L’Everest est surnommée « la plus haute poubelle du monde » à cause des tonnes de déchets laissés par les alpinistes
Par Aurélien R. il y a 3 mois
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L’Everest, point culminant de notre planète, est aussi la décharge la plus haute du monde. Chaque année, des tonnes de déchets sont laissées par les aventuriers qui escaladent le sommet.
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4 000 dollars. C’est le prix de la caution d’une expédition du mont Everest. 4 000 dollars pour redescendre avec un minimum 8 kg de déchets par personne, une règlementation mise en place par le Népal. Une somme qui devrait décourager les plus feignants.
Depuis les années 90, les expéditions sur le mont le plus haut du monde se multiplient. Dans l’imaginaire collectif, un alpiniste, aventurier, ascensionniste etc. est un fervent défenseur de l’environnement. Hélas, la réalité est moins reluisante comme le montre cette vidéo livrée par l’AFP :
Chaque année, des milliers de déchets sont laissés dans les neiges éternelles de l’Everest. En 2017, sur le versant Népalais, 25 tonnes de déchets solides et 15 tonnes de déchets humains auraient été descendues, rapporte une étude du Sagarmayha pollution Control Commitee (SPCC) relayée par l’agence France-Presse, publiée ce 17 juin. En 2018, les quantités seraient plus importantes. Pourtant, la montagne est jonchée de détritus de toute sorte.
Depuis 5 ans, le Népal a donc instauré une caution. Malheureusement, seulement la moitié des alpinistes sont dans les règles. Les contrôles des autorités seraient défaillants et/ou contournables moyennement quelques billets sous la table.
Crédit photo : DOMA SHERPA/AFP
Des déchets en toute sorte
Bonbonnes de gaz, cordes, tentes, conserves et plastiques, c’est une véritable décharge à ciel ouvert. En mai 2017, plus de cinq tonnes de déchets avaient été descendues par l’ONG française « Montagne et partage » : « Nous avons collecté 5,2 tonnes de déchets » avait déclaré à l’AFP Gérard Clermidy, le président de l’association, qui déplore le triste surnom de l’Everest « La plus haute poubelle du monde ».
En Bretagne, le mouvement des Pisseurs involontaires s’organise pour attaquer les fabricants de glyphosate. En 2017, les taux révélés dans les urines de 23 Bretons étaient largement au-dessus des seuils autorisés.
Jusqu’à 35 fois la norme autorisée dans l’eau. En septembre 2017, 23 faucheurs volontaires bretons se sont soumis à des prélèvements pour vérifier le taux de glyphosate contenu dans leur urine. Les résultats sont alarmants. « Les taux vont de 0,19 à 3,5 nanogrammes par litre d’urine, soit 35 fois la norme autorisée dans l’eau ! Celle-ci est de 0,1 nanogramme par litre », rappelle Michel Coudé, cheville ouvrière du collectif des Pisseurs involontaires en Bretagne
Des analyses pour prouver la présence de pesticides dans les urines
Environnement – Faucheurs volontaires
Après avoir lancé une campagne en Ariège, les Faucheurs volontaires s’attaquent au Tarn. Objectif : sensibiliser les gens au danger du glyphosate et trouver des candidats pour faire tester leurs urines et prouver la présence du pesticide.
C’est un long combat que les Faucheurs volontaires ont entamé contre le glyphosate, une molécule contenue dans les bidons de pesticides, comme le Roundup, et fabriqué par la société Monsanto. Débuté en Ariège, celui-ci se poursuit désormais dans le Tarn. À l’occasion du Salon des produits issus de l’agriculture bio, Biocybèle, organisé à Graulhet, le collectif était présent sur le site.
Il a ainsi pu prendre un premier contact avec les Tarnais afin de leur expliquer leur démarche. L’organisation souhaite ainsi lancer dans le département une campagne de recrutement de volontaires, prêts à se soumettre à une analyse d’urine. L’objectif étant de prouver que «nous sommes tous porteurs de glyphosate à des doses bien plus élevées que celle autorisée», explique Dominique Masset, le chef de file du mouvement. Et de poursuivre : «La dose autorisée dans l’eau potable est de 0,1 nanogramme. J’ai moi-même fait les tests. Je ne suis pas agriculteur, j’habite à Foix, je mange bio et je suis végétarien depuis des années, et j’ai 33 fois la dose autorisée dans mes urines». Et de conclure : «Sans nous en rendre compte, on ingère du glyphosate. Il est dans l’air, il est dans le sol, il est dans aliments que l’on mange, il est partout».
Un collectif d’acteurs économiques est vent debout contre le projet de vignette sur les camions.
Cette vignette a été évoquée par François de Rugy puis Elisabeth Borne pour « financer les infrastructures de transports ».
La Bretagne craint que son isolement ne pénalise son économie, notamment l’agriculture et l’industrie agroalimentaire.
« La vignette, c’est niet. » Le collectif des acteurs économiques bretons contre l’écotaxe ne veut pas entendre parler du projet de vignette poids-lourd envisagée par le Gouvernement. François de Rugy puis Elisabeth Borne ont évoqué cette piste pour « financer les infrastructures de transports ». Le principe de cette nouvelle taxe devrait être arrêté d’ici fin octobre, pour une éventuelle mise en service en 2020.
En 2013, la Bretagne avait déjà pris la tête de l’armée partie en guerre contre les portiques écotaxe. Cinq ans plus tard, le projet de taxation des poids lourd ne passe pas mieux. « Cette vignette, c’est une écotaxe déguisée. C’est une nouvelle taxe qui va peser sur la ruralité et sur la Bretagne, mais pas seulement », peste le patron du Medef breton Joël Chéritel.
Le gouvernement réfléchit à une nouvelle écotaxe poids lourds
Est-ce le retour de la taxe poids lourds, abandonnée par le précédent gouvernement ? Sur BFMTV dimanche, le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a en tout cas indiqué que…
Derrière son porte-parole, c’est tout un collectif d’acteurs économiques qui crie au scandale. Pêcheurs, agriculteurs, abattoirs, transporteurs… La filière agroalimentaire, qui pèse si lourd dans l’économie régionale, ne veut pas entendre parler de cette vignette. « On n’acceptera rien. Les taxes censées financer les infrastructures existent déjà. C’est à l’État de les redistribuer », tempête Thierry Coué.
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« Où est cet argent ? »
Le patron de l’antenne bretonne de la FNSEA cible notamment la hausse de 4 centimes du prix du diesel, censée pallier la suppression de l’écotaxe mais qui aurait « rapporté beaucoup plus » que les portiques pris pour cible pendant la révolte des Bonnets Rouges. « Où est cet argent ? », s’interroge le collectif.
François de Rugy
✔@FdeRugy
« La de la fiscalité des carburants vise à lutter contre la pollution, c’est un choix politique ! Il vaut mieux taxer la pollution que taxer le travail. Et nous soutenons en même temps le pouvoir d’achat des Français, avec la prime à la conversion notamment ! » #BFMPolitique
Que vous utilisiez une voiture essence ou diesel, c’est toujours intéressant de faire des économies sur le prix ducarburant. Nombreux sont les automobilistes à s’interroger chaque jour sur les solutions à adopter pour payerleur carburant moins cher afin de réduire les dépenses. Avec cet article, parcourez quelques bons planspour faire le plein sans grincer les dents.
L’approvisionnement aux stations-service de grandes surfaces
Il est démontré que les grandes surfaces ont la réputation de proposer un prix moins cher que celui
proposé par les enseignes traditionnelles. Leclerc et Avia constituent des adresses à noter dans cette
rubrique. Toutefois, par mesure de prudence, il faut prendre le soin de vérifier la qualité du produit.
Faites une comparaison des prix sur Internet
Pour avoir une large idée sur les stations-service « low cost », il est recommandé de comparer directement les prix sur prix-carburants.gouv.fr ou zagaz.com. Cette recherche donne l’avantage de découvrir en plus des grandes surfaces d’autres services où payer son essence moins chère. Vous pouvez même en découvrir plus près de chez vous.
Payez sans faire un long trajet
Payer son carburant moins cher est une bonne affaire, mais il convient de faire attention au rapport
prix/distance. Inutile de rouler sur près de 15 à 20 kilomètres pour économiser quelques centimes. Vous gagnerez à vous approvisionner dans une station à proximité de votre domicile. Vous pourrez essayer à cet effet les sites qui vous proposent des comparateurs de prix. La comparaison est possible au niveau de la ville ou du département. Prix-carburant.economie.gouv.fr et d’autres sites vous proposent de comparer les prix des carburants des différentes stations-service près de chez vous. Comparez les prix du carburant afin d’économiser de
l’argent au quotidien. En indiquant votre localité, vous explorerez toutes les stations, chacune avec son prix.
Une comparaison des stations-service à portée de main ? Il existe également une application Gasoil Now, disponible sur iOS et Android qui renseigne sur les stations essences les plus proches et les moins chères du coin.
Payer son carburant moins cher en roulant avec des pneus gonflés
En dehors de l’achat de l’essence ou du gazole à un prix réduit, vous avez d’autres moyens pour économiser de l’argent sur votre consommation. En effet, des études réalisées par le fabricant de pneus Bridgestone ont révélé que les automobilistes voient augmenter leur dépense en carburant parce que la plupart roulent avec des pneus sous-gonflés.
Or, une pression inférieure à la norme entraîne non seulement une dégradation accélérée de vos pneus, mais elle augmente aussi la résistance au roulement de votre véhicule. De ce fait, votre consommation grimpe. Une vérification régulière de la pression de vos pneus (au moins une fois par mois) avant un long trajet constitue une meilleure formule de payer son essence moins chère. Pour des pneus de qualité et à moindre frais : 123pneus, Norauto, Speedy, Allopneus sont des références dans le domaine automobile. N’hésitez pas à faire vérifier ou changer vos pneus via ces centres auto.
»
Adoptez les bonnes techniques de conduite
En conduite, certains gestes exigent du système mécanique de votre véhicule plus d’effort et augmentent conséquemment votre consommation. Il s’agit des accélérations brusques, des freinages inutiles ou encore le passage aux vitesses à bas régime. Économisez quelques litres de carburant en évitant au maximum ses pratiques. Roulez donc en préconisant une vitesse stable.
Laissez-vous tenter par le covoiturage
Voyager seul à bord de sa voiture pour parcourir une longue distance fait sans doute dépenser. Le covoiturage est également un moyen simple et avantageux. Il s’agit de partager la charge du voyage avec d’autres voyageurs. Vous pouvez payer votre carburant moins cher en acceptant 4 passagers (maximum) pour vous seconder dans une voiture de 5 places. Vous ne perdrez rien du tout ! Au contraire, vous passerez un trajet plus agréable et vous rendrez service à l’environnement qui sera moins pollué.
Remplissez le réservoir avec du carburant de bonne qualité
La plupart des services de station proposent un produit de bonne qualité. Cependant, lorsque vous
apercevez un camion-citerne réalimenter une station-service, évitez de faire le plein ou même de
vous approvisionner dans les minutes qui suivent. Le faisant, vous prendrez le risque de récupérer un carburant de moins bonne qualité, une mauvaise façon de payer votre essence ou gazole moins cher. Le réapprovisionnement renvoie des débris des fonds de cuve qui nécessitent assez de temps pour se
stabiliser.
Conclusion
Ces astuces ne sont que des conseils pratiques relevant du bon sens. Beaucoup les connaissent et les appliquent déjà… Pour celles et ceux qui n’utilisaient pas ou peu ces techniques, pensez à l’économie mensuelle que vous réaliserez.
Et vous, quelles sont vos astuces pour payer votre carburant moins cher ?
Vous pouvez tous le Faire :
Un concept qui va soulager votre portefeuille et ravir la protection de l’environnement. Ce système, totalement légal et sécurisé, va vous ravir !
Les pick-up vont aussi devoir s’acquitter du malus écologique
Les pick up étaient jusqu’ici exemptés de malus automobile. – BFM
L’Assemblée nationale a voté la fin des exonérations fiscales pour les véhicules pick-up, qui devront eux aussi payer un malus dès l’an prochain.
Les députés ont voté ce jeudi en commission la fin des exonérations fiscales pour les véhicules pick-up, jusqu’alors exemptés notamment de malus écologique.
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Coup de frein sur un marché « en plein essor »
Ces engins dotés d’un plateau arrière pour la charge, acquis à l’origine par des professionnels puis achetés aussi par des particuliers, ne sont actuellement soumis ni à la taxe sur les véhicules de société ni concernés par le bonus-malus écologique.
Le bonus-malus ne les concerne pas « alors même que les autres véhicules apparentés de type 4X4 y sont soumis », selon l’amendement au projet de budget 2019 adopté par la commission des Finances.
Cela a engendré « un marché en plein essor (en faveur des pick-up) par un effet d’aubaine totalement liberticide », ont souligné ses auteurs LFI, qui avaient d’abord fait voter la mesure par la commission du Développement durable de l’Assemblée.
Un manque à gagner de 200 millions d’euros pour l’Etat
L’amendement impose la suppression de ces « niches fiscales » dont celle concernant le malus écologique « représente à elle seule un manque à gagner de 200 millions d’euros par an pour l’Etat ».
« Excellente nouvelle ! Amendement adopté ! Vers (enfin !) un malus sur les #pickup de luxe ! », a réagi sur Twitter le député LREM Matthieu Orphelin, qui avait déposé un amendement similaire.
La commission des Finances a achevé par cet amendement l’examen de la partie recettes du projet de loi de finances, qu’elle a adopté avant son passage dans l’hémicycle à partir de lundi.
À Strasbourg, une étudiante et son père ont été placés en garde à vue après avoir oublié de scanner les couvercles de bocaux achetés dans l’un des magasins de l’enseigne suédoise.
Quand un passage en caisse automatique tourne mal et vous envoie en prison… Une jeune étudiante de 21 ans en a fait l’amère expérience lors d’une virée shopping chez Ikea, à Strasbourg. Parce qu’elle a « mal scanné » quelques couvercles de bocaux, la jeune femme et son père ont été placés en garde à vue le 1er octobre dernier, et ce pendant plusieurs heures.
La jeune femme, Emilie, a raconté elle-même son histoire sur Twitter. Une histoire qui, jeudi matin, avait été retweeté plus de 29.000 fois. Selon les explications de l’étudiante donc, après avoir scanné des bocaux en verre à l’une des caisses automatiques du magasin Ikea de Strasbourg, elle a oublié de passer les couvercles des dits bocaux.
Elle et son père sont donc interceptés par un vigile. Ils s’excusent et déclarent qu’ils effectueront un autre paiement, pour les couvercles. Le vigile alerte toutefois le directeur de l’établissement. Selon les tweets de la jeune femme : « Au final le directeur regarde mon père comme ça et il répond ‘Ouais vous avez volé quoi' ».
Réaction du père d’Emilie : il s’agit d’une omission, pas d’un vol. La police est toutefois appelée et déclare à l’étudiante : « On vous embarque pour vol à l’étalage organisé à plusieurs, on vient de mobiliser une deuxième brigade pour transporter votre père, vous vous venez avec moi ». C’est ainsi que les deux individus sont placés en garde à vue pendant plusieurs heures, après qu’ont été prises leur photo d’identité judiciaire et qu’a été prélevé leur ADN.
40
Auprès de 20 minutes, la police du Bas-Rhin a confirmé le récit de l’étudiante et a expliqué avoir suivi « la procédure habituelle ». De son côté, Ikea France affirme dans un tweet regretter l’incident. Elle indique également que d’ordinaire elle préfère privilégier le dialogue, et qu’elle « présente donc ses excuses » à la jeune fille et son père. La plainte déposée sera par ailleurs retirée.
EXEMPTS DE MALUS ÉCOLOGIQUE ET DE TAXE SUR LES VÉHICULES DE SOCIÉTÉ, LES PICK-UP ONT LE VENT EN POUPE. LES PARTICULIERS AMATEURS DE CONDUITE OFF-ROAD EN RAFFOLENT ET LA PLUPART DES CONSTRUCTEURS EN PROPOSENT DÉSORMAIS. DÉCRYPTAGE D’UN PHÉNOMÈNE.
C’est un embouteillage. En l’espace de quelques années, les pick-up ont envahi les catalogues des constructeurs. Pourtant, jusqu’à récemment, ils n’étaient que quelques uns à oser le gros 4×4 à benne. Dans les années 2000, les Japonais et l’Américain Ford se partageaient ce marché étriqué. Nissan trônait avec son Navara, suivi de Mitsubishi avec son L200, de Toyota et son Hilux, et de Mitsubishi Isuzu avec son méconnu D-Max. Ces gros engins s’adressaient à des artisans, et à quelques particuliers en mal d’Amérique, le pays du pick-up roi, le pays où la voiture la plus vendue est l’un de ces chariots de pionnier, le F150. A titre de rappel, en France c’est la Renault Clio qui rafle les suffrages. Et puis, en 2010, Volkswagen présente son Amarok, un pick-up, plutôt premium et plutôt cher, équipé de moteurs diesel V6, et au goût du jour en matière d’équipement. De nombreuses autres marques l’ont suivi et ce pour une raison simple : l’arrivée partout en Europe, et particulièrement en France, de malus écologiques taxant lourdement les émissions de C02 qui peuvent atteindre 10 000 euros. Pourtant, il est une niche exempte de ce malus, et c’est justement le pick-up. Considéré comme véhicule professionnel, même quand il est acquis par un particulier, il ne passe pas à la caisse fiscale. Pour lui, ni malus ni TVS (taxe sur les véhicules de société) lorsqu’il est acheté par une entreprise.
LA DÉGRINGOLADE DES GROS 4×4
Mais les gros 4×4 baroudeurs, fermés, très lourds, nécessitent des moteurs puissants avec du couple pour crapahuter. Résultat leurs émissions explosent et leurs ventes implosent. Car, eux, ne sont pas exemptés de la taxe. En quelques années, le sort de tous les gros tout-terrains en est jeté. Les immatriculations de Toyota Landcruiser, Land Rover Defender et consorts se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. A l’inverse des pick-up. Une aubaine qui n’est pas tombée que dans l’oreille des amoureux d’escapades off-road, mais aussi dans celle de constructeurs jusque là très éloignés de cette spécialité. Et entre 2009 et 2015, les ventes de pick-up se sont envolées de 40%.
DE NOUVEAUX VENUS SUR LE MARCHÉ DU PICK-UPPour lui, ni malus ni TVS (taxe sur les véhicules de société) lorsqu’il est acheté par une entreprise.
Ce n’était pas la spécialité de Mercedes et encore moins de Renault et de Peugeot. Mais en l’espace de 2 ans, ces trois marques ont pris conscience de la niche, et à peu de frais. Renault a profité de son alliance avec Nissan pour concocter un pickup en se basant sur le nouveau Navara commercialisé il y a trois ans. Au menu, une première : les traditionnels ressorts à lames à l’arrière font place à une suspension plus moderne à cinq bras. Moins sec sur la route, ce système est tout aussi efficace en tout-terrain. Renault l’a adopté et a relooké le Navara selon ses codes stylistiques, en proposant les deux moteurs diesel du groupe sur son Alaskan : un 160ch et un 190ch. Quelques mois plus tard, c’est au tour de Mercedes d’entrer dans la danse en créant, toujours sur la base du Navara, son Classe X, toujours avec ses deux moteurs, et les mêmes suspensions. L’Allemand profite ainsi d’un partenariat industriel signé avec l’Alliance il y a quelques années déjà. Fiat de son côté s’est acoquiné au spécialiste Mitsubishi pour lancer son Fullback. Même Peugeot entre dans la danse du pickup en produisant, avec l’aide de son actionnaire chinois Dongfeng, le Pick-up (c’est son nom) disponible pour le moment en Afrique seulement. Mais la rumeur lui prédit un petit frère européen prochainement.
LES ANCIENS FONT DE LA RÉSISTANCE
Mais pendant que les nouveaux arrivants déferlent, les anciens ne restent pas les bras croisés. Ford, notamment, a remis son Ranger au goût du jour et il reste le leader français de ce marché. Surtout, l’Américain, comme ses rivaux, a su adapter son engin aux goûts des particuliers. Car ils représentent aujourd’hui la moitié des acheteurs de ces grosses autos. Généralement en version double cabine (4 portes). Et rien n’est trop beau pour eux. Intérieur cuir, technologies embarquées et sécurité active comme passive, ils disposent de tout le confort moderne des berlines. Mais les prix sont en conséquence. Un Ford Ranger de 200ch, coûte 44 710 euros, et l’addition d’un Volkswagen Amarok peut frôler les 50 000 euros. Un tarif conséquent, mais toujours en deçà de ce que coûterait une auto capable de grimper au mur et de tracter 3,5 tonnes s’il était soumis à un gros malus.
Pour le moment, il faut réinjecter de l’eau de pluie ou de l’eau déminéralisée tous les 1000 kilomètres mais la technique est déjà fonctionnelle et très prometteuse. Alors qu’est ce qu’on attend ?!
Et si l’énergie infinie, propre et gratuite, venait du rayonnement infrarouge?
Les rayons infrarouges, qui traversent la Terre de part en part, peuvent être convertis en énergie grâce à un nouveau procédé basé sur « l’effet tunnel quantique ».
Des chercheurs saoudiens viennent de découvrir un moyen de récupérer la chaleur du rayonnement infrarouge et de la transformer en énergie propre et renouvelable. Dans leur étude publiée dans Materials Today Energy, ils expliquent avoir réussi cet exploit grâce à de minuscules antennes fonctionnant grâce à « l’effet tunnel », un phénomène issu de la mécanique quantique.
Pour bien comprendre l’importance de leur découverte, il faut d’abord rappeler quelques faits. La majorité de la lumière du Soleil qui atteint la surface de la Terre est absorbée par les sols, les océans et l’atmosphère, ce qui réchauffe la Terre. Ce réchauffement provoque des émissions permanentes de radiations infrarouges. Selon les estimations des spécialistes, ces radiations produiraient des millions de gigawatts. À titre de comparaison, la centrale nucléaire de Gravelines, la plus puissante de France, produit 5460 mégawatts.
« Des panneaux solaires 24h sur 24 »
Le but des scientifiques de l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST), en Arabie saoudite, était de détecter ces radiations et les « capturer » pour les convertir en électricité. L’intérêt? « Contrairement à l’énergie des panneaux solaires, qui sont limités par la lumière du jour et les conditions climatiques, l’énergie de la chaleur infrarouge peut être récoltée 24h sur 24 », souligne Atif Shamin, principal auteur de l’étude, sur le site de l’université saoudienne.« Être capable de récolter cette énergie pourrait totalement bouleverser le secteur des énergies renouvelables », ajoutent les chercheurs dans leur étude.
Ce qui tombe bien, puisqu’ils ont justement trouvé une solution. « L’un des moyens d’y parvenir est de traiter la chaleur infrarouge comme des ondes électromagnétiques à haute fréquence. En utilisant des antennes appropriées, les ondes captées sont envoyées vers une diode semi-conductrice, qui transforme le signal alternatif [de l’onde] en courant permettant de recharger une batterie ou n’importe quel équipement électrique », détaille Atif Shamin.
Des antennes nanoscopiques
Evidemment, toute la difficulté du projet résidait dans la conception de ces fameuses « antennes redresseuses » [des antennes capables de convertir l’énergie radiofréquence en courant continu]. « Les émissions infrarouges ont de si petites longueurs d’ondes qu’il faut des antennes micro, ou plutôt nanoscopiques [d’un milliardième de mètre] », continue le chercheur. En clair? Capter ces ondes nécessite des antennes totalement invisibles à l’oeil nu, bien plus petites qu’un millimètre.
Jusqu’à maintenant, il n’existait aucun dispositif au monde capable de transformer ces ondes en électricité, soulignent encore les chercheurs. Et c’est pourquoi ils se sont tournés vers un dispositif utilisant l’effet tunnel, un phénomène très fréquent en mécanique quantique.
L’exemple le plus simple permettant de le comprendre est celui d’une balle devant monter une colline. En physique classique, si la balle n’a pas été propulsée avec suffisamment d’énergie, elle ne monte pas. Mais en physique quantique, la balle peut passer sous la colline, même avec une énergie limitée, et ce, grâce au principe d’incertitude, qui s’applique au monde de l’infiniment petit.
En exploitant ce phénomène, les chercheurs ont construit, dans leur laboratoire dédié, une nano-diode capable de transformer les ondes infrarouges en énergie faisant passer les électrons à travers une petite barrière. Ne leur restait plus qu’à créer des antennes capables de créer un champ magnétique suffisamment puissant pour « pousser » les électrons à travers une barrière, qu’on peut comparer à la « colline » dans l’exemple précédent.
« Une preuve que le concept fonctionne »
« La partie la plus difficile a été de se faire chevaucher, à l’échelle nanométrique, les deux bras de notre antenne [qui maintenaient la barrière au centre du dispositif], explique Gaurav Jayaswal, un autre chercheur de l’Université KAUST. Mais nous avons réussi. »
Résultat, les chercheurs ont pu transformer les radiations infrarouges en énergie. Evidemment, leur prototype ne peut pas encore alimenter le monde en électricité, ni l’Arabie Saoudite, ni même un téléphone portable. « Nous en sommes au tout début, ce n’est qu’une preuve que le concept fonctionne », reconnait Atif Shamim. Mais, en produisant des millions de leurs mini-capteurs d’ondes, « alors nous pourrions améliorer la production d’électricité mondiale », espère-t-il. Un pas de plus vers l’indépendance aux énergies fossiles.
LE GRAPHÈNE, CE MATÉRIAU RÉVOLUTIONNAIRE QUI POURRAIT NOUS FOURNIR UNE ÉNERGIE PROPRE ET INFINIE
Depuis sa découverte en 2004, le graphène continue de surprendre les chercheurs qui découvrent peu à peu ses propriétés extraordinaires. Dernière trouvaille en date : ce matériau serait capable de produire une énergie propre et illimitée.
Théorisé depuis des décennies mais isolé pour la première fois en 2004 par le chercheur de l’université de Manchester André Geim (Prix Nobel 2010), le graphène continue d’enthousiasmer les scientifiques du monde entier. En 2016, une équipe de chercheurs de l’université de l’Arkansas, menée par le physicien américain Paul Thibado, s’est intéressée aux mouvements de ce matériau avant de publier ses conclusions dans la revue Physical Review letters.
Équipés d’un microscope à effet tunnel, les scientifiques se sont rendus compte que les atomes composant le graphène vibraient et se pliaient selon des mouvements particuliers permettant de produire de l’énergie. L’expérience a permis aux scientifiques de produire de manière inattendue 10 microwatts d’énergie continue, et sans perte, grâce à une feuille de graphène de seulement 10 micromètres sur 10.
Le graphène serait donc capable de produire une énergie continuelle sans aide extérieure, et sans aucune pollution pour l’environnement. Une découverte révolutionnaire pour Paul Thibado : “Ce serait génial de fournir toute l’énergie nécessaire à sa montre pour fonctionner, sans n’avoir jamais à la brancher ou à remplacer les piles (…) c’est comme une batterie perpétuelle, qui n’a jamais besoin d’être remplacée” s’enthousiasme-t-il dans une vidéo publiée sur YouTube il y a quelques jours.
Le graphène, matériau “miracle”
Et encore, il ne s’agit là que de l’une des nombreuses propriétés quasi magiques du graphène. Selon le projet européen “The Graphene Flagship”, financé à hauteur d’un milliard d’euros sur 10 ans par la Commission Européenne, ses qualités font de lui un matériau plus solide que le diamant, 300 fois plus résistant que l’acier, tout en étant un million de fois plus petit qu’un cheveu, c’est à dire aussi fin qu’un atome. Transparent, le graphène est aussi un excellent conducteur d’électricité et de chaleur, et sa souplesse peut lui faire prendre la forme désirée sans risque de le rompre.
Des innovations à venir dans l’industrie
Les industriels se saisissent depuis plusieurs années de ce matériau pour créer les technologies du futur. Les écrans flexibles à base de graphène de l’entreprise britannique FlexEnable, inventés en 2014 après plusieurs années de recherche, sont si fins qu’ils rappellent aux fans de la saga Harry Potter les journaux animés de la Gazette des Sorciers.
Le casque de moto au graphène de l’entreprise italienne Momo Design, lui, amortit les chocs mieux que n’importe quel autre matériau. Fin novembre, c’est Samsung qui a breveté un chargeur au graphène capable de gonfler à bloc un téléphone en à peine 12 minutes et sans risque d’échauffement. Pas de doute, cette technologie, qui pourrait régler définitivement les problèmes d’autonomie des smartphones, va faire irruption dans notre quotidien.
Réchauffement climatique : les experts climat de l’ONU tirent la sonnette d’alarme
La planète est vraiment en train de brûler. Le constat dressé en Corée du sud par les climatologues du GIEC, l’organe des Nations unies qui se penche au chevet du climat, n’a rien de rassurant
Le réchauffement s’accélère et ce rapport de 250 pages, adopté par 195 pays est inédit : jamais l’impact du changement climatique n’avait été décrit aussi précisément.
Les scientifiques ont notamment essayé de décrire concrètement un monde avec un degré et demi de plus, c’est exactement ce qui a été promis dans l’accord de Paris il y a trois ans. Si l’on parvient à limiter le réchauffement à un degré et demi, la planète reste habitable, mais nos vies changent. Est-ce encore possible ?
Le message des scientifiques est transmis : les gouvernements du monde ont approuvé samedi, en dépit de contestations saoudiennes, le dernier bilan du Giec sur le dérèglement climatique, qui montre de forts impacts au-delà de 1,5°C de réchauffement.
Météo France : 6 départements en vigilance orange « orages et pluie-inondation »
Il y a au moins 10 morts et un disparu sur l’île de Majorque, signalent les services de secours. … est porté disparu suite à de fortes inondations ayant frappé Majorque, …. La Corse sous la menace, sept départements en alerte.
L’Aveyron, le Gard et le Tarn ont été placés en vigilance orange pour « orages et pluie-inondation », mardi 9 octobre. Ils rejoignent ainsi l’Aude, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.
Le phénomène prend de l’ampleur. Six départements ont été placés en vigilance orange aux orages et pluie-inondation par Météo France ce mardi 9 octobre. Cette alerte concerne également l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales, déjà frappés par des pluies soutenues. La fin de l’épisode orageux est prévue au plus tôt jeudi 11 octobre à 6 heures.