a été fait. Donc il faut absolument abattre les lobbies, abattre le lobby agro-industriel. Il faut se rendre compte qu’un kilo de bœuf, ça représente une consommation de 13 800 litres d’eau. Même un morceau de sucre blanc, c’est 7 litres d’eau !
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Et pour réduire votre impact Ecologique, il y a Eco-Leau :
Des métaux toxiques, rares, précieux, du plastique mais aussi des acides. Dans les batteries de voitures électriques, on retrouve un peu de tout. Des matières valorisables, mais aussi dangereuses et polluantes. […]
Auditionnée au Sénat en juin sur le recyclage en Europe des batteries des voitures électriques, Christel Bories, présidente du Comité stratégique de filière mines et métallurgiques prévient : « Nous attendons de grandes quantités, environ 50 000 tonnes, à recycler à partir de 2027, et plus encore sans doute en 2030. » Un chiffre vertigineux qui pourrait être multiplié par plus de dix en 2035 pour atteindre 700 000 tonnes contre seulement 15 000 tonnes aujourd’hui.
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« L’exigence française est de recycler 50 % d’une batterie lithium ion, détaille le cadre. Nous recyclons plus de 70 %. » Quant aux batteries rechargeables Nickel-Metal Hydrure, là aussi la norme est de 50 %, mais c’est plus de 75 % de la batterie qui sont récupérées. Quid des 20 % à 30 % restants ? « Ils sont détruits, brûlés et à la fin il reste 2 % qui sont enfouis, précise Frédéric Salin. Oui, nous avons un impact sur l’environnement mais nous travaillons pour le limiter au maximum. »