vidéo d’une agression à Rennes : une vidéo violente postée par un syndicat policier

Rennes : une vidéo violente postée par un syndicat policier, reflet des tensions entre les trafiquants de drogue

La vidéo, datée du 10 avril, dévoile l'agression d'un scootériste par une bande rivale impliquée dans le trafic de stupéfiants. / © Capture d'écran
La vidéo, datée du 10 avril, dévoile l’agression d’un scootériste par une bande rivale impliquée dans le trafic de stupéfiants. / © Capture d’écran

Sur fond de débat sur les violences policières, un syndicat policier a posté la vidéo d’une agression à Rennes : un homme est passé à tabac par une bande rivale, impliquée dans le trafic de drogue. La vidéo pose la question de l’augmentation des règlements de compte en période de confinement. 


La vidéo a été vue plus de 300 000 fois en 24 heures. La scène, capturée par les caméras de vidéosurveillance de la ville de Rennes, montre un scootériste violemment agressé par une bande d’individus vêtus de noir, capuche sur la tête. Frappée à coups de pied, de poing et de casque de moto pendant plus de deux minutes, la victime est quasiment laissée pour morte sur la route. 

Ils carburent à l’eau

Mise en ligne par le syndicat de police Synergie Officiers, elle vise à répondre à la polémique sur les violences policières, suite à l’accident impliquant un motard en fuite et des policiers à Villeneuve-la-Garenne, samedi 18 avril.

Synergie-Officiers@PoliceSynergie

Pour ceux qui victimisent les émeutiers de #VilleneuveLaGarenne : Voilà la réalité des quartiers quand l’ordre de la racaille, prétendument opprimée par les #policiers, se substitue à l’ordre républicain ! L’arbitraire, la sauvagerie et la terreur. Rennes le 10 avril 2020.5,3803:19 PM – Apr 21, 2020Twitter Ads info and privacy6,572 people are talking about this
Mais cette vidéo témoigne surtout des fortes tensions entre bandes rivales impliquées dans le trafic de drogue à Rennes. Une enquête est en cours après que la victime a été auditionnée, sans porter plainte. L’hypothèse privilégiée est celle d’un règlement de compte sur fond de trafic de stupéfiants, selon le procureur de la République de Rennes.

Cette violente attaque filmée le 10 avril dans le quartier de Villejean, a été suivie d’une série de coups de feu tout d’abord le 11 avril dans le quartier du Blosne, puis à nouveau dans la nuit du 17 au 18 avril, sur les lieux de l’agression. 


Une augmentation des tensions, due au confinement ?

Ces tensions surviennent en plein confinement, période qui a sans aucun doute, compliqué l’organisation des trafiquants.

« Leur activité a vraisemblablement diminué puisqu’il y a beaucoup moins de procédures judiciaires en matière de trafic de drogue actuellement. Sur le mois de mars, on enregistre une baisse de 30% avec seulement deux semaines de confinement », rapporte François Angelini, directeur départemental de la sécurité publique. 

« Les clients sont confinés chez eux donc il n’y a plus ou peu de ventes dans la rue et surtout, la fermeture des frontières a fortement pertubé l’acheminement de la drogue, depuis le Maroc, l’Espagne, Cayenne et les Pays-Bas » appuie de son côté le procureur Philippe Astruc. 

Mais la raréfaction des produits n’a pas entraîné d’accroissement des tensions. « Il y a toujours eu des rivalités entre groupes criminels pour acquérir plus de territoires. Même si cette série d’événements est particulièrement violente, il n’y a pas de lien acquis avec le confinement » confirme Philippe Astruc. 

« Le confinement n’a pas confiné le crime »

Si les trafics sont amoindris, les forces de l’ordre ne relâchent pas la vigilance car « les trafiquants trouveront une façon détournée pour continuer les activités » souligne avec évidence François Angelini.

« Le confinement n’a pas confiné le crime » tonne le procureur de la République, rappelant que les agresseurs sur la vidéo sont activement recherchés. Les interpellations continuent donc ; ce mercredi 22 avril, les forces de l’ordre ont d’ailleurs interpellé huit personnes, soupçonnées d’appartenir à une organisation de trafic de drogue sur Rennes. 

Quant à la publication de la vidéo par le syndicat policier, une enquête administrative est en cours, indique le proc

Hybridez Votre Moteur à L’eau

Certains Membres des Forces de L’ordre N’ont aucune Humanité

(Photo : FRED TANNEAU/AFP via Getty Images)

(Photo : FRED TANNEAU/AFP via Getty Images)ACTUALITÉS

Confinement : verbalisation abusive en Bretagne d’une dame âgée en déprime

PAR SUZANNE DURAND27 avril 2020 Mis à jour: 27 avril 2020Partager

En pleine déprime, une dame âgée a été verbalisée de 135 euros parce qu’elle se promenait sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne.

Bien avant le confinement, une dame âgée, qui se prénomme Joëlle, s’est rendue en Bretagne pour voir des amis. Mais voilà, depuis le 28 février, Joëlle, qui a des problèmes cardiaques, se retrouve bloquée et tombe petit à petit dans la déprime. PUBLICITÉ

Son seul échappatoire est d’aller prendre l’air sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne. Filmée par un ami qui a diffusé la vidéo sur Twitter, Joëlle s’est fait verbaliser par des gendarmes. « J’étais au bout de la digue quand deux agents de la gendarmerie sont arrivés pour me verbaliser, alors qu’ils n’avaient pas le droit », dit-elle anéantie.

« Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi »

« Je suis confinée depuis le 17, alors que je suis en séjour depuis le 28 février et je voulais m’en aller, hier j’ai eu les gendarmes pour me résonner dans le sens qu’il fallait que j’attende la fin du déconfinement le 11 mai, en étant pas sûre que j’allais partir ».

Des sanglots dans la voix, elle ajoute : « Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi et pas trop en bonne santé non plus et pour me récompenser on m’a verbalisé de 135 euros, que j’ai dit que j’aurai du mal à payer ».

Le Général @LE__GENERAL

😖

Nos anciens méritent-ils ce traitement? pauvre dame Quel monde immonde!2,2239:30 AM – Apr 24, 2020Twitter Ads info and privacy2,031 people are talking about this

« Vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère »

La personne qui filme explique avoir fait venir les gendarmes la veille au soir pour raisonner son amie. « La police est venue à ma demande hier, voir Joëlle, parce que Joëlle ne va pas bien, elle veut prendre sa voiture et partir en Bourgogne et les deux gendarmes, très, très gentils l’ont raisonnée pour ne pas partir… Et les deux gendarmes qui sont arrivés aujourd’hui n’ont trouvé qu’une seule chose à faire, c’est de lui mettre une amende. Voilà… à vous de réfléchir… vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère », lance-t-il à la fin de la séquence.

Une infirmière du Jura verbalisée en revenant sans attestation d’une nuit blanche à l’hôpital, le Progrès.

On parle d’une infirmière…

Qui n’a pas dormi depuis 24 heures quand elle rentre chez elle en voiture et tombe sur des gendarmes. Ca se passe dans le Jura, c’est raconté ce matin notamment sur le site du Progrès. Notre infirmière est française, elle travaille dans un hôpital suisse avec des malades du covid 19 et le dernier qu’elle a désintubé a du, pense-t-elle lui envoyer une bonne dose de virus au visage, elle ne voit plus ses enfants qui habitent chez ses parents à deux heures de chez elle, bref, elle a des soucis… Elle est partie travailler avec l’attestation qui l’autorise à se déplacer, mais elle n’a pas pensé à en rédiger une autre pour son retour,  et quand les gendarmes la bloquent après sa nuit blanche, elle a beau montrer ses papiers de l’hôpital, elle prend son amende, 115 euros: elle écrit au Préfet…

L’attestation de déplacement en question

La présence du Préfet a été l’occasion pour la presse locale de l’interroger sur le recours déposé par l’infirmière haut-jurassienne contrôlée samedi 11 avril 2020 à 8 h près du poste frontière de La Cure après une nuit de garde aux soins intensifs où elle est affectée, et qui a écopé d’une amende de 135 €, car elle n’avait pas l’attestation qui justifiait son déplacement professionnel.

Si cette jeune femme a été verbalisée, c’est qu’elle n’était pas en règle, puisqu’elle n’avait pas en sa possession l’attestation correspondante », soulignait M. Vignon.

Il ajoutait que compte tenu des circonstances, il avait donné un avis favorable à ce recours ; sachant que la décision finale appartenait au Procureur. 

A l’issue d’un échange téléphonique entre les deux hommes durant l’après-midi, le Préfet a pu annoncer en direct que le Procureur donnait lui aussi un avis favorable à ce recours. 

Si l’on peut se réjouir de cette décision, on peut s’interroger cependant sur cette verbalisation, compte-tenu du discours de Christophe Castaner, ministre de l’intérieur à propos.

En date du 16 mars, il avait en effet déclaré concernant l’attestation : 

Il appartiendra à chacun de la remplir pour préciser la nature de son déplacement, sa destination et ses raisons. Ceux qui disposent de cartes professionnelles ou de certificats de leurs employeurs pourront être amenés à les présenter lors des contrôles. Leurs cartes pourront alors tenir lieu d’attestation.  

Ces Gens qui Ont Laissé des Mots Vont Payer !

«Quittez les lieux au plus vite !» : enquête ouverte après des menaces visant une infirmière

Samia Mazzi a découvert dans sa boîte aux lettres, à Rive-de-Gier, un mot l’invitant à quitter son immeuble. Elle a déposé plainte et une enquête a été ouverte pour en retrouver les auteurs.

 Les soignants, applaudis chaque soir à 20 heures, sont aussi parfois la cible d’actes malveillants (illustration).
Les soignants, applaudis chaque soir à 20 heures, sont aussi parfois la cible d’actes malveillants (illustration). AFP

Par Le Parisien avec AFPLe 11 avril 2020 à 16h34, modifié le 12 avril 2020 à 07h37

« Quittez les lieux au plus vite! » Après la découverte d’une lettre invitant une infirmière de Rive-de-Gier (Loire) à quitter son logement « au plus vite », en pleine épidémie de Covid-19, une enquête a été ouverte contre ses auteurs, a indiqué samedi le parquet de Saint-Etienne.

« Merci d’essayer de penser à quitter le bâtiment, vous êtes un danger pour tous le monde […] s’il y a un cas de Covid-19 dans le bâtiment, vous en serez entièrement responsable. Quittez les lieux au plus vite !! », dit le message trouvé mercredi dans sa boîte aux lettres par Samia Mazzi, une infirmière de 44 ans, mère de deux enfants.

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Cette dernière a porté plainte jeudi au commissariat de Saint-Chamond (Loire) pour « outrage à une personne chargée d’une mission de service public ». Le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, a précisé qu’il avait « requalifié en menaces les faits visés par la plainte contre X déposée » par la professionnelle de santé.

Les infirmiers, cible permanente de « sollicitations, parfois violentes »

Vendredi, Samia Mazzi avait réagi à ce mot sur l’antenne de France Bleu, le qualifiant d’« horrible ». « On rentre, on est fatigué, on a la pression par rapport à ce virus, et d’ouvrir la boîte aux lettres et de trouver un message très violent… Je l’ai pris en pleine face! », expliquait-elle. « Ils ne sont pas plus en danger dans l’immeuble que quand ils sortent dehors », ajoutait-elle, tout en espérant que sa plainte « arrête ces personnes-là ».

La municipalité de Rive-de-Gier, qui a publié sur son compte Facebook le texte adressé à cette infirmière, dénonce des « comportements (qui) rappellent les périodes les plus noires de l’histoire de France ». Samia Mazzi, qui travaille en milieu hospitalier et en libéral, est par ailleurs colistière du maire sortant Jean-Claude Charvin (DVD), candidat aux dernières élections municipales.

Mabrouk Nekaa, président du Conseil de l’ordre des infirmiers de la Loire, a déclaré samedi à l’AFP qu’il s’agissait du « premier cas dans le département », précisant que le Conseil de l’Ordre « devrait se constituer partie civile ». « Je viens d’avoir au téléphone Madame Mazzi, en l’invitant à contacter la plateforme Psycorona de soutien au personnel soignant, animée par un collectif de psychologues solidaires », a-t-il précisé.

La profession est « en permanence la cible de sollicitations, parfois violentes, de personnes à la recherche d’équipements de protection individuelle, tels que les masques mais pas uniquement », a rappelé de son côté Fleur Barbequot, également représentante du Conseil de l’Ordre des infirmiers de la Loire, évoquant un vol de gel hydroalcoolique à la maison médicale de Rive-de-Gier.

les propriétaires jugés en juin à Montpellier Pour Cette soignante Expulsée

Les propriétaires avaient notamment coupé l’eau chaude, l’électricité, l’antenne … Statue de la déesse de la Justice (illustration) … convoqués le 29 juin pour être jugés devant le tribunal correctionnel, a annoncé … 

Infirmière en première ligne face au coronavirus expulsée : les propriétaires jugés en juin à Montpellier

ABONNÉS

  • La jeune femme, qui travaille au CHU de Montpellier, a pu être relogée le temps du confinement. / MaxPPP

Faits diversCoronavirus – Covid 19JusticePublié le 17/04/2020 à 05:07 , mis à jour à 08:34

l’essentielUne infirmière anesthésiste qui habitait Montarnaud, près de Montpellier dans l’Hérault, a été poussée dehors par ses propriétaires car elle travaille en première ligne pour lutter contre le coronavirus. Ces derniers qui craignaient de tomber malades. Ils passeront devant le juge fin juin.

« C’est une honte » Mélina Florès, une infirmière anesthésiste de 37 ans en parle encore avec des sanglots dans la voix. À Montarnaud, près de Montpellier dans l’Hérault, ses propriétaires qui habitent l’étage au-dessous de la maison que la jeune femme loue avec sa mère, son compagnon et ses deux enfants, ont tout fait pour expulser cette famille.

Coronavirus : le couple de l’Hérault ayant contraint une infirmière à déménager sera jugé en juin

Ces propriétaires âgés de 75 et 80 craignaient d’être contaminés par le coronavirus. Ils comparaîtront le 29 juin devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

 La soignante, Mélina Florès, est infirmière du CHU de Montpellier. (ILLUSTRATION)
La soignante, Mélina Florès, est infirmière du CHU de Montpellier. (ILLUSTRATION) AFP/Kenzo Tribouillard

Par V.G. avec AFPLe 15 avril 2020 à 19h49

Ayant contraint une infirmière anesthésiste à quitter son domicile par peur d’être contaminés par le Covid-19, un couple de propriétaires héraultais va devoir s’expliquer devant la justice. Ils sont convoqués le 29 juin pour être jugés à Montpellier, a annoncé mercredi le parquet.

Âgés de 75 et 80 ans, les propriétaires du logement situé à Montarnaud, à 20 km au nord-ouest de Montpellier, ont été présentés au parquet mercredi au terme de leur garde à vue et se sont vus notifier une convocation par procès-verbal à l’audience du tribunal correctionnel de Montpellier du 29 juin, précise le procureur de la République Fabrice Belargent dans un communiqué.

Ils seront poursuivis pour « emploi de voies de fait ou contrainte pour forcer des personnes à quitter leur lieu d’habitation », « harcèlement moral », « atteintes à l’intimité de la vie privée », « dégradations volontaires légères ».

Un acte « abject » pour le ministre du Logement

Le 31 mars, les gendarmes de la compagnie de Castelnau-le-Lez (Hérault) étaient intervenus pour assister Mélina Florès, infirmière du CHU de Montpellier, qui assurait avoir été contrainte de quitter l’habitation qu’elle occupait avec sa famille. L’affaire, relayée sur les réseaux sociaux et racontée par la presse, avait été jusqu’à susciter la colère du ministre du Logement. « Ce qu’ont fait ces gens est abject. Cela montre ce que la crise révèle de plus sombre chez les gens », s’est emporté Julien Denormandie dans La Provence.

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La soignante, âgée de 37 ans, occupait avec son compagnon, sa mère et ses deux enfants, le rez-de-chaussée d’une maison dans le village de Montarnaud. Elle avait expliqué aux journalistes que ses propriétaires, qui logeaient à l’étage, craignaient d’être contaminés par coronavirus et avaient notamment coupé l’eau chaude, l’électricité et l’antenne de télé et faisaient beaucoup de bruit tôt le matin, pour la forcer à partir.

La mère de famille a, depuis, été relogée à Montpellier le temps du confinement. Son compagnon a trouvé refuge dans la maison de ses parents. Sa mère, elle, a dû regagner la maison de retraite dans laquelle elle logeait avant le confinement.

la gendarmerie enquête sur les résidents

Dans le Finistère, la gendarmerie enquête sur les résidents secondaires et vacanciers arrivés après le confinement

Les forces de l’ordre disent réussir à déterminer les dates d’arrivées grâce à certains « indicateurs ».

Dans le Finistère, la gendarmerie enquête sur les résidents secondaires et vacanciers...
Dans le Finistère, la gendarmerie enquête sur les résidents secondaires et vacanciers arrivés après le confinement (photo d’illustration prise le 4 avril à Bénodet)

CONFINEMENT – Braver le confinement pour se mettre au vert dans le Finistère n’est définitivement pas une bonne idée. Depuis plusieurs jours, la gendarmerie enquête pour identifier les personnes arrivées sur place après la mise en place des restrictions de déplacement

Dans une publication Facebook vendredi 17 avril, les forces de l’ordre ont rappelé l’arrêté préfectoral en vigueur qui interdit les locations saisonnières au moins jusqu’au 11 mai, date du début du déconfinement progressif national. De même, les personnes disposant de résidences secondaires dans le département mais arrivées sur place après le 16 mars sont également passibles d’une amende.

“Nous arrivons à déterminer quand ces personnes sont arrivées, par les incohérences dans leur discours, ou encore d’autres indicateurs précis”, a expliqué à Ouest-France le commandant Vincent Marescaux, chef de la compagnie de gendarmerie de Quimper, sans détailler lesquels par souci d’efficacité.

“Plusieurs enquêtes judiciaires” ont été initiées précise la gendarmerie sur Facebook. 

Les contrevenants – locataires comme bailleurs- s’exposent à une première amende de 135 euros, avec obligation pour les premiers de retourner à leur domicile principal. Les sanctions sont similaires à celles appliquées en cas de violation des mesures de restrictions et peuvent aller jusqu’à 6 mois de prison et 3750 euros d’amende en cas de récidive ou de refus de quitter les lieux.

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les Vacanciers et Bailleurs sanctionnés

Finistère : les gendarmes enquêtent sur les familles arrivées après le début du confinement

Les gendarmes mènent leurs enquêtes sur la base d'observations des patrouilles et des contrôles de voie publique. / © Ouest-France / Maxppp
Les gendarmes mènent leurs enquêtes sur la base d’observations des patrouilles et des contrôles de voie publique. / © Ouest-France / Maxppp

Depuis début avril, la gendarmerie enquête sur les familles arrivées en Finistère après le début du confinement, pour rejoindre des résidences secondaires ou s’installer dans des logements en location. Tout le département est concerné, pas seulement les zones touristiques.

Les volets de résidences soudainement ouverts, des attestations douteuses et des explications incohérentes. Autant de détails qui ont conduit la gendarmerie du Finistère à ouvrir plusieurs enquêtes sur les personnes arrivées dans le département après le 17 mars, date d’instauration des mesures de confinement. 

Ces enquêtes ciblent les citoyens venus rejoindre une résidence secondaire ou un logement de vacances, dont lalocation est strictement interdite par arrêté préfectoral pour de nombreuses communes du département, pas seulement sur le littoral.

Tout type de profils

Les contravenants ont des « profils variés« , indique le colonel Duvinage, commandant le groupement de gendarmerie du Finistère.

Il s’agit aussi bien de familles, que de retraités, venus de différentes régions en France.

Les gendarmes ont par exemple verbalisé un couple de retraités venu s’exiler dans le Finistère mais effectuant régulièrement des allers-retours entre leur résidence secondaire près de Morlaix et leur résidence principaleà plus du 500 kilomètres, « utilisant des prétextes fallacieux« . 

Une autre enquête a aussi été menée près de Brest : un couple avec enfants ont quitté leur région d’origine pour passer le confinement avec leurs proches. La cohabitation a mal tourné et la famille a opté pour la location d’un logement. Dans ce cadre les locataires mais aussi les bailleurs, sont poursuivis

Une amende de 135 euros

Les contrEvenants écopent donc d’une amende de 135 euros. « Le droit ne nous permet pas de renvoyer les personnes chez elles, explique le colonel Duvinage. Nous pouvons soit verbaliser, soit instruire une procédure judiciaire avec convocation au tribunal.« 

Les bailleurs en infraction sont lourdement pénalisés, d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros voire une convocation au tribunal. « Après contraventions, certains mettent fin au contrat de location« , précise le commandant de la gendarmerie départementale, contraignants ainsi les familles à plier bagages. 

Les forces de l’ordre font-du zèle

Confinement : verbalisé pour être allé faire le plein de son camping-car dans lequel il vit

Mardi 14 avril 2020 à 15:46 – Par Elisabeth BadinierFrance Bleu HéraultFrance BleuHérault, France

https://radioenlignefrance.com/france-bleu-herault

Un homme contraint de vivre dans son camping-car dans l’Hérault a été verbalisé dans le cadre du confinement, incapable de se faire entendre sur sa situation particulière auprès des forces de l’ordre.

Joël Maillet vit aujourd'hui dans son camping-car
Joël Maillet vit aujourd’hui dans son camping-car – Maillet

Les forces de l’ordre font-elles du zèle sur la verbalisation dans le cadre du confinement ? Si la plupart des gendarmes et policiers font preuve de discernement, certains ont parfois du mal à prendre en compte les situations particulières si l’on en croit le récit de Joël Maillet. 

La semaine dernière, cet homme de 64 ans a été verbalisé pour être allé faire le plein d’essence avec son camping-car dans l’Hérault. Les gendarmes ont pensé qu’il s’agissait d’un touriste, mais Joël Maillet, n’était pas sur les routes des vacances.

Joël Maillet vit dans son camping-car depuis un mois. Quelques jours avant le confinement, il a été contraint d’abandonner sa maison dans les Alpes-de-Haute-Provence faute de moyens financiers. 

« Mon camping-car, c’est ma maison, mais je suis obligé de me déplacer un minimum ».

« Beaucoup de gens ont du mal à comprendre ma situation. J’ai rendu ma dernière habitation à Villeneuve dans les Alpes-de-Haute-Provence au mois de mars. Aujourd’hui ma maison et ma voiture, c’est mon camping-carMais  je suis obligé de me déplacer un minimum, car mon camping-car est autonome en électricité mais pas en eau, je n’ai qu’une réserve de 110 litres. J’ai aussi une cassette de WC à vider. » 

Et s’il est aujourd’hui dans l’Hérault, c’est qu’il y est suivi médicalement à la clinique du Millénaire notamment pour des graves problèmes cardiaques. « Dernièrement, au matin, j’ai bougé pour aller mettre de l’essence, il faut bien que je fasse tourner le moteur. J’ai expliqué ma situation, j’avais ma dérogation. J’ai une carte de handicapé et un certificat médical avec toutes mes maladies, l’amiante, une leucémie ou opération du cœur. « 

Il m’a dit « j’en ai rien à faire de votre certificat médical ».

Notre Métier

Mais les gendarmes n’ont manifestement pas compris cette situation particulière. « Il m’a coupé la parole et s’est mis en colère énormément sur moi. Il m’a dit ‘Moi, monsieur, je me lève à 6 heures du matin, je suis là pour faire respecter la loi. Moi, j’en ai rien à faire de vos maladies, j’en ai rien à faire de votre certificat médical’ et il m’a verbalisé.

Donc, j’ai laissé tomber. Vous comprenez bien que je n’ai pas la force et le physique pour m’emballer. Je ne sais plus quoi faire. Là, c’est 135 euros, demain ce sera peut-être 200. Peut-être après de l’emprisonnement. Je n’ai pas la santé pour être emprisonné. »

ces apprentis délinquants ont déjà bien été punis.

Les voleurs tentent de siphonner le gazoil d’un car mais aspirent les WC à la place

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Quelques Australiens ont récemment appris pourquoi il faut toujours prendre garde à ce que l’on met dans sa bouche.

Ces quelques voleurs avaient un cruel besoin d’essence : ils ont donc décidé de siphonner celle d’un car de tourisme. Pendant la nuit, ils se sont approchés subrepticement du car, ont enfilé un tuyau dans le réservoir et se sont mis à aspirer.

Mais il y a eu un problème de taille : ils avaient placé le tuyau au mauvais endroit. Ce n’était pas le réservoir d’essence qu’ils siphonnaient, mais celui des eaux usées !

D’après l’un des policiers chargés de l’affaire : « On peut imaginer qu’ils se sont vite enfuis, avec un goût plutôt amer dans la bouche ».

La police est toujours à la recherche des auteurs. Quelque part, on a l’impression que ces apprentis délinquants ont déjà bien été punis.

A Lire : ils se mettent à l’eau pour rouler plus longtemps

Pour Télécharger Brochure & explication : http://www.ecolomag.fr/wp-content/…/2018/12/CP-Eco-l-eau.pdf10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…HYBRIDEAEAU.FRAprès SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau – HybrideàEau10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…En savoir pluS

L’excuse Qui ne tient Pas

Pour l’ancienne candidate la présidentielle en 2007, ces élus « ne savent plus quoi inventer pour me faire taire parce que toute parole de vérité qui dénonce les graves désordres sociaux dont la France souffre les dérange », a-t-elle répliqué auprès de l’AFP. « Ma parole dérange », a-t-elle renchéri ce vendredi sur RTL.

Rocard présent à plusieurs reprises aux sommets

Pour sa défense, Ségolène Royal se réfère notamment à l’activité et au bilan de son prédécesseur à ce poste, Michel Rocard. L’ancien Premier ministre avait été nommé ambassadeur pour les pôles par Nicolas Sarkozy en avril 2009, et il a occupé ce poste jusqu’à son décès, le 2 juillet 2016.

Premier point soulevé par Ségolène Royal : le travail mené. Selon elle, citée par le chef du service politique de France Info Jean-Jérôme Bertulos, Michel Rocard « ne s’est rendu [au Conseil de l’Arctique] qu’une seule fois en 7 ans et il n’y est plus retourné ».

Jean-Jérôme Bertolus@jjbertolus

Ségolène Royal se défend : « Mon prédécesseur aux pôles Michel Rocard avait de même gardé toute sa liberté de parole (…) Quand au reproche concernant le conseil de l’Arctique, Michel Rocard, ne s’y est rendu qu’une seule fois en 7 ans et il n’y est plus retourné… »4521:01 – 26 déc. 2019Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité99 personnes parlent à ce sujet

En réalité, l’ancien élu socialiste était physiquement présent au moins à trois reprises, lors des réunions ministérielles qui ont lieu tous les deux ans : en 20092011, et 2013. Son nom apparaît sur les fiches de présence publiées sur le site du Conseil de l’Arctique.

En 2010, à une autre réunion à Copenhague, « il était venu avec un ministre français qu’il avait réussi à convaincre de l’accompagner, Pierre Lellouche, alors qu’ils n’avaient pas pu prendre la parole », souligne Mikaa Mered, spécialiste des pôles et enseignant à l’Institut libre d’étude des relations internationales à Paris.

Auditions parlementaires et conférences

Michel Rocard a également été auditionné à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale et au Sénat, à sa demande ou à celle des parlementaires. Ce fut par exemple le cas, le 7 juillet 2010, comme on le retrouve dans les archives des sites du Parlement. Cela s’est produit « quasiment chaque année, et ça portait surtout sur des questions de fond : les négociations pour l’Arctique, la place de la France, etc », se rappelle Mikaa Mered. En revanche, cela n’a jamais eu lieu pour Ségolène Royal.

Son prédécesseur a également participé à de nombreuses conférences publiques dans des écoles ou des entreprises, consacrées aux enjeux sur les pôles arctique et antarctique. Le 8 novembre 2013, par exemple, il s’était exprimé pendant plus d’une heure et demie sur « la gouvernance mondiale et les pôles », lors d’une soirée des « vendredis de Gif » à Gif-sur-Yvette (Essonne).

A Lire : ils se mettent à l’eau

Pour Télécharger Brochure & explication : http://www.ecolomag.fr/wp-content/…/2018/12/CP-Eco-l-eau.pdf10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…HYBRIDEAEAU.FRAprès SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau – HybrideàEau10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…En savoir plus

Rolls Royce s’envole… En électrique

Rolls-Royce dévoile un avion 100% électrique avec l'objectif d'atteindre une vitesse record

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 19/12/2019 12:34 | Antony Angrand

Rolls-Royce dévoile un avion 100% électrique avec l’objectif d’atteindre une vitesse record

Les ambitions de Rolls-Royce de construire l’avion tout-électrique le plus rapide au monde ont fait un grand pas en avant avec le dévoilement de l’avion à l’aéroport de Gloucestershire. Cet avion « zero-emission » a été conçu en partenariat avec la start-up Electroflight et le constructeur de moteurs et de contrôleurs électriques YASA. Les travaux d’intégration du système de propulsion électrique vont maintenant commencer avec l’objectif d’atteindre une vitesse record de plus de 480 km/h à la fin du printemps 2020.

Les travaux vont maintenant commencer sur l’intégration du système de propulsion électrique révolutionnaire pour permettre à l’avion zéro émission de faire une course pour les livres de records avec une vitesse cible de 300 mph (soit 480 km/h) à la fin du printemps 2020.


L’avion fait partie d’une initiative de Rolls-Royce appelée ACCEL – abrévié de « Accélérer l’électrification du vol » et est un élément clé de la stratégie de Rolls-Royce pour défendre l’électrification. Le projet implique une foule de partenaires, y compris le fabricant de moteurs électriques et de contrôleurs YASA et le démarrage de l’aviation Electroflight. La moitié du financement du projet est fournie par l’Aerospace Technology Institute (ATI), en partenariat avec le Department for Business, Energy and Industrial Strategy et Innovate UK. 

La cellule d’essai d’ionBird, nommée d’après la technologie électrique propulsant l’avion, a également été dévoilée. L’ionBird sera utilisé pour tester le système de propulsion avant qu’il ne soit entièrement intégré. Les essais prévus au cours des prochains mois comprennent la rotation du système de propulsion jusqu’à pleine puissance ainsi que des vérifications de navigabilité clés.

ACCEL disposera de la batterie la plus dense jamais assemblée pour un avion, fournissant suffisamment d’énergie pour alimenter 250 foyers ou voler de Londres à Paris, sur une seule charge. Ses 6 000 cellules sont emballées pour minimiser le poids et maximiser la protection thermique. Un système de refroidissement avancé assure des performances optimales en refroidissant directement les cellules pendant les séries d’enregistrement de haute puissance.
 

L’hélice est entraînée par trois moteurs électriques axiaux à haute densité de puissance. Par rapport à un avion conventionnel, les pales de l’hélice tournent à un régime beaucoup plus bas pour offrir un tour plus stable et beaucoup plus silencieux. Ensemble, ils fourniront en permanence plus de 500 chevaux pour la course record. Même pendant l’exécution record, le groupe motopropulseur tout électrique fournit de la puissance avec une efficacité énergétique de 90% et sans émissions. 

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Pour Télécharger Brochure & explication : http://www.ecolomag.fr/wp-content/…/2018/12/CP-Eco-l-eau.pdf10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…HYBRIDEAEAU.FRAprès SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau – HybrideàEau10 Août, 2019 admin écologie,économie,Non classé Après SCREG , Cadiou Industrie , des Taxis & Mairies, Les Ebénistes ALLOT, d’autres groupes … se jettent à l’eau Le kit Moteur Eau est une solution ingénieuse brevetée, développée et industrialisée par eco-leau.com. Il permet une…En savoir plus