« Votre esprit est si incroyablement important pour la réussite ou l’échec de pratiquement tout ce que vous faites, pourquoi ne pas abandonner la haine, la colère, la jalousie, l’envie pour vous permettre de grandir et de voir par vous-même la réalité qui vous entoure ? »
97 % des antibiotiques sont fabriqués en Chine ; « Armageddon de la chaîne d’approvisionnement » avec la crise du coronavirus de Wuhan verra les fournitures de pharmacie américaines anéanties
Environ cinq mois avant que le coronavirus de Wuhan (CoVid-19) ne sorte sa tête de l’eau, la Commission de révision économique et de sécurité américano-chinoise a tenu une audition[1] sur la dépendance croissante des États-Unis à l’égard des produits pharmaceutiques chinois.
Et l’un des sujets discutés — ou peut-être admis,
le fait que 97 % de tous les antibiotiques aux États-Unis proviennent de Chine.
Au cours de la discussion, Gary Cohn, qui était le conseiller économique en chef du président Trump à l’époque, a mis en garde contre le commandant en chef de mener une guerre commerciale contre la Chine parce que la Chine pourrait riposter en coupant simplement la fourniture de médicaments vitaux à nos ressortissants.
« SI VOUS ÊTES CHINOIS ET QUE VOUS SOUHAITERIEZ VRAIMENT NOUS DÉTRUIRE, IL SUFFIRAIT D’INTERROMPRE LES ENVOIS D’ANTIBIOTIQUES »
a déclaré Cohn, citant un rapport du ministère du Commerce montrant que presque tous les antibiotiques sont maintenant fabriqués en Chine.
C’est un coup de tonnerre résonnant dans le monde entier concernant les risques pour la sécurité nationale des USA, inhérents à une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, vu que l’origine non seulement des antibiotiques, mais de tous les autres médicaments, ainsi que de nombreux autres produits de consommation est d’origine chinoise.
En d’autres termes, en externalisant même notre système de médecine dans un pays communiste qui à bien des égards nous déteste, n’était vraiment pas une chose intelligente à faire.
Mais c’est là que nous en sommes actuellement près de six mois plus tard, alors que la guerre commerciale de Trump a coïncidé avec le déclenchement d’un nouveau virus mortel qui a le potentiel de devenir une pandémie mondiale. Nous le voyons déjà se propager aux quatre coins du monde,
(Photo : FRED TANNEAU/AFP via Getty Images)ACTUALITÉS
Confinement : verbalisation abusive en Bretagne d’une dame âgée en déprime
PAR SUZANNE DURAND27 avril 2020 Mis à jour: 27 avril 2020Partager
En pleine déprime, une dame âgée a été verbalisée de 135 euros parce qu’elle se promenait sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne.
Bien avant le confinement, une dame âgée, qui se prénomme Joëlle, s’est rendue en Bretagne pour voir des amis. Mais voilà, depuis le 28 février, Joëlle, qui a des problèmes cardiaques, se retrouve bloquée et tombe petit à petit dans la déprime. PUBLICITÉ
Son seul échappatoire est d’aller prendre l’air sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne. Filmée par un ami qui a diffusé la vidéo sur Twitter, Joëlle s’est fait verbaliser par des gendarmes. « J’étais au bout de la digue quand deux agents de la gendarmerie sont arrivés pour me verbaliser, alors qu’ils n’avaient pas le droit », dit-elle anéantie.
« Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi »
« Je suis confinée depuis le 17, alors que je suis en séjour depuis le 28 février et je voulais m’en aller, hier j’ai eu les gendarmes pour me résonner dans le sens qu’il fallait que j’attende la fin du déconfinement le 11 mai, en étant pas sûre que j’allais partir ».
Des sanglots dans la voix, elle ajoute : « Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi et pas trop en bonne santé non plus et pour me récompenser on m’a verbalisé de 135 euros, que j’ai dit que j’aurai du mal à payer ».
« Vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère »
La personne qui filme explique avoir fait venir les gendarmes la veille au soir pour raisonner son amie. « La police est venue à ma demande hier, voir Joëlle, parce que Joëlle ne va pas bien, elle veut prendre sa voiture et partir en Bourgogne et les deux gendarmes, très, très gentils l’ont raisonnée pour ne pas partir… Et les deux gendarmes qui sont arrivés aujourd’hui n’ont trouvé qu’une seule chose à faire, c’est de lui mettre une amende. Voilà… à vous de réfléchir… vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère », lance-t-il à la fin de la séquence.
Une infirmière du Jura verbalisée en revenant sans attestation d’une nuit blanche à l’hôpital, le Progrès.
On parle d’une infirmière…
Qui n’a pas dormi depuis 24 heures quand elle rentre chez elle en voiture et tombe sur des gendarmes. Ca se passe dans le Jura, c’est raconté ce matin notamment sur le site du Progrès. Notre infirmière est française, elle travaille dans un hôpital suisse avec des malades du covid 19 et le dernier qu’elle a désintubé a du, pense-t-elle lui envoyer une bonne dose de virus au visage, elle ne voit plus ses enfants qui habitent chez ses parents à deux heures de chez elle, bref, elle a des soucis… Elle est partie travailler avec l’attestation qui l’autorise à se déplacer, mais elle n’a pas pensé à en rédiger une autre pour son retour, et quand les gendarmes la bloquent après sa nuit blanche, elle a beau montrer ses papiers de l’hôpital, elle prend son amende, 115 euros: elle écrit au Préfet…
L’attestation de déplacement en question
La présence du Préfet a été l’occasion pour la presse locale de l’interroger sur le recours déposé par l’infirmière haut-jurassienne contrôlée samedi 11 avril 2020 à 8 h près du poste frontière de La Cure après une nuit de garde aux soins intensifs où elle est affectée, et qui a écopé d’une amende de 135 €, car elle n’avait pas l’attestation qui justifiait son déplacement professionnel.
Si cette jeune femme a été verbalisée, c’est qu’elle n’était pas en règle, puisqu’elle n’avait pas en sa possession l’attestation correspondante », soulignait M. Vignon.
Il ajoutait que compte tenu des circonstances, il avait donné un avis favorable à ce recours ; sachant que la décision finale appartenait au Procureur.
A l’issue d’un échange téléphonique entre les deux hommes durant l’après-midi, le Préfet a pu annoncer en direct que le Procureur donnait lui aussi un avis favorable à ce recours.
Si l’on peut se réjouir de cette décision, on peut s’interroger cependant sur cette verbalisation, compte-tenu du discours de Christophe Castaner, ministre de l’intérieur à propos.
En date du 16 mars, il avait en effet déclaré concernant l’attestation :
Il appartiendra à chacun de la remplir pour préciser la nature de son déplacement, sa destination et ses raisons. Ceux qui disposent de cartes professionnelles ou de certificats de leurs employeurs pourront être amenés à les présenter lors des contrôles. Leurs cartes pourront alors tenir lieu d’attestation.
Alors que chaque année à la même période, on observe un nuage de pollution dans lequel disparaît la tour Eiffel, il ne fallait rien de moins qu’un petit confinement pour que la qualité de l’air s’améliore et que notre empreinte carbone dégringole.
Depuis le début du confinement général, le 17 mars dernier, la présence du dioxyde d’azote dans l’air a complètement chuté, passant de 45 microgrammes par m3 d’air à seulement 8 le 22 mars dernier. Nous voilà donc 26 points en dessous de la moyenne annuelle. Cet impressionnant changement s’explique par le ralentissement de l’activité industrielle et des transports dû aux mesures de confinement. La Nasa a d’ailleurs observé une baisse spectaculaire du taux de pollution de l’air en Chine entre début janvier et fin février. D’après une étude du CREA, le coronavirus pourrait même réduire les émissions de CO2 du pays d’au moins un quart entre le 2 et le 16 février, soit une baisse équivalente à 6 % des émissions mondiales sur cette période.
Une empreinte carbone en baisse
Selon une étude réalisée par l’application Greenly, qui calcule l’empreinte carbone de ses utilisateurs grâce à leurs relevés bancaires, celle des Français aurait diminué de 62 % durant les deux premières semaines du confinement. L’étude a été menée auprès de 500 utilisateurs de l’appli âgés entre 18 et 75 ans, en comparant les chiffres des deux premières semaines de confinement aux deux premières semaines de l’année 2020. Selon l’étude, les dépenses polluantes qui ont le plus baissé sont les transports qui représentent 25 % des 12 tonnes de CO2 émises chaque année par les Français. L’impact carbone de l’essence a donc chuté de 83 % par rapport au début de l’année. Et comme on peut s’en douter, l’impact carbone de l’aviationa fortement diminué lui aussi, de 94 %.
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Construire un monde plus éco-responsable
L’autre secteur qui compte une baisse importante est l’alimentation : « ce secteur représente 20 % des émissions des Français », peut-on lire dans l’étude. L’impact carbone de la restauration s’est effondré de 94 %. Cette baisse de l’empreinte carbone serait donc due aux mesures de confinement et à la diminution des déplacements, des sorties et des achats. « Cette crise sanitaire est l’occasion de réfléchir à l’après, et aux moyens de construire un monde plus éco-responsable qui ne nous prive pas de notre liberté. Nous sommes déjà en train d’apprendre à vivre autrement, à travailler à domicile, à réduire nos déplacements, à faire sans les voyages professionnels », explique Alexis Normand, le cofondateur de Greenly à Wedemain. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire…
UN COUPLE DE PARISIENS RENVOYÉ D’UNE LOCATION SAISONNIÈRE EN BRETAGNE
Par AFP – Mis à jour le 20/04/2020 à 12:55Publié le 20/04/2020 à 12:54PartagerTweet
(Image d’illustration)Les gendarmes ont été alertés par un riverain qu’ils étaient en train de verbaliser sur une plage de Plougasnou.[MEHDI FEDOUACH / AFP]
Un couple de Parisiens a été verbalisé et renvoyé ce week-end de Bretagne où il était venu passer le confinement malgré les interdictions de déplacements et de locations saisonnières, selon les gendarmes de Morlaix (Finistère).
L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années et la femme, d’environ 35 ans, ont écopé chacun d’une amende de 135 euros, tout comme la propriétaire de la maison louée à Plougasnou, dans le Nord-Finistère. Le couple a également écopé d’une amende du même montant pour non respect du confinement.
«Ils ont d’abord logé dans une location dans les Côtes d’Armor, mais leur voiture a été dégradée sur place. Ils ont alors décidé de se rendre dans une autre location», ont indiqué les gendarmes de la compagnie de Morlaix. Les locations touristiques et saisonnières sont interdites dans le Finistère depuis un arrêté préfectoral datant de début avril afin de lutter contre la propagation du Covid-19.
Les gendarmes ont été alertés par un riverain qu’ils étaient en train de verbaliser sur une plage de Plougasnou pour non respect du confinement. Celui-ci, peut-être frustré d’être sanctionné, leur a indiqué une maison connue pour être une location de vacances, mais qui avait les volets ouverts. Après quelques vérifications, les gendarmes ont entendu et verbalisé samedi les locataires et la propriétaire, une habitante de la commune. Les gendarmes ont sommé le couple de rentrer à Paris.
D’autres enquêtes du même type, pour location saisonnière interdite, sont en cours dans le pays de Morlaix, selon la compagnie de gendarmerie de Morlaix.
«Quittez les lieux au plus vite !» : enquête ouverte après des menaces visant une infirmière
Samia Mazzi a découvert dans sa boîte aux lettres, à Rive-de-Gier, un mot l’invitant à quitter son immeuble. Elle a déposé plainte et une enquête a été ouverte pour en retrouver les auteurs.
Par Le Parisien avec AFPLe 11 avril 2020 à 16h34, modifié le 12 avril 2020 à 07h37
« Quittez les lieux au plus vite! » Après la découverte d’une lettre invitant une infirmière de Rive-de-Gier (Loire) à quitter son logement « au plus vite », en pleine épidémie de Covid-19, une enquête a été ouverte contre ses auteurs, a indiqué samedi le parquet de Saint-Etienne.
« Merci d’essayer de penser à quitter le bâtiment, vous êtes un danger pour tous le monde […] s’il y a un cas de Covid-19 dans le bâtiment, vous en serez entièrement responsable. Quittez les lieux au plus vite !! », dit le message trouvé mercredi dans sa boîte aux lettres par Samia Mazzi, une infirmière de 44 ans, mère de deux enfants.
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Cette dernière a porté plainte jeudi au commissariat de Saint-Chamond (Loire) pour « outrage à une personne chargée d’une mission de service public ». Le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, a précisé qu’il avait « requalifié en menaces les faits visés par la plainte contre X déposée » par la professionnelle de santé.
Les infirmiers, cible permanente de « sollicitations, parfois violentes »
Vendredi, Samia Mazzi avait réagi à ce mot sur l’antenne de France Bleu, le qualifiant d’« horrible ». « On rentre, on est fatigué, on a la pression par rapport à ce virus, et d’ouvrir la boîte aux lettres et de trouver un message très violent… Je l’ai pris en pleine face! », expliquait-elle. « Ils ne sont pas plus en danger dans l’immeuble que quand ils sortent dehors », ajoutait-elle, tout en espérant que sa plainte « arrête ces personnes-là ».
La municipalité de Rive-de-Gier, qui a publié sur son compte Facebook le texte adressé à cette infirmière, dénonce des « comportements (qui) rappellent les périodes les plus noires de l’histoire de France ». Samia Mazzi, qui travaille en milieu hospitalier et en libéral, est par ailleurs colistière du maire sortant Jean-Claude Charvin (DVD), candidat aux dernières élections municipales.
Mabrouk Nekaa, président du Conseil de l’ordre des infirmiers de la Loire, a déclaré samedi à l’AFP qu’il s’agissait du « premier cas dans le département », précisant que le Conseil de l’Ordre « devrait se constituer partie civile ». « Je viens d’avoir au téléphone Madame Mazzi, en l’invitant à contacter la plateforme Psycorona de soutien au personnel soignant, animée par un collectif de psychologues solidaires », a-t-il précisé.
La profession est « en permanence la cible de sollicitations, parfois violentes, de personnes à la recherche d’équipements de protection individuelle, tels que les masques mais pas uniquement », a rappelé de son côté Fleur Barbequot, également représentante du Conseil de l’Ordre des infirmiers de la Loire, évoquant un vol de gel hydroalcoolique à la maison médicale de Rive-de-Gier.
Les propriétaires avaient notamment coupé l’eau chaude, l’électricité, l’antenne … Statue de la déesse de la Justice (illustration) … convoqués le 29 juin pour être jugés devant le tribunal correctionnel, a annoncé …
Infirmière en première ligne face au coronavirus expulsée : les propriétaires jugés en juin à Montpellier
ABONNÉS
La jeune femme, qui travaille au CHU de Montpellier, a pu être relogée le temps du confinement. / MaxPPP
l’essentielUne infirmière anesthésiste qui habitait Montarnaud, près de Montpellier dans l’Hérault, a été poussée dehors par ses propriétaires car elle travaille en première ligne pour lutter contre le coronavirus. Ces derniers qui craignaient de tomber malades. Ils passeront devant le juge fin juin.
« C’est une honte » Mélina Florès, une infirmière anesthésiste de 37 ans en parle encore avec des sanglots dans la voix. À Montarnaud, près de Montpellier dans l’Hérault, ses propriétaires qui habitent l’étage au-dessous de la maison que la jeune femme loue avec sa mère, son compagnon et ses deux enfants, ont tout fait pour expulser cette famille.
Coronavirus : le couple de l’Hérault ayant contraint une infirmière à déménager sera jugé en juin
Ces propriétaires âgés de 75 et 80 craignaient d’être contaminés par le coronavirus. Ils comparaîtront le 29 juin devant le tribunal correctionnel de Montpellier.
Par V.G. avec AFPLe 15 avril 2020 à 19h49
Ayant contraint une infirmière anesthésiste à quitter son domicile par peur d’être contaminés par le Covid-19, un couple de propriétaires héraultais va devoir s’expliquer devant la justice. Ils sont convoqués le 29 juin pour être jugés à Montpellier, a annoncé mercredi le parquet.
Âgés de 75 et 80 ans, les propriétaires du logement situé à Montarnaud, à 20 km au nord-ouest de Montpellier, ont été présentés au parquet mercredi au terme de leur garde à vue et se sont vus notifier une convocation par procès-verbal à l’audience du tribunal correctionnel de Montpellier du 29 juin, précise le procureur de la République Fabrice Belargent dans un communiqué.
Ils seront poursuivis pour « emploi de voies de fait ou contrainte pour forcer des personnes à quitter leur lieu d’habitation », « harcèlement moral », « atteintes à l’intimité de la vie privée », « dégradations volontaires légères ».
Un acte « abject » pour le ministre du Logement
Le 31 mars, les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez (Hérault) étaient intervenus pour assister Mélina Florès, infirmière du CHU de Montpellier, qui assurait avoir été contrainte de quitter l’habitation qu’elle occupait avec sa famille. L’affaire, relayée sur les réseaux sociaux et racontée par la presse, avait été jusqu’à susciter la colère du ministre du Logement. « Ce qu’ont fait ces gens est abject. Cela montre ce que la crise révèle de plus sombre chez les gens », s’est emporté Julien Denormandie dans La Provence.
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La soignante, âgée de 37 ans, occupait avec son compagnon, sa mère et ses deux enfants, le rez-de-chaussée d’une maison dans le village de Montarnaud. Elle avait expliqué aux journalistes que ses propriétaires, qui logeaient à l’étage, craignaient d’être contaminés par coronavirus et avaient notamment coupé l’eau chaude, l’électricité et l’antenne de télé et faisaient beaucoup de bruit tôt le matin, pour la forcer à partir.
La mère de famille a, depuis, été relogée à Montpellier le temps du confinement. Son compagnon a trouvé refuge dans la maison de ses parents. Sa mère, elle, a dû regagner la maison de retraite dans laquelle elle logeait avant le confinement.
CONFINEMENT – Braver le confinement pour se mettre au vert dans le Finistère n’est définitivement pas une bonne idée. Depuis plusieurs jours, la gendarmerie enquête pour identifier les personnes arrivées sur place après la mise en place des restrictions de déplacement.
Dans une publication Facebook vendredi 17 avril, les forces de l’ordre ont rappelé l’arrêté préfectoral en vigueur qui interdit les locations saisonnières au moins jusqu’au 11 mai, date du début du déconfinement progressif national. De même, les personnes disposant de résidences secondaires dans le département mais arrivées sur place après le 16 mars sont également passibles d’une amende.
“Nous arrivons à déterminer quand ces personnes sont arrivées, par les incohérences dans leur discours, ou encore d’autres indicateurs précis”, a expliqué à Ouest-France le commandant Vincent Marescaux, chef de la compagnie de gendarmerie de Quimper, sans détailler lesquels par souci d’efficacité.
“Plusieurs enquêtes judiciaires” ont été initiées précise la gendarmerie sur Facebook.
Les contrevenants – locataires comme bailleurs- s’exposent à une première amende de 135 euros, avec obligation pour les premiers de retourner à leur domicile principal. Les sanctions sont similaires à celles appliquées en cas de violation des mesures de restrictions et peuvent aller jusqu’à 6 mois de prison et 3750 euros d’amende en cas de récidive ou de refus de quitter les lieux.
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Finistère : les gendarmes enquêtent sur les familles arrivées après le début du confinement
Depuis début avril, la gendarmerie enquête sur les familles arrivées en Finistère après le début du confinement, pour rejoindre des résidences secondaires ou s’installer dans des logements en location. Tout le département est concerné, pas seulement les zones touristiques.
Les volets de résidences soudainement ouverts, des attestations douteuses et des explications incohérentes. Autant de détails qui ont conduit la gendarmerie du Finistère à ouvrir plusieurs enquêtes sur les personnes arrivées dans le département après le 17 mars, date d’instauration des mesures de confinement.
Ces enquêtes ciblent les citoyens venus rejoindre une résidence secondaire ou un logement de vacances, dont lalocation est strictement interdite par arrêté préfectoral pour de nombreuses communes du département, pas seulement sur le littoral.
Tout type de profils
Les contravenants ont des « profils variés« , indique le colonel Duvinage, commandant le groupement de gendarmerie du Finistère.
Il s’agit aussi bien de familles, que de retraités, venus de différentes régions en France.
Les gendarmes ont par exemple verbalisé un couple de retraités venu s’exiler dans le Finistère mais effectuant régulièrement des allers-retours entre leur résidence secondaire près de Morlaix et leur résidence principaleà plus du 500 kilomètres, « utilisant des prétextes fallacieux« .
Une autre enquête a aussi été menée près de Brest : un couple avec enfants ont quitté leur région d’origine pour passer le confinement avec leurs proches. La cohabitation a mal tourné et la famille a opté pour la location d’un logement. Dans ce cadre les locataires mais aussi les bailleurs, sont poursuivis.
Une amende de 135 euros
Les contrEvenants écopent donc d’une amende de 135 euros. « Le droit ne nous permet pas de renvoyer les personnes chez elles, explique le colonel Duvinage. Nous pouvons soit verbaliser, soit instruire une procédure judiciaire avec convocation au tribunal.«
Les bailleurs en infraction sont lourdement pénalisés, d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros voire une convocation au tribunal. « Après contraventions, certains mettent fin au contrat de location« , précise le commandant de la gendarmerie départementale, contraignants ainsi les familles à plier bagages.
Coronavirus : à Paris, des traces du virus dans l’eau non potable
La mairie de Paris assure toutefois qu’il n’existe aucun risque concernant l’eau potable de la capitale.
Des « traces infimes » de Covid-19 ont été découvertes dans le réseau d’eau non potable de la ville de Paris, utilisé notamment pour nettoyer les rues, mais il n’y a « aucun risque pour l’eau potable », a annoncé dimanche 19 avril la mairie de Paris.
Le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris a découvert « ces dernières 24 heures » la présence en quantité infime de traces du virus sur 4 des 27 points de prélèvements testés, ce qui a conduit la mairie a suspendre immédiatement l’usage de son réseau d’eau non potable, dans le cadre du « principe de précaution », indique la Ville à l’AFP. Mais l’eau potable, qui dépend d’un autre réseau « totalement indépendant », « ne présente aucune trace de virus Covid » et « peut être consommée sans aucun risque », assure la mairie.
À Paris, coexistent deux réseaux indépendants, celui de l’eau potable, et celui de l’eau non potable, hérités de la fin du XIXe siècle. « Le réseau d’eau non potable est alimenté par une eau dite ‘brute’, prélevée dans la Seine et le canal de l’Ourcq, et acheminée sans traitement lourd », explique la mairie. Il sert à arroser certains parcs et jardins, nettoyer les rues et faire fonctionner les lacs et cascades des parcs et bois ainsi que « certaines fontaines ornementales dans des parcs ou jardins actuellement fermés au public ».
on a décidé d’appliquer le principe de précaution et de saisir l’ARSCélia Blauel, l’adjointe à la maire de Paris chargée de la Transition écologique Partager la citation
« Ce sont des traces infimes mais des traces quand même donc on a décidé d’appliquer le principe de précaution et de saisir l’Agence régionale de santé », explique Célia Blauel, l’adjointe à la maire de Paris chargée de la Transition écologique, « pour qu’elle analyse les risques éventuels présentés par ces traces », « parce que nous ne sommes certainement pas les seuls ». « Comme nous disposons d’un laboratoire en interne, nous sommes les premiers à avoir ces résultats et à sonner l’alerte », ajoute-t-elle.
CORONAVIRUS : COMMENT BIEN DÉSINFECTER SON VÉHICULE ?
Par CNEWS – Mis à jour le 19/04/2020 à 18:42Publié le 19/04/2020 à 18:42PartagerTweet
[Rodrigo Buendia / AFP]
En cette période de pandémie, la désinfection minutieuse des objets sur lesquels le SARS-CoV-2 pourrait survivre pendant plusieurs heures est essentielle. Outre le téléphone portable, les claviers d’ordinateur et les poignées de porte, la voiture doit également être régulièrement nettoyée.
En effet, si l’on en croit une étude menée par le site CarRentals.com en janvier 2019, l’intérieur des véhicules abriterait pas moins de 700 bactéries différentes. Le volant, l’objet que nous avons le plus souvent entre les mains au cours d’un trajet, logerait à lui seul environ 629 colonies de germes, ce qui le rend quatre fois plus sale que la cuvette de toilettes publiques.
Les zones qui méritent un nettoyage consciencieux sont celles que nous manipulons le plus souvent : les poignées, le volant, le levier de vitesse, la console centrale et l’autoradio. Pour les surfaces non poreuses, des produits spécifiques sont facilement accessibles en grande surface. A défaut de nettoyant adapté, un simple savon ou un détergent peuvent faire l’affaire. Quant à l’autoradio, il peut être nettoyé à l’aide d’un coton-tige imbibé dans de l’alcool, ou avec un autre produit conçu pour les appareils électroniques.
Même si on ignore, pour l’instant, si le virus peut survivre sur le tissu ou le cuir, les sièges peuvent aussi être désinfectés. Après avoir passé un coup d’aspirateur, le cuir peut ainsi être nettoyé avec un tissu microfibre et un savon pour cuir, tandis que les housses en tissu peuvent elles être passées à la machine.
Un dernier objet doit être pris en compte dans ce nettoyage : les clés, sur lesquelles le SARS-CoV-2 peut survivre plusieurs jours selon certaines études. Elles doivent être essuyées après chaque utilisation, avec une solution contenant au moins 70% d’alcool ou une lingette désinfectante.
Pour ceux qui souhaitent désinfecter les moindres recoins de leur véhicule, un nettoyage à l’ozone peut être fait par un professionnel. Ce processus innovant, qui consiste à activer une machine à ozone dans l’habitacle fermé pendant une demi-heure, a été mis au point par la société marseillaise CosmétiCar il y a plus d’un an, comme le rapporte Le Parisien. L’entreprise offre actuellement cette désinfection aux personnels soignants.