Par Claude Brasseur, mathématicien et chercheur en énergies renouvelables ♦ C’est l’une des lubies de ceux qui nous gouvernent. L’éolien est imposé à de nombreux Français au travers du pays. Parfois, certains riverains arrivent à s’opposer à ces projets bancals. C’était le cas d’Ethel Lesade, conseillère municipale que nous avions reçu lors du Forum de la Dissidence 2017 (vidéo de son intervention). Pour Claude Brasseur, qui publie une tribune sur Boulevard Voltaire, le CO2 gaz à effet de serre est une pure escroquerie et est pourtant la seule justification de la multiplication des éoliennes.
En décembre 2014, on découvrait ainsi dans Le Point un article qui mentionnait clairement comme un vent de corruption dans le monde de l’éolien.
En mai 2015, c’est au tour de Capital et du Monde d’évoquer le problème, le premier dans un article détaillé qui participera à sa une du moment, le second en planquant habilement les petits ennuis éoliens dans la rubrique Radio & Télé, son habituelle tendresse pour les sujets écologiques ne lui permettant probablement pas d’aborder le sujet autrement qu’au travers d’un petit article relatant un reportage de France 3, lui même daté du 6 mai 2015, vers 23h15 (heure où le chaland, pas trop vif, ne sera pas trop violemment bousculé lorsqu’on lui expliquera sur un ton de confidence coquine que ses factures enflent et son paysage est détruit pour installer des machins au rendement catastrophique qui n’aident en rien la facture énergétique française et engraissent des élus déjà bien nantis).
Beaucoup d’associations anti-éoliennes partent encore de l’idée que, si les éoliennes peuvent être « bonnes pour le climat », elles ne devraient pas être installées à l’endroit concerné : elles enlaidissent la nature, un site touristique ou ancien, elles tuent oiseaux et chauves-souris, sont placées trop près des habitations… On ose rarement mettre en cause les affirmations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le GIEC veut sauver le climat ! Le gaz carbonique (CO2) réchauffe l’atmosphère, l’homme en produit trop, il est temps de mettre fin à cette production si on ne veut pas « cuire » dans peu de temps, il est temps d’installer des éoliennes partout et d’accepter qu’elles tuent insidieusement comme la nicotine ou l’amiante (Eric Y. Zou) !
Depuis le XIXe siècle – où la théorie des effets climatiques du CO2 a été développée, par exemple, par Svante August Arrhenius, et éliminée par James Clerk Maxwell, notamment -, aucun physicien n’a jamais attribué de rôle climatique au CO2.
Le GIEC a été créé en 1988 pour responsabiliser l’Occident en matière climatique et lui extraire un maximum d’argent en transposant la terreur exploitée par la guerre froide.
Dès 2009, André Legendre [1], acceptant le modèle adopté par le GIEC, prouve – par des éléments fournis par le GIEC ! – que le CO2 n’a, par lui-même, que ridiculement peu d’effet sur le climat et que le GIEC invente des mécanismes amplificateurs liés à la vapeur d’eau et aux nuages pour que l’effet du CO2 nous impressionne. L’auteur montre que cet effet amplificateur peut aussi bien diminuer la température que l’augmenter… L’effet est imprévisible mais on nous abreuve de « calculs » démontrant que nous allons bientôt avoir beaucoup trop chaud.
Thomas Allmendinger, en 2015, fait le tour complet des théories, refait toutes les expériences nécessaires avec les moyens actuellement à disposition, confirme que le CO2 n’a rien à voir avec le climat, ou si peu… Ainsi, Mars a une atmosphère très légère mais avec quinze fois plus de CO2 que la Terre : aucun effet de serre observé, aucun réchauffement…
Enfin, en décembre 2017, Robert Ian Holmes recalcule par la loi des gaz parfaits la température moyenne de chaque corps céleste à atmosphère dense du système solaire (Vénus, Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Titan) et trouve le résultat exact observé actuellement grâce à nos moyens modernes. Le CO2 ne joue aucun rôle, même sur Vénus, où il y en a 100.000 fois plus que sur la Terre.
Ainsi donc, le CO2 gaz à effet de serre est une pure escroquerie et est pourtant la seule justification de la multiplication des éoliennes. Alors que les éoliennes ne sont pas une source directe d’électricité – leur production est erratique –, on nous serine que leur kWh est économique (!). En Belgique, les revenus des promoteurs d’éoliennes sont assurés à 80 % par les aides publiques (taxes, impôts, avantages divers, primes, etc.). Actuellement, on « réfléchit à un nouveau mécanisme de soutien aux énergies renouvelables »…
Imaginons que les 3.000 milliards d’euros jetés dans l’éolien aient été en partie consacrés à trier, filtrer les gaz et résidus des centrales thermiques… Évidemment, cet argent n’aurait enrichi personne, « seulement » préservé notre santé !
La conclusion du raisonnement sur base GIEC et développé par André Legendre – conclusion évidente – n’est jamais présentée par le GIEC. Et pour cause : il n’y a aucun argument réel à lui opposer. Devons-nous continuer à nous laisser escroquer ? Accepter à remplir toujours plus de poches grandes ouvertes ?
Claude Brasseur
26/04/2018